Un chant d'Halloween

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Salut. 🙃

Tu l'as sûrement remarqué, mais je n'ai malheureusement pas tenu le challenge au bout de huit jours. Je m'en excuse, je ne suis pas la meilleure pour écrire avec régularité.

Cependant, je suis de retour pour ce dernier jour de défi, et je te propose un texte un peu plus long que les précédents pour me "rattraper". J'espère que ça va te plaire, et sur ce, je te souhaite une bonne lecture ainsi qu'une excellente journée. Ah, et joyeux Halloween ! 👻


Ce matin, je me suis réveillée plus tôt que d'habitude parce que j'ai un test à huit heures. Il s'agit de ne pas arriver en retard et de pouvoir réviser un brin avant d'entrer en salle. Après une toilette sommaire et un coup de peigne, je m'habille vite fait d'un jean et d'un pull. Dans la cuisine, mon père est déjà en train de manger.

— Bonjour papa.
— Bonjour Elodie. Alice est réveillée ?
— Je n'en sais rien.
— Dans ce cas, va la réveiller s'il te plaît. Tu vas arriver en retard à ton test si elle traîne encore des heures.

Je monte en vitesse dans la chambre de ma sœur. Sa porte est grande ouverte et elle est déjà debout, en robe de chambre. Dieu merci, je n'aurai pas à lui crier dessus.

— Salut. Tu ne descends pas manger ?
— 'lut. Ça ne se voit pas que je suis occupée ?

Effectivement, elle est en train de se maquiller devant son grand miroir de chambre. Si elle s'appliquait autant dans ses études, peut-être bien qu'elle ne serait pas encore au lycée. Je lance, tout en partant :

— Ne traîne pas, papa dit qu'on part à sept heures trente. Je n'ai pas intérêt à arriver en retard, j'ai un test.
— Mmmm... grogne-t-elle en guise de réponse.

Je la quitte et quand j'arrive en bas, mon père est déjà sorti pour chauffer la voiture. Je me verse vite fait du lait dans un bol et y ajoute mes céréales Super Dinos. La boîte avait beau marquer que c'était pour les enfants de douze ans, j'en raffole toujours autant.

Tout en mangeant, je ne peux m'empêcher d'avoir un œil rivé sur la télé. Il y a le match de foot que j'avais vu la veille. Par malheur, mon équipe avait perdu, ce qui n'empêche que j'espère secrètement qu'elle gagne sur la rediffusion, ce qui est chose stupide, j'en ai conscience. Je me rends tout à coup compte que l'heure tourne et, mon petit déjeuner étant consommé, je sors en vitesse avec mon sac à dos.

Mon père est au volant, et je monte sur le côté passager. Il est huit heures moins dix, rien ne presse. Pour me donner bonne conscience, je sors un cahier et je me mets à réviser. Il faut croire que la sociologie n'est pas la facilité promise, même si pour l'instant, je me sens plutôt à l'aise. Je parcours donc distraitement mes lignes tout en sachant bien que plus rien ne m'entrera en tête.

— Elodie, il est sept heures trente-cinq, dit tout à coup mon père, me tirant de mes pensées. Tu ne préfères pas aller voir ce qu'Alice fait ?
J'ai la flemme de descendre alors que je suis si bien installée, alors je crie, depuis la voiture :
— Alice ! On t'attend. Dépêche-toi !

Appuyant mes paroles, mon père klaxonne deux fois. Alice ne tarde pas à sortir. Elle porte une robe rose assez difficile à enfiler. J'ai une pareille mais je ne la mets qu'à des occasions spéciales. Et bien sûr, ma sœur est toute maquillée comme si elle se rendait à un bal alors qu'on est mardi. Et pas le mardi gras...

Quand elle arrive à la hauteur de la voiture, elle s'exclame et fait une mimique étonnée qui frise le ridicule mais qui a le don de m'énerver :

Writober 2024Où les histoires vivent. Découvrez maintenant