Destiny

Chapitre 4.

Le prof termina l'appel et se leva pour distribuer les emplois du temps en nous expliquant les trucs de bases, le blabla habituel quoi! Il déposa nos emplois du temps sur nos tables. J'y jeta un vague coup d'œil. Comme mon chewing-gum n'avait plus de goût, je déchira un petit bout de papier et je colla mon chewing-gum sans goût dedans. Puis je me leva avec l'intention d'aller le jeter à la poubelle. Le prof tourna la tête vers moi et me regarda d'un air interrogateur.
- Où allez-vous ?, me demanda-t-il.
Je fronça les sourcils et je lui montra la poubelle du doigt. Vraiment, vraiment con ce prof. Je retourna à ma place et j'allais m'asseoir lorsque la cloche sonna pour les début des options.
- On a quoi ce matin?, demandais-je à ma meilleure amie en ramassant mes affaires.
Elle et moi on avait prise les mêmes options. Pas parce qu'on était inséparables mais parce qu'on aimait les mêmes matières. Sauf pour une seule matière, elle avait prit les maths alors que moi j'avais choisis la littérature française. J'adore la littérature. William Shakespeare, Oscar Wilde, Thomas Hardy, je les aime tous.
- On débute avec une heure et demie de français, dit-elle en examinant l'emploi du temps.
- Oh non! Encore une heure et demie avec ce taré!, dis-je en mettant mon sac sur mon épaule. Je leva les yeux au ciel.
- Moi aussi je suis impatient de faire la classe avec vous, Mlle de Constance, dit une voix moqueuse masculine derrière mon dos.
Je sursauta de surprise. S'il vous plait, faites que cette voix n'appartienne pas à qui j'pense, pensais-je.
Je regarda Annaëlle. Elle se retenait de rire, la folle! J'inspira un grand coup puis je me retourna. Monsieur Hall me regardait avec un sourire moqueur, un sourire à faire tomber plus d'une.
- Je ne sais pas si je dois rire ou si je dois me mettre en colère mais je vais faire les deux (il me sourit). Donnez moi votre carnet!
Oh punaise! Pas dès le matin! Surtout le jour de la rentrée ! Vous me croyez maintenant quand je vous disais que j'apprehendais ce moment!? Je retira mon carnet tout neuf de mon sac à contrecœur. Je le lui tendit.
- Merci, dit-il en le prenant. Et vous viendrez me voir à la fin de la classe.
Je tourna les talons et je partis sans lui répondre.

- Je t'avais d'arrêter de le provoquer. Il a l'air méchant, dit Anna avec un sourire.
- Oh toi la ferme. Je vais me venger, tu vas voir.
On alla à la salle B4, notre classe de français. Shayne y était ! Annaëlle et moi on s'assise à la table derrière lui.
- Bienvenues les cocottes, dit-il avec un large sourire.
- Salutations, dis-je en souriant aussi.
Le prof ne tarda pas à entrer. Il déposa son attaché-case sur la table et nous regarda.
- Bonjour à tous. Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, je suis monsieur Ian Hall. Je serais votre nouveau professeur de français et de littérature française.
J'imita une incessante quinte de toux. Je m'étais faite pour mission de l'empêcher de faire sa classe. Il arrêta de parler et attendit que je finisse. Je pris tout mon temps. Quelques élèves riaient. Annaëlle me fit les gros yeux. Shayne avait un grand sourire scotché sur ses lèvres. Lorsque je termina, je regarda le prof avec un air innocent.
- Puis-je continuer, Mlle de Constance?, me demanda-t-il sur un ton exaspéré.
- Mais bien sûr, très cher, dis-je avec un sourire moqueur.
Il me fusilla du regard puis continua son blabla. Shayne me fit passer un morceau de papier plié. Je l'ouvris pour lire ce qui y était écrit.
Shayne: ''Tu cherche à faire quoi la??! XD''
Je répondis en souriant diaboliquement.
Moi: ''Tu vas voir 3:)"
J'allais faire passer le papier lorsque quelqu'un me le prit des mains.
- Mon cours ne vous intéresse pas, Mlle de Constance?
Je leva les yeux pour rencontrer les siens. Il ouvrit le papier et en lit le contenu.
- Vous avez l'intention de ruiner mon cours? Soit, une heure de colle.
- Mais..., dis-je pas du tout d'accord.
- Il n'y a pas de mais. Continuez de déranger la classe et je monterai à trois heures.
Je soupira bruyamment mais je ne répondis rien. Il jeta le papier à la poubelle avant de repartir à sa place. S'il croit que je vais rester en colle, il se trompe lourdement, c'est moi qui vous le dites.