LE PARI DU RISQUE {L.S}

CHAPITRE VINGT-CINQ

Pdv Louis

J'ai compris. J'ai putain de compris. J’aurais dû savoir. J’aurais dû, vraiment.

Qui diable prend quatre boîtes de préservatifs ? Sérieusement, qui fait ça ? Et cette histoire de "taille"... je suis passé à côté. Je n’ai rien vu venir.

Et maintenant, je me retrouve là, à quatre pattes, la tête enfoncée dans le bras du canapé, les fesses relevées et maintenues fermement par Harry, qui me pilonne avec une intensité dévorante... pour la cinquième fois en deux jours.

Ouais, ce cochon avait bien prévu qu'on le fasse très très souvent.

Mais est-ce que je m’en plains ? Pas du tout. En fait, je me demande si ces quatre boîtes seront suffisantes pour ce week-end. C'est clair qu’on va avoir besoin de plus.

Je gémis soudainement, à moitié frustré, à moitié excité.

« Espèce de menteur… »

Harry rit derrière moi, sans ralentir, continuant de s'enfoncer en moi. Il n’a même pas pris la peine d’enlever son short, il l’a juste baissé. Ses mains glissent sur mes hanches, puis une claque retentit sur ma fesse, et je gémis, enfonçant davantage ma tête contre le canapé. Bordel, chaque coup de rein me fait perdre pied. Tout chez lui me rend dingue. Sa force, ses mouvements, la manière dont il me prend… ça me fait tout oublier.

« Mais tu aimes ça, non ? »

Il me murmure ça, sa voix basse et rauque, avec cette pointe de taquinerie qui me fait toujours craquer.

Je secoue la tête, têtu, même si c'est complètement faux. Je l'adore, plus que tout.

Il donne un coup de rein plus fort, me faisant presque hurler.

« Ah bon ? »

Je gémis simplement, incapable de répondre. Ses mains ne cessent de parcourir mes fesses, les massant, les écartant de temps en temps pour observer son sexe disparaître en moi, étouffant ma chair luisante. Il aime ça, je le sais. Il adore mes fesses. Le nombre de fois où je me suis retrouvé à me faire bouffer comme un bonbon à la fraise depuis qu'on est ici… c'est impossible à compter. Mais encore une fois, est-ce que je m’en plains ? Pas du tout. La bouche et la langue d’Harry, partout sur moi, en moi… c’est divin.

Harry se retire doucement, et je gémis de frustration, enfonçant mon visage dans le canapé, grognant presque. Sa voix douce et rauque résonne derrière moi.

« Tu viens sur moi ? »

Je hoche la tête en reprenant mon souffle, lançant un bref regard vers la table où le petit déjeuner est à peine touché. Mais je me relève, mes jambes un peu tremblantes, tandis qu’Harry s’assoit sur le canapé, se caressant de toute sa longueur, son regard brûlant fixé sur moi. Ce regard me fait frissonner de la tête aux pieds.

Je m'écarte un peu, écartant mes jambes pour le chevaucher. Je sens son sexe brûlant contre ma cuisse, et je prends le contrôle. J'écarte mes fesses, guidant son sexe à l'entrée de mon corps. Il glisse facilement en moi, et à mesure que je descends sur lui, je bascule la tête en arrière, mes mains s’agrippant à ses épaules pour garder mon équilibre. Je le sens, si profondément, et je n’en peux plus.

Je commence directement à bouger, vite, rapide, sans interruption, mes hanches allant et venant avec urgence. Je sais qu'il ne va pas tenir longtemps, mais moi non plus. J’ai besoin de cet orgasme, maintenant. Harry plisse les yeux, son visage crispé de plaisir. Ses mains trouvent mon sexe, le masturbant rapidement, tandis que je continue de le chevaucher avec toute l’énergie qu’il me reste.