On toqua à ma porte. Puis une douce voix me dit quelque chose que je n'entendit pas, trop occupé à réguler mon souffle. Ma respiration ne ralentissait pas, je n'arrivais pas à me calmer. Mes sens se brouillaient, mon cœur battait à tout rompre, ma panique était intense. Mes yeux s'emplirent de larmes, à tel point que je n'aperçut pas la silhouette qui s'approchait de moi. Elle s'assit sur mon lit à baldaquin et me prit dans ses bras. Je me collais à son torse qui avait un parfum familier. Une odeur sucrée, un mélange de lys et de vanille. Elle m'enrobât et me fit ressortir des souvenir doux qui me calmèrent. Alors je me dégagea lentement de l'étreinte la plus agréable du monde. C'était celle de ma sœur, ça avait toujours été celle de ma sœur. Elle avait toujours sut me calmer, elle était la seule de ma famille à vraiment prendre en compte mes sentiments. De ses mains, elle prit mon visage et soutenait mon regard. Ses beaux yeux verts marronné reflétaient de la crainte et aussi , de la confiance, en moi en sa famille, en la terre entière. Marguerite avait toujours sut que rien n'était parfait, que l'homme avait encore des progrès de géants à faire, mais elle avait confiance. Comme à ce moment, elle avait confiance en moi, elle savait que je ne me sentait pas forcément bien et que je ne ferais pas tous forcément de bonne manière, mais elle me connaissait, mieux que quiconque d'ailleurs. Elle colla son front au mien et elle ferma les paupières. Elle murmura:
- Écoute moi petit frère, quoi que disent les parents, ou quoi que tu dises je te soutiendrais toujours. Tu es la personne qui me fait le plus de bien dans ce monde. Alors si tu vas mal ça me fait peur. Des larmes lui montèrent aux yeux, elle renifla: Je t'aime Octave, je t'aime de tout mon cœur alors s'il te plaît explique moi ce qu'il ne va pas. Je m'inquiète énormément pour toi! Ça fait un bout de temps que je te trouve déprimé, et...
Elle ne finit pas sa phrase. Je vis de grosses larmes couler sur ses joues devenues rose.
-Et j'ai peur que tu mettes fin à ta vie! s'écria-t-elle
Mon cœur débordait, j'avais besoins de me lâcher. Je me mit aussi à pleurer, à me sangloter. Comment avais-je pus faire subir ça à ma sœur. Marguerite avait toujours été présente pour moi, et voilà ce qu'elle avait en échange.
-Je suis désolé, je suis tellement désolé! bégayais-je
Je me blottis contre elle. Ses cheveux châtains me protégeaient le visage.
-Que ce passe-t-il dans ta tête petit frère? susurra-t-elle
-Rien qui puisse mettre fin à ma vie. Tu es dans l'extrême, tu as toujours été dans l'extrême. Dis-je avec un petit sourire pour détendre l'atmosphère.
- Je ne rigole pas!
-Moi non plus.
Elle me regarda avec plus d'intensité, et au bout de quelque minute elle me demanda:
-Qu'est-ce qu'il ne va pas? Et ne me dit pas rien! Je ne suis pas idiote
Je pris un instant avant de répondre:
-Je me sens un peu dépassé pas la situation. Je n'ai que 17ans et nos parents pense déjà à me marier. Je ne peut même pas être ami avec une fille. C'est trop pour la petite tête de mère et père. Même pour Félix c'est inimaginable, il n'y a que toi qui me comprend.
Elle me prit les mains.
-Je serrais toujours là pour toi d'accord, et j'avoue que la réaction de nos parents était un peu excessive,elle se corrigea lorsqu'elle vit ma tête, bon d'accord, même carrément excessive, mais ils sont comme ça et...
-Et on ne peut rien y faire! fini-je en soupirant.
Encore un blanc, décidément, avec moi les conversations ne vont pas larges.
-Bon écoutes, j'essayerais de leur parler. Dit Marguerite, voyant que je n'avais plus rien à ajouter.
Je lui répondis d'un signe de tête reconnaissant, trop fatigué pour parlé. Elle ouvrit la lourde porte, et avant même de la refermer, elle chuchota:
-Bonne nuit Octave, je serais toujours là pour toi.
Mes paupières se firent lourdes, puis ce fut le noir...
Voilà, le deuxième chapitre est terminé. C'est vrai qu'il est très court mais j'aimais bien le terminer comme ça.
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rex meus
RomanceLorsque l'on vie au XVIIème siècle, il est presque impossible de laisser paraître son véritable soi. On pourrait vous prendre pour un fou, vous exécuter. Octave est un jeune garçon, qui vient d'atteindre ses 17ans. Il vie au sein d'une famille de no...