Mon journal

L'amour...

Franchement depuis ma dépression, à chaque fois que je sors, j'ai cette impression que tous les regards sont sur moi. Mais ce n'est pas qu'une impression...oui, c'est exagéré, tous les regards ne sont pas sur moi mais certains si. Je ne sais pas quel aura je dégage pour autant en éblouir mais ça me flatte autant que ça me perturbe. J'ai tout le temps se désire ardent d'être aimée par un homme. Dès qu'il y en a un dans une pièce qui est de mon âge ou légèrement un peu plus je vais vouloir son attention, vouloir qu'il s'intéresse à moi, qu'il me regarde et me désir. C'est automatique comme un truc qui s'active en moi mais pourquoi ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ?

Dans mon lycée, c'est pareil, je suis littéralement La fille, que la plus part des mecs tombent sous le charme mais jamais aucun n'a le courage de venir me voir et de m'aborder pour ne serait-ce que commencer un flirt avec moi...vous allez me dire, mais dans ces cas là vas-y toi ! Mais croyez moi, je suis allée la plus part du temps malgré mon coté timide et réservée. Sans succès, ils cherchent tous des excuses...comme s'ils ont peur de moi, comme si je les intimidais...chaque personne qui m'attirait, ça s'est terminé avec des points  d'interrogations. Malgré la réciprocité, le langage corporel qui parlait, ça se terminait toujours sans aucune fin explicite. C'est frustrant...l'amour ne veut-il pas de moi ? Ou est-ce moi qui n'en veut pas ? Ce sont de bonnes question car oui, un jour j'ai rencontré LA personne. C'était un garçon d'un an de plus que moi. Il correspondait à tout mes critères, des critères d'ailleurs que j'ignorais et c'est comme ça que j'ai su qu'elle personne était faites pour moi et quel genre de personne je voulais vraiment attirer dans ma vie. La personnalité comme le physique correspondaient. Oui j'étais amoureuse, c'était vraiment de l'amour, cela allait au delà de l'apparence et d'une simple admiration, il y avait une sorte d'alchimie inexplicable entre nous et je pouvais me voir à travers son regard. Je l'aimais tellement que c'était la première personne à qui je pensais au réveil et la dernière au couché. Malheureusement, j'ai appris que j'avais peur de cet amour, sain, qui paraissait, avoir une "fin" explicite pour le début de notre histoire. Alors, ai-je peur de l'APRES ? Encore une bonne question...
Mais je suis du genre à rejeter les amours sains. Alors voilà ma problématique...je n'ai tellement pas reçu d'amour affectif durant l'enfance, tout passait par le matériel. Alors évidemment que quand quelqu'un qui m'aime vraiment se présente à moi je vais le rejeter. Je vais me dire qu'il y a un problème, c'est impossible, il peut pas m'aimer et donc je vais fuir et voire le faire souffrir si lui décide de rester malgré tout...temps mieux si je n'ai jamais été en couple...je ne veux pas rencontrer l'amour tant que je ne serai pas guéris. Quand je rencontre un amour malsain je suis hyper dépendante et me soumet littéralement à la personne que j'aime...c'est dingue comme je suis vraiment complexe...mais c'est pas vraiment de ma faute...comment je peux aimer ou accepter que l'on m'aime si je n'ai jamais vraiment connu ce que ça fait d'être aimée et d'aimer en retour sans contraintes ?