Chapitre 10 | Qu'est-ce qui ne tourne pas rond chez moi ?

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ılılıı Ofenbach – Be Mine

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ılılıı Ofenbach – Be Mine

Depuis que j'ai ouvert les yeux ce matin, ma rencontre avec ma belle inconnue passe en boucle dans ma tête. C'est comme si j'étais physiquement incapable de penser à autre chose.

Et je sais que je ne devrais pas considérer ma conversation avec elle comme une victoire, mais je ne peux pas m'en empêcher. Surtout quand je repense au fiasco de l'autre jour.

Juste après l'avoir perdue de vue, j'avais été envahi d'un affreux sentiment de culpabilité. Et c'était plutôt logique puisque j'étais parvenu à suffisamment l'effrayer pour qu'elle prenne ses jambes à son cou.

Puis, ma culpabilité s'était transformée en confusion. Il faut dire que ce genre de situation ne m'était jamais arrivée auparavant. D'habitude, ce sont les femmes qui se jettent à mes pieds, me faisant fuir au quart de tour. Jamais l'inverse.

Sans vouloir me venter, bien entendu.

Et ensuite, c'était la frustration qui avait pris le dessus. J'étais persuadé que si cette maudite Agathe ne s'était pas trouvée sur mon chemin, j'aurais pu rattraper ma belle inconnue et discuter avec elle. Sans oublier qu'il ne faut pas qu'elle ait peur de moi comme ça ! Je ne suis pas un animal non plus ! Juste au lit, mais c'est une autre histoire.

Donc, quand je l'ai vu hier, complètement absorbée par son téléphone, je n'ai pas hésité une seule seconde avant de prendre mon courage à deux mains.

Par contre, j'espère de tout cœur qu'elle va arrêter de me fuir maintenant. Parce que j'aimerais vraiment faire sa connaissance, surtout avec tout ce mystère qui plane autour d'elle. Et puis, je pense qu'on pourrait devenir de bons amis si j'en crois notre première interaction.

À moins qu'on devienne plus que ça... Honnêtement, je ne serais pas contre non plus, parce que cette femme est d'une beauté à couper le souffle.

Je suis violemment arraché à ma rêverie par une voix nasillarde « Je t'ai vu ce matin. Je savais pas que t'étais ultra beau gosse quoi. Ça me donne envie de te manger tout cru » me déclare Agathe en me passant lentement un de ses ongles manucurés sur le torse.

Beurk ! Je crois que je vais vomir !

Heureusement pour l'intégrité de mon estomac, Lucas se précipite à mon secours. « Salut Lex » me lance-t-il avant de se tourner vers Agathe. « Salut la chieuse ».

J'étouffe alors un rire derrière mon poing tandis qu'Agathe tourne les talons et s'en va, vexée.

« Merci beaucoup ! Je n'étais pas sûr de pouvoir supporter sa drague une seconde de plus » je lui confie.

« Tu m'étonnes » rigole Lucas. « Mais qu'est-ce qu'il lui arrive ? Je croyais que tu n'étais pas ''son type d'homme'' » me demande-t-il en insistant sur la dernière partie de sa phrase.

A L'Ombre Des ProjecteursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant