Les vacances (Helenie)

Chapitre 170

Salut à tous,
Bonne lecture ;)

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2h du matin venait de sonner lorsque le bus de tournée se gara sur l'un des parkings de Paris. Le moteur s'éteignit dans un grondement sourd, laissant place au silence de la nuit. Helena s'étira en descendant du véhicule, un frisson parcourant son corps fatigué par la longue journée.

« Vous êtes sûrs que vous ne voulez pas venir dormir à la maison ? » demanda-t-elle en jetant un regard à Arnaud et Yahima. Sa voix était douce, empreinte d'une fatigue qu'elle ne cherchait même plus à masquer.

Arnaud secoua la tête avec un sourire. « Non, t'inquiète pas, l'hôtel sera parfait. On te laisse profiter avec Lenie. »

Yahima acquiesça avant de s'approcher pour lui offrir une étreinte chaleureuse. « Repose-toi bien, super star, » murmura-t-elle avec tendresse.

Helena esquissa un sourire fatigué en sentant la chaleur réconfortante de leur présence. Arnaud, à son tour, la prit dans ses bras, l'étreignant longuement. C'était une de ces étreintes qui en disaient plus que mille mots, une qui rappelait tout le soutien, toute la fierté et tout l'amour fraternel qu'ils se portaient.

L'équipe se sépara ensuite, chacun montant dans des vans différents pour regagner son hôtel ou son domicile. Le calme de la nuit engloba Helena lorsqu'elle s'éloigna du groupe, son sac en bandoulière, ses pas légers sur l'asphalte. Elle inspira profondément l'air frais de Paris, savourant cette transition entre l'effervescence du concert et l'apaisement de la maison.

À 2h35, elle poussa doucement la porte de chez elle, prenant garde à ne pas faire de bruit. L'intérieur baignait dans une douce obscurité, seulement éclairé par quelques reflets lunaires filtrant à travers les fenêtres.

Elle retira ses chaussures sans un bruit, déposant délicatement sa veste sur le dossier d'une chaise avant d'avancer à pas feutrés dans la maison. L'atmosphère y était paisible, enveloppée d'une douce chaleur réconfortante. Lenie devait déjà être profondément endormie, bercée par le silence de la nuit, et Helena ne voulait en aucun cas troubler son repos.

Elle s'éclipsa discrètement dans la salle de bain pour une toilette rapide, se débarrassant des traces de fatigue laissées par la longue journée. L'eau fraîche contre sa peau lui fit du bien, effaçant la tension accumulée. Après s'être changée en pyjama, elle passa une main dans ses cheveux encore légèrement humides avant de quitter la pièce.

D'un pas léger, elle se dirigea vers leur chambre, mais à peine eut-elle poussé la porte qu'un léger grincement brisa le silence. Elle grimaça aussitôt, retenant son souffle, espérant ne pas avoir réveillé Lenie. Elle marqua un instant d'arrêt, tendant l'oreille. Seul le bruit paisible d'une respiration régulière lui répondit. Soulagée, elle referma délicatement la porte derrière elle et s'approcha du lit avec précaution.

S'allongeant enfin aux côtés de sa compagne, Helena poussa un soupir d'aise. Après l'agitation de la journée, retrouver Lenie, la chaleur familière de leur lit et la douceur des draps était tout ce dont elle avait besoin.

Elle tourna légèrement la tête, observant le visage paisible de Lenie, ses traits détendus dans le sommeil. Un sourire tendre effleura ses lèvres. Avec précaution, elle se rapprocha, cherchant instinctivement la chaleur de son corps. Son bras glissa doucement autour de la taille de Lenie, son front venant effleurer son épaule.

Elle inspira profondément, s'imprégnant de son odeur réconfortante, et laissa la fatigue l'envelopper. Dans cette étreinte silencieuse, son corps trouva enfin le repos.

Mais aussitôt, Helena s'en voulut. Elle avait voulu être discrète, mais son contact avait légèrement troublé le sommeil de Lenie.

Cette dernière bougea doucement, un léger soupir s'échappant de ses lèvres alors qu'elle remuait contre l'oreiller. Ses paupières papillonnèrent un instant avant qu'elle ne murmure d'une voix encore empreinte de sommeil. « Hmm... t'es rentrée... »