les codes de l'amitié

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{ non édité }
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Dossier de Harry Styles, 8 ans:

Comme dit précédemment : manque affectif, trouble de la personnalité. Trop silencieux.

Ordonnance: Antidépresseurs tricyclique, Lithium, thérapie familiale annulée (les parents n'ont pas de disponibilité).
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Quand je me réveillais, il faisait déjà noir dehors, j'avais un goût pâteux dans la bouche. Je n'aimais pas trop m'endormir dans l'après-midi, je me sentais toujours horriblement fatigué et mou. Je me levais et allumais la lumière dans mon appartement. J'avisais le sachet de riz cantonné complètement décongelé et haussais les épaules en sortant un wok de mon placard. Je vidais le sachet dedans et le posais sur le gaz de mon réchaud pour le préparer. Je regardais l'heure tout en faisant cuire le riz, l'horloge murale affichait minuit dix.

Je mangeais rapidement et me remettais au lit après avoir lu pendant dix minutes le livre sur les tombes réutilisables. La fatigue revint sournoisement, et je m'endormis.

Ce fut une sonnerie stridente qui me réveilla ce matin là. Je ne me souvenais pas avoir mis une musique de réveil aussi désagréable. Je papillonnais des yeux et les refermais immédiatement en grognant. J'avais oublié de fermer mes rideaux la veille et la lumière du soleil était trop éblouissante. Une nouvelle fois, la sonnerie retentit et je me bouchais les oreilles avec une grimace. Ah, voilà ce que c'était. C'était la sonnette de la porte. Je ne l'avais jamais entendu pour la bonne raison que je n'avais eut aucun visiteur à part mon frère - et lui était entré sans frapper ni sonner...

Je me levais en grognant, me grattant le crâne. Je repoussais mes cheveux de mes yeux qui devaient être en une pagaille monstre et regardais l'heure en passant par la cuisine. 6h. Qui osait sonner chez moi à une heure pareille ? Une haine féroce s'empara de moi. Le sommeil était mon bien le plus précieux, celui qui m'avait dérangé allait se faire recevoir. Je me dirigeais à grand pas vers la porte, et me prenais le pied dans une chaise. J'étais encore à moitié dans les vapes quand j'ouvris la porte en grand, le regard furieux et mon pied pulsant de douleur.

Mes yeux s'ouvraient sur cet imbécile congénital. Je plissais les yeux, me disant que cela devait être un cauchemars, puis après m'être discrètement pincé, j'en concluais que : non, ce n'était pas un rêve, cet imbécile de Niall - Monsieur l'emmerdeur professionnel - se tenait devant moi, un grand sourire aux lèvres que j'avais envie de faire disparaître. De n'importe quelle façon. J'étais en train d'envisager l'étranglement ou l'assomement dans les règles de l'art - avec un objet contondant bien sûr - quand il ouvrit la bouche pour parler.

- Yo ! Je suis venu te chercher, pour le lycée, précisa t-il en me regardant de haut en bas.

- Il est 6 heures. Du matin, grondais-je.

- Bah... Je sais.

Il continua de me regarder et se pinça les lèvres avec force, ses yeux se plissèrent et je vis qu'il se mordait pour ne pas rire. Mais Niall éclata finalement de rire, gardant un œil sur moi au cas où je voudrais vraiment mettre en pratique l'étranglement je suppose.

- Ah ah, désolé, mais vraiment, je pensais jamais te voir dans cette tenue !

- Il est 6 heures du matin, répétais-je en le fusillant du regard.

- Oui oui, dit-il entre deux rires.

Comme il continuait de rire, je lui refermais la porte au nez et retournais me coucher. Il me restait une heure de sommeil et j'avais bien l'intention d'en profiter pour DORMIR. Je me glissais sous mes couvertures, savourant la chaleur qu'elles dégageaient avec délice. Encore à moitié endormi, je me rendormais facilement.

LES CICATRICES DES HÉROS » narryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant