Nouvelle vie !

52. Un nouveau surnom pour Alexine

Ellipse jusqu'à l'arrivée à l'hôpital

Alors que tout le monde descend du minibus, je prends un moment pour remercier notre chauffeur.

– "Merci, M. Tyler. Je suis désolée que vous ayez dû travailler si tard."

Il éclate de rire.

– M. Tyler : "Alexine, tu sais, avant toi, je récupérais souvent M. Williams au bureau à 21 ou 22 heures. Grâce à toi, je finis plus tôt !"

Ses paroles me surprennent, et une partie de moi est choquée. M. Tyler travaille-t-il vraiment si tard ? Il semble deviner mes pensées, car il ajoute rapidement :

– "Ne t'inquiète pas. Je suis très bien payé, et je préfère travailler plutôt que de rester seul dans mon appartement."

Je réfléchis à ce qu'il vient de dire. Peut-être que M. Tyler pourrait vivre avec nous dans la future maison. Cela lui permettrait de finir ses journées plus tôt et de ne plus se sentir seul. Je note cette idée pour la suggérer plus tard.

Alors que je monte dans ma chambre, épuisée mais sereine, je ne peux m'empêcher de sourire. Malgré les défis, nous avançons. Une étape à la fois.

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Point de vue Alexine

Ellipse nuit

Le silence paisible de la nuit s'efface doucement lorsque mes yeux s'ouvrent. Comme d'habitude, il est aux alentours de cinq heures du matin. Le dortoir est encore plongé dans l'obscurité, bercé par les respirations régulières des enfants et des deux hommes. Je reste allongée, immobile, et laisse mes pensées vagabonder.

La journée d'aujourd'hui sera bien remplie. Il y a tant à faire et à réfléchir. La première chose : proposer à M. Williams et M. Peterson une idée qui m'est venue hier soir. Tyler devrait avoir une chambre dans la future maison.

Une pensée fugace me traverse, et je m'arrête, horrifiée. Pourquoi est-ce que dans mon esprit, je pense à eux comme "Jake" et "Andrew" ? Non ! Il ne faut surtout pas. Ils ne sont pas simplement des connaissances ou des amis. Je dois les respecter. Les enfants les appellent par des surnoms, "Jaja" et "Drew", mais moi ? Je ne suis pas une enfant. Enfin... si. Mais... oh, c'est compliqué.

Cette réflexion me perturbe. Si je commence à penser à eux de manière plus décontractée, est-ce un bon signe ? Peut-être que cela signifie que je commence à leur faire confiance. Suffisamment pour ne plus les voir uniquement comme des figures d'autorité, mais comme des amis... ou des parents.

Alors que je suis perdue dans mes pensées, je remarque que M. Williams ouvre les yeux. Il est déjà sept heures. M. Peterson se réveille environ une demi-heure plus tard. Leur rythme matinal est encore désordonné, mais cela va changer avec le quotidien des enfants.

Je réalise soudain un détail : la nouvelle maison sera loin de l'école actuelle. Il faudra au moins 45 minutes de route pour les amener chaque matin. Est-ce qu'ils envisagent de changer d'école ? Cette question devra aussi être abordée.

Ellipse jusqu'à 7h45

À 7 h 45, les deux hommes sont pleinement réveillés. Avant que les enfants ne commencent à émerger, je chuchote :

– "Je voudrais vous parler quand vous aurez le temps."

Leur réaction est immédiate. Ils se redressent, presque alarmés, et viennent s'asseoir près de moi. Je les rassure rapidement. Rosie, installée dans le porte-bébé que j'ai enfilé bien plus tôt, attire leur attention.