Chapitre 2

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Je sonna à sa porte. C'est sa mère qui m'ouvrit :

-Oh bonjour Lena ! Mais qu'est qui t'arrive ?

-Je voudrais parler à Mégane s'il vous plaît. C'est important.
-Oh mais je t'en prie, entre. Je vais aller la chercher.
-Merci Madame.

Je vis Mégane descendre les escaliers en catastrophe quelques minutes plus tard.

-Qu'est ce qu'il y a Lena ? Ma mère m'a dit que tu étais dans tous tes états !

-Est ce qu'on peut monter s'il te plaît ? Dis-je en sentant mes larmes monter.

« Mégane sera sûrement furieuse contre moi si je déménage. En plus si je lui dit que c'est au même endroit que Alexandra et Marina. Je ne sais pas quoi faire. » pensais-je.

On monta alors dans sa chambre. Une fois à l'intérieur je lui raconta tout ce qui c' était passé depuis que l'on s'était quittées : la mort de tante Jeanne, son testament et... notre prochain déménagement.

-Je suis vraiment désolée Mégane je ne veux pas déménager mais je ne veux pas non plus laissé la maison de tante Jeanne à la mairie.

-Je te comprends parfaitement Lena mais je suis un peu triste que tu t'en vas. En plus tu va rejoindre Alexandra et Marina alors que moi je vais restée là toute seule.

-Mais non tu ne seras pas toute seule. Je te donnerai des nouvelles tous les jours je te le promet.
-Tu me donneras aussi des nouvelles des filles ?

-Oui promis.

On est restée là pendant une heure ou deux à parler de tout et de n'importe quoi. Lorsque la nuit allait tombée, je pris congé de Mégane et lui jura de venir au lycée jusqu'à ce que je parte.

-Ça y est je suis rentrée !

-Oh mais on dirai que Mégane t'a fait du bien si on peut le dire comme ça !

- Oui. Elle m'a beaucoup remonté le moral.

-Allez viens manger.
J'aidai maman à mettre le couvert puis on s'assit à table. On est restée là sans dire un mot jusqu'au dessert.

- J'ai envie d'y aller.

-Mais où ? Me répondit ma mère incrédule

-À la maison de tante Jeanne. Je veux y aller.

-Et Mégane ? Tu ne regretteras pas ton choix ?
-Non pas du tout. Et puis maintenant les téléphones existent ! Répondis-je un peu ironiquement.

Contrairement à d'habitude ma mère et moi n'avons pas discuté.

Les autres journées avant notre départ on été banales: réveil, cours rentré à la maison. Seul Mégane arrivait à me sortir de ce train train.

Peu de temps après nous avons déménagé. La route était longue entre mon ancienne et ma nouvelle résidence. Pour essayer de passer le temps un peu plus vite, j'allumai la radio. Une chanson à la mode se mit à jouer dans la voiture. A ce moment maman et moi nous nous sommes regardées et avons commencées à danser dans la voiture ; et ce fut comme ça jusqu'à la fin du trajet. La propriété de tante Jane était immense. Il n'y avait aucune clôture pour délimiter le terrain. A vrai dire il n'y avait aucune autre maison aux alentours : la maison était complètement isolée. Il y avait un jardin très fleurit avec toutes sortes de fleurs : tulipes, pensées, hortensias et tellement d'autres qu'il m'a était impossible de toutes les citées. Au milieu de ce magnifique jardin il y avait une fontaine . Un peu plus loin se trouvait la maison. Elle était immense et ressemblait à un ancien hôtel. J'attendis maman afin qu'elle ouvre la porte. Au rez-de-chaussé il y avait une grande cuisine, une buanderie et le salon. Il était très sobre : un tapis tressé sur lequel se trouvait une table, un canapé, une télé mais aussi une grande bibliothèque. Dans un recoin de la pièce se trouvait une porte qui menait à une chambre qui pouvait être considérée comme une suite parentale de luxe : immense lit à baldaquin, table de chevet dans lequel était posé quelques livres, une lampe, un lustre, grande salle de bain, toilettes. Rien qu'en voyant cette chambre j'étais émerveillée. Mais cela c'était sans avoir visiter l'étage. Il y avait 4 chambres, toutes plus grandes les unes que les autres, mais aussi 2 salles de bain. Je suis restée toute l'après midi à découvrir l'étage et principalement dans ma chambre à flaner et parler à Mégane au téléphone, à tout lui raconter. Je sais c'est bizarre de rester dans une chambre toute l'après midi lorsqu'on se trouve dans une nouvelle maison mais je n'avais pas trop envie de bouger. C'est maman qui réussi à me faire descendre en fin d'après midi  afin de me montrer la fin de la propriété. Tout autour de la propriété se trouvait un champ de blé et à gauche une forêt. A part la forêt, tout cet endroit me faisait étrangement passé à mon rêve. Je me suis dit que ça devait être une coïncidence. Je n'avais pas vraiment faim. J'étais trop occupée à penser à ma rentrée du lendemain. Je m'endormis assez rapidement. Le lendemain quand je descendis, je trouvai maman dans la cuisine à préparer le petit déjeuner.

SoléaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant