Vengeance

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Chapitre 4

Je n'ai pas dormi cette nuit, pourquoi mon père s'était-il mit en colère ? On parle de Clément pas de Ben Laden hein. Sinon j'ai réfléchi à ma vengeance. Bah quoi ? Ils ne va pas s'en sortir comme ça hein. Je décidais donc de me lever, ce qui est plus intéressant -entre nous- que de regarder le plafond et de ce poser des questions existentielles ! Je me lavai les dents, me douchai, m'habillais et me maquillai. Ni une ni deux je sortis à toute vitesse, oubliant même de déjeuner et j'allais à l'arrêt de bus. Une fois descendis de ce bus, que je ne prendrais plus jamais, j'allais à l'entrée du lycée attendant mes amis.

Oui, j'ai voulu prendre le bus pour voir comment c'est et changer un peu de moyen de transport, mais je suis très bien avec ma voiture finalement.

Quand je les virent, je leur expliquai mon plan et éclatèrent de rire. -vive l'amitié -. Bon, sinon pendant toute la journée j'avais échappé à Clément le con, ce qui était parfait pour mon plan. Ah oui le plan, vous allez bientôt le découvrir.

J'étais à mon dernier cour, plus précisément 10 minutes avant la fin et j'avais français avec madame Label, non ELLE N'EST PAS BELLE-
Je réfléchissais à un moyen de sortir d'ici...toilettes ? Non trop classique...malade ? Non...ah c'est bon !

Je pris mon iPhone et commençais à jouer, en faisant en sorte qu'elle me voit.

« Mademoiselle... Je vous dérange peut être ?
-Euh oui...mais c'est bon vous pouvez continuer votre cours. Au lieu de vous occuper de moi, y'a 35 personnes qui attendent votre cours...donc continuez, répondis-je en souriant.»

Elle me fusillait du regard tandis que toute la classe rigolait.

« C'est vos premières minutes dans mon cours et vous répondez déjà. Quelle insolence ! Ne vous inquiétez, je me chargerais de prévenir tous vos professeurs.
-Ça risque d'être dur si vous ne savez pas comment je m'appelle déjà !
-STOP, CHEZ LE PROVISEUR. TOUT DE SUITE ! Dit-elle énervée. »

Sur ce, je pris mes affaires.

Une fois sortie, je passai les portes du lycée et me mise à la recherche d'une moto ... Ha la voila. La plus belle de toutes, quel dommage, j'aimerais bien qu'elle m'appartienne, mais j'ai une vengeance. Faut pas perdre de temps. Je vérifiais qu'il n'y avait personne aux alentours, et prit un malin plaisir à défigurer sa belle moto. Je suis une connasse ? Oui et je l'assume ! Aucun regret. Ni une ni deux je retournai au lycée et allai dans les couloirs attendant que la sonnerie retentisse.

Cette dernière sonna, je prit mon sac et partit. Je croisai Clément, et lui fit un sourire.

Mon beau, tu ne sais pas ce qui t'attends.

Point de vue Clément

La journée s'était bien passé, je n'avais aucune fois croisé miss-rebelle, étrange, la fin des cours arriva et je me précipitai pour sortir de cette prison. Je croisai miss-rebelle, celle-ci me fit un sourire -mauvais signe - et s'en alla. Je cherchai ma moto quand Adrien vint vers moi.

« Gros tu vas pas y croire mais elle a osé... Tu vas la défoncer !

-Qui ? Quoi ? Y c'est passé quoi ?

-Ta moto... »

Je le poussai avant de m'énerver, personne touche à MA moto.

Je la trouvai et mes yeux s'écarquillèrent. Elle a osé, elle a défoncé ma moto, la connasse. Décidément, cette fille, elle est capable de tout. Je cherchai Diane du regard mais elle avait disparu.

Je la trouva et commençais à la suivre. Elle entra dans un centre commercial et se dirigea vers les toilettes. OKKK C'EST PAS LE TEMPS DE FANTASMER-, j'attendis qu'elle entre et défonçai la porte, une fois dedans, je la referma à clef. Je me dirigeais vers elle, alors qu'elle s'était levée et la plaqua contre le mur.

Point de vue Diane

Je m'apprêtais à lui répondre du tac au tac mais il me plaqua contre le mur. J'étais comme paralysé. Voyant que je ne réagissais pas, il commença à me toucher. J'étais parfaite pour un viol. SUPER. J'essayais de me débattre mais à chaque mouvement il resserrait l'emprise qu'il avait sur moi. Je sentais son souffle chaud et son torse se presser plus fort contre mon corps entendant les battements de son cœur et sa respiration saccadée. Il me regardait comme un lion qui guettait sa proie ! Je dois vous dire qu'il ne me laisse pas indifférente et je vois dans ses yeux qu'il est aussi perturbé que moi.

Je me repris en main et lui envoya un coup dans ses parties intimes, et il me lâcha.

« J'aurais bien aimé de baiser Diane, mais faut que j'y aille ! »

Quel répugnant ! Je sortis des toilettes, et pris le bus.

Ni une ni deux je montai dans ma chambre et m'endormi.

Comment a-t-il osé venir dans les toilettes ? Quelle ordure !

BadOù les histoires vivent. Découvrez maintenant