🪐💕𝕁𝕦𝕤𝕥𝕖 𝕝𝕖 𝕥𝕖𝕞𝕡𝕤 𝕕'𝕦𝕟𝕖 𝕡𝕒𝕘𝕖⚡️

𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 47 : 𝔐𝔦𝔞

Alice 

Hello Mlle Ahima  !!  

Moi

Coucouuuuu ( Vengeance 😈😈)

Alice 

Ça va ? 

Moi 

Oui et toi ? 

Alice

Ouiiiii

T'es où ? 

Moi 

Cool 

Je suis arrivée je t'attends 

Alice

Ok je suis au niveau de la mairie à toute à l'heure Mlle Ahima 

D'ailleurs il t'a toujours pas fait sa decla ? 

Moi 

Pff, okiii

🙂‍↔️

Alice 

Je vais l'aider tu vas voir 

Moi 

Patieeeeeence UwU

Alice

Mais bien sûr 

Moi 

T'es ouuuu c'est ton bus ? 

Alice 

Uiiiii

🪐💕🪐

Une fois rentrée, j'ai salué les filles, d'un câlin à chacune, et suis partie me ranger avec mes camarades dans l'emplacement prévue à cet effet, sous les hurlements des surveillantes peinant à instaurer l'ordre dans ce fouillis d'élèves. Après quelques temps à chercher les filles, j'ai fini par retrouver Sophia.

- Coucouuuuuuu !!

Comme d'habitude, le lundi matin elle était déprimée, et affichais une tête mi-amusée mi-maussade, ce qui me faisait encore plus rire. 

On est ensuite parties en sport, où on a travaillé pendant deux heures dans la joie et la bonne humeur, ponctuées par des rires et des sourires. 

Des fois je me tournai vers son groupe, et en échangeant des regards on avait parfois du mal à contrôler nos rires et nos sourires.

Bref, un lundi comme les autres...

🌙🪐🌙

Du fond de la classe, tourné vers moi, il m'envoyait des signes de détresse. Il ne comprenait rien, et peinais à suivre le cours. D'ailleurs il n'y avait personne à côté de lui pour lui expliquer, sa voisine étant partie en Allemand. On était en Anglais, et comme d'habitude, il était en détresse, le pauvre, mais je ne pouvais rien y faire. 

Je me contentais de lui envoyer des encouragements, et puis des fois on parlait.

Malgré ma timidité, c'était un des seuls garçons à qui je pouvais parler sans me sentir constamment jugée, et à qui je pouvais parler différemment de tous les autres.

Et mon ancien voisin se tournait vers nous, essayant de décoder notre conversation.

On se trouvait aux extrêmes opposés mais arrivions quand même à parler, sans même formuler un mot à voix haute.

Je sais pas pour lui, mais moi j'appelle ça être connecté...

🩵🪐🩵

Ensuite on est partis faire la queue pour la Cantine.

Gabriel et sa bande étaient déjà à l'intérieur. La chance-

D'un coup, j'ai tourné la tête vers la fenêtre sentant le regard de quelqu'un posé sur moi. Et je les ai aperçus, le groupe entier ; ils s'étaient retournés d'un même mouvement vers la fenêtre, pile en face de moi, quand Jules les a appelé et maintenant Gabriel me regardait, et puis les autres s'étaient mis à me fixer, c'est quand même c'est grave... !!  

Je suis partie donc manger, après avoir rougi pendant une bonne dizaine de minutes, le temps de passer et de monter les escaliers. Je n'avais plus tourné la tête de toute l'heure vers cette maudite fenêtre. Installée à ma table, je levé les yeux et l'ai aperçus marchant vers la sortie, alors on a échangé un regard tandis qu'il sortait.

« Bon appétit ! » Semblait-il dire de ses yeux brillants.

Et puis deux mis sont arrivés, Camille et Lucien, et il se trouve que Lucien et moi étions vraiment proches, alors forcément, il y avait des remarques. 

Mais les sujets de conversation retournaient toujours à Gabriel, il battait tout les records.

C'est incroyable comme je ne pouvais passer une minute sans qu'on me parle de lui...

En techno, on a eu des millions de fous rires et de sourires, je ne saurais les compter.

D'ailleurs, ma voisine Margot me regardait rire sans savoir pourquoi, et puis quand elle me le demandait, je ne parvenais pas à lui expliquer la raison, hoquetant toujours et peinant à reprendre mon souffle.

Le soir, je suis rentrée avec ma sœur, sa pote et son frère, et j'ai aperçus la voiture de Gabriel, qui est passée devant nous avec lui à l'arrière, son frère et son père à l'avant. 

Et à puis nos regards se sont croisés et je n'ai pu retenir un sourire. Il m'a adressé un grand coucou de sa main avec un immense sourire aux lèvres, j'ai rigolé et son sourire s'est élargi et il a commencé à sauter partout en parlant à son frère, mais sans me quitter des yeux. Ce moment j'ai vu un petit garçon en lui, un enfant encore excité de sa rencontre avec sa meilleure amie ou quelqu'un du genre, je ne saurai l'expliquer.

Quand la voiture a redémarré, j'ai secoué la tête, un véritable sourire figé sur le visage.

Et les trois que j'accompagnais me contemplaient avec un sourire en coin, mais je m'en fichais, parce qu'il m'avait remarqué...