Chapitre 3

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Izuku fulminait de colère contre sa mère. Dans son appartement, il faisait les cents pas depuis sa cuisine ouverte vers son salon. Il n'y croyait pas. Il n'avait pas envie d'y croire. Comment sa propre mère avait elle pu le trahir à ce point ? Il avait pourtant tellement confiance en elle. Elle l'avait beaucoup menacé, surtout ses derniers temps, de faire quelque chose contre leur situation mais jamais il n'aurait cru qu'elle passerait à l'acte. Elle avait fait tant pour lui. Le jeune homme s'arrêta soudainement, ne réalisant que maintenant à quel point il était bête. Inko Midoriya avait toujours fait énormément pour lui. Izuku se gifla mentalement. Non. Il se montrait trop injuste avec la seule personne l'aimant plus que tout. Il devait se reprendre au plus vite. C'était à cause de lui que sa mère avait du partir du jour au lendemain. Elle avait du quitter son travail et les amis qu'elle s'était faite avec les années. Elle avait du prendre seulement quelques affaires et partir de son douillet appartement. Izuku se demanda à quel point ça avait du être une torture pour sa mère de choisir entre son fils et le confort de sa vie chaleureuse qu'elle connaissait depuis toujours. Le jeune homme se prit la tête entre ses mains serrant ses boucles vertes et noires entre ses doigts. Il avait été vraiment trop con de réagir comme ça. En même temps, pour sa défense, sa génitrice l'avait joué un peu lâche. Alors qu'il était à la maison pour garder les enfants en ce dimanche pluvieux, elle lui avait envoyé un message. Un simple "J'ai dit à Mitsuki où nous habitons et je l'ai invité, elle et sa famille à nous rendre visite". En lisant ça, Izuku avait vrillé. Il avait activé son alter sans s'en rendre compte et avait envoyé sa table basse s'exploser contre le mur en un léger mouvement de main. Heureusement, Hina et Mitsui faisait la sieste à ce moment là. Sinon il leur aurait encore donné un très mauvais exemple de l'utilisation des alters. 

Entre le message de sa mère appelé au travail en urgence et la garderie qui avait confirmé la veille avoir fait leur rapport sur les jumeaux, la tension d'Izuku était à nouveau à son comble. Pourquoi rien dans sa vie ne voulait aller comme il en avait envie ? Le vert n'aspirait pas à grand chose pourtant. La protection de ses deux trésors passaient avant tout à présent. Et le maintien de son secret par rapport à son ancienne vie en faisait partie intégrante. Sauf que tout le monde s'amusait à s'abotter tout ses efforts pour être le plus discret possible. Sa mère et les principaux concernés étaient les premiers à lui mettre des bâtons dans les roues. Le bruit d'une clinche de porte qu'on actionne le sortit de son désarroi. Une petite tête blonde en bataille, les yeux encore à moitié fermé et son doudou dragon rouge tenu par la queue derrière elle, s'avança dans le salon. 

-Mamap, veux pu dodo ... 

Laissant de coté tout ses tracas à la vue de sa princesse, Izuku fut submergé d'une vague d'amour. En deux grand pas, il attrapa sa fille sous les aisselles et la souleva de terre. Il l'enlaça tendrement alors que la petite vint nicher son visage dans son cou se blottissant contre lui et s'accrochant tel un koala. 

-Ton frère est toujours endormi lui ? 

A peine Izuku avait il fini sa phrase que la porte fut à nouveau franchi. Le jeune homme eut tout juste le temps de décaler la fillette sur son coté gauche et ouvrir son bras droit, qu'une masse brune avait sauté et s'agrippait à lui. Dans un éclat de rire, il accusa le choc sans broncher, refermant son étreinte sur son garçon. 

-Coucou toi. Déjà en forme à peine sorti de sieste ?  

-Vouiiiii !! J'ai faim Mamap, j'ai faim ! 

-Au gouter alors c'est parti.

Toutes ses tensions avaient totalement disparus. Avec un sourire attendri et portant toujours les deux enfants, Izuku alla dans la cuisine. Il prit dans le placard du haut que les bambins ne pouvait pas atteindre un paquet de gateau au chocolat puis revint dans le salon. Il déposa Mitsui sur le canapé et lui tendit le paquet. A peine installé, le regard vairon du petit se posa sur la table basse toujours fracassé contre le mur du fond. Il fronça les sourcils et fit face à celui qui l'avait mis au monde. 

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