Je voulais rendre hommage à tous les animaux de compagnie que j'ai eus durant mon enfance. Ce qui est sûr, c'est que je les aimais de tout mon cœur. Vous vous demandez sûrement pourquoi je veux écrire un chapitre sur eux, alors que tout cela remonte à mes 5-6 ans. Eh bien, c'est parce que je n'ai jamais pu faire le deuil de trois de mes principaux animaux de compagnie, qui sont arrivés à différents moments dans ma vie (principaux, car j'en ai eu une dizaine d'autres, mais leur impact a été moins fort sur moi, enfin, vous comprendrez...). Malheureusement, ces trois compagnons sont partis trop vite, au sens propre comme au figuré. Et je n'ai jamais pu surmonter leur départ.
Ayant grandi sans véritable affection de la part de mes parents, je déduis que ces animaux m'apportaient ce que je n'avais pas : de l'amour, de la sécurité et du réconfort. Ils ne demandaient rien en retour et me donnaient simplement leur présence et leur affection, c'était tout. Ainsi, chaque départ a été une déchirure, comme si je perdais un membre de ma famille. Pourtant, je n'ai jamais vraiment eu le temps d'être triste, car je ne pouvais pas exprimer mes émotions à la maison. Si je l'avais fait, elles auraient probablement été minimisées.
Je dois avouer qu'aujourd'hui encore, il m'arrive rarement de penser à eux ou à leur perte. Je crois que j'ai développé un blocage et des peurs qui m'empêchent de m'y confronter, alors je préfère éviter d'y penser. Cependant, aujourd'hui, j'ose enfin en parler et mettre des mots sur ce que je ressens, non seulement pour eux mais aussi pour moi-même, afin de pouvoir avancer.
"Parler, c'est aussi guérir. Les mots que nous n'avons jamais prononcés sont ceux qui pèsent le plus lourd."
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Mon journal
Non-FictionBienvenue dans mon journal, ici je raconte mon expérience avec ma dépression et mon évolution personnel et spirituel face aux défis de la vie.