Beyond the Rules : Relation Impossible

Chapitre 18 - Un voyage éprouvant

C'est enfin l'heure du voyage à New York. Je me tiens devant ma valise ouverte, entourée de vêtements et d'accessoires, hésitant sur ce que je devrais emporter pour cette aventure. Mon esprit est rempli d'excitation et d'angoisse. Je dois faire mes valises, mais chaque pièce de vêtement me rappelle à quel point je suis nerveuse à l'idée de prendre l'avion. 

Le vol se déroule sans accroc, à ma grande surprise. En dépit de mes craintes initiales, l'avion file doucement dans les airs, et je me perds dans un livre tout au long du trajet. Je ne ressens même pas le besoin de grignoter les collations qui me sont proposées. C'est comme si chaque page que je tourne me rapprochait de New York, éloignant un peu plus mes inquiétudes.

Lorsque nous atterrissons enfin, une vague d'excitation m'envahit. La lumière de la ville illumine tout, et je ne peux m'empêcher de sourire en pensant à tout ce qui m'attend. Après un passage rapide par l'immigration, nous prenons nos bagages et montons dans le bus qui nous conduit à l'auberge de jeunesse. 

Une fois sur place, je ressens un mélange d'excitation et de fatigue. L'auberge de jeunesse est un bâtiment vibrant, rempli d'énergie et de couleurs, avec des gens qui viennent de partout. Nous nous enregistrons à la réception, et je m'apprête à découvrir ma chambre.

- « Ce sont des chambres privatives » annonce Monsieur Valmont, un petit sourire sur le visage. Je me sens soulagée à l'idée d'avoir un espace à moi.

Les murs sont décorés avec des œuvres d'art locales, et je me sens déjà chez moi. Je dépose mes affaires sur mon lit, puis j'explore un peu l'auberge. Les couloirs sont remplis de rires et de discussions dans différentes langues.

Je rejoins mes camarades dans le hall commun, où tout le monde semble s'installer. Certains sont déjà en train de discuter et de faire des plans pour la soirée. Monsieur Valmont et Mlle Bennet sont là aussi, riant ensemble dans un coin. Je ressens une petite piqûre de jalousie, mais je fais de mon mieux pour l'ignorer.

Je me tourne vers un groupe d'amis et je me joins à eux, mon cœur battant d'anticipation. Le fait d'être dans cette nouvelle ville, de partager des moments avec des gens qui ressentent la même excitation que moi, me redonne confiance. C'est le début d'une aventure que je n'oublierai jamais.

- « Vous avez tous bien voyagé » déclare Monsieur Valmont avec un sourire fatigué. « Nous avons un programme chargé pour demain alors il est important que vous preniez un peu de temps pour vous reposer aujourd'hui. »

Je sens un soupir collectif de soulagement passer à travers le groupe. La journée a été longue, et même si l'excitation est encore présente, le besoin de récupérer est tout aussi pressant.

- « Vous pouvez explorer un peu les alentours de l'auberge si vous le souhaitez, mais essayez de ne pas vous coucher trop tard ! » ajoute-t-elle en lançant un regard à Mlle Bennet, qui acquiesce d'un air sérieux.

Après ces mots, le groupe se disperse lentement. Je retourne dans ma chambre, une légère sensation d'euphorie mêlée à la fatigue. Une fois à l'intérieur, je dépose mon sac sur mon lit et m'assois un instant pour absorber tout ce qui m'entoure. Les murs sont décorés de posters de films classiques, et je peux entendre le bruit des conversations animées venant des couloirs.

L'adrénaline s'estompe, et je réalise à quel point le voyage a été long. Je jette un œil à l'heure sur mon téléphone : il est déjà presque 19 heures. Je n'ai même pas pensé à manger, tant je suis lasse. Normalement, je ne sauterais jamais un repas, mais aujourd'hui, je me sens tellement fatiguée que l'idée d'aller au restaurant ou même de descendre au café de l'auberge me semble insurmontable.

Je me débarrasse de mes vêtements et enfile un pyjama confortable. Mon lit m'appelle, et je ne peux pas lui résister. Je me glisse sous la couette, la douceur du matelas me réconforte, et je laisse échapper un soupir de soulagement.