Aisha : Amatullah {Suite}

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Après notre petit moment de câlin, Amina et moi décidons de rentrer à nouveau dans la chambre d'akram. Tous le monde était entrain de parler entre eux. Amina était parti s'asseoir près de son époux.

Et puis moi, je décide de faire un petit nettoyage rapide dans la chambre d'Akram. Avant de me redresser et de regarder toute la famille réuni comme cela.

Cela me fait tellement chaud au cœur de les voir ainsi. Par Allah c'est une famille soudé et je peux bien le voir. Je suis tellement mais tellement heureuse de voir ma belle famille ainsi. Je sais en tout cas que je pourrai toujours compter sur eux.

Akram était toujours endormi. Je le regarde donc. Il avait un visage si fatigué, je pouvais bien voir que mon mari était épuisé, cette maladie l'affaiblissait de plus en plus mais malgré sa il continuait à se battre.

Puisse Allah le guérir.

La chambre d'hôpital était empreinte d'une atmosphère lourde, chargée de préoccupations et d'espoirs. Aisha, assise en tailleur sur le sol, se perdait dans ses pensées tout en écoutant son beau-père réciter des versets du Coran. Sa voix profonde et réconfortante flottait dans l'air, comme une prière murmurée au cœur de la tourmente. À ses côtés, Ummi et Baba, les parents d'Akram, formaient un cercle de soutien autour de leur fils hospitalisé.

Houssam, le frère d'Akram, était assis sur le lit, les mains serrées, échangeant des regards pleins d'émotion avec sa femme Amina. Elle avait les yeux embués de larmes, mais Houssam s'efforçait de lui apporter du réconfort par des gestes tendres, lui caressant doucement la main.

Aisha, perdue dans ses propres prières, murmurait des douas pour la guérison de son époux. Chaque mot était une supplication, une quête de paix pour son cœur tourmenté. Elle avait vu la douleur sur le visage d'Akram, et le souvenir de ses sourires lui pesait encore davantage. L'angoisse, comme une ombre, enveloppait son esprit.

Au bout d'un moment, la porte s'ouvrit avec précaution. Le médecin, en blouse blanche, entra dans la chambre, saluant la famille d'un hochement de tête. Son regard était sérieux, mais il tentait de transmettre une certaine assurance.

Médecin : Bonjour à tous, « commença-t-il », je vais vous expliquer le déroulement de l'opération.

Sa voix calme apportait une certaine sérénité, mais l'inquiétude restait palpable. Il expliqua les étapes, les risques, tout en répondant aux questions posées par la famille. Aisha, malgré ses efforts pour rester attentive, sentait le tumulte de ses émotions la submerger.

Après avoir terminé, le médecin invita la famille à quitter la chambre pour permettre à Akram de se reposer. Avec des murmures d'accord, ils se levèrent, leurs cœurs lourds. Aisha jeta un dernier regard à Akram, allongé là, paisible, mais si vulnérable.

Dans le couloir, l'atmosphère était tout aussi tendue. Ummi s'était endormie sur l'épaule de Baba, tandis que Houssam essayait de consoler Amina, qui commençait à stresser silencieusement. Aisha, elle, se tenait à l'écart, le regard perdu dans le vide. Chaque minute semblait une éternité alors qu'elle espérait des nouvelles rassurantes.

Lorsque le médecin sortit enfin de la chambre d'Akram, Aisha se redressa, son cœur battant la chamade. Elle le fixa, attendant désespérément un signe positif. Il appela deux infirmières, leur demandant de préparer Akram et de l'habiller en tenue d'opération. Avant de s'éloigner, il tourna son regard vers Aisha, remarquant l'inquiétude évidente sur son visage.

Médecin : Ayez confiance en votre Dieu, « lui dit-il avec douceur ».

Ces mots résonnèrent en elle comme une promesse. Aisha inspira profondément, essayant d'absorber ce réconfort. Dans ce moment de doute et de peur, elle se rappela la force de sa foi. Elle ferma les yeux un instant, murmura une nouvelle prière, et lorsque elle les ouvrit, elle se sentit légèrement apaisée, prête à affronter ce qui viendrait.