7 - Qu'elle découvre la vérité.

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Pendant que le soleil sombrait dans le ciel, Mélissa se trouvait devant sa fenêtre à observer ce magnifique spectacle. Un spectacle qui lui était rare de voir, depuis quelques années. Les couleurs du paysages s'assombrissait au fur et à mesure que temps passait.

Et plus le temps passait, plus la nuit arrivait.

Une fois que toutes les habitations visibles depuis sa fenêtre furent engloutis par l'ombre du soir, Mélissa se dirigea vers la petite salle de bain annexée à sa chambre. C'était plus un recoin qu'une salle, mais Mélissa s'en contentait. Depuis qu'elle était Vampire, elle avait fait impasse sur tous les luxes possibles. À dire vrai, seuls les sangs-froids confirmés étaient invités à des fêtes mondaines, de temps en temps. Ces Vampires privilégiés, comme elle les appelait, été accompagné de leur âme-sœur pour l'éternité : chacun dépendait de l'autre.

Intérieurement, elle espérait que la sienne soit Darren.

De l'eau chaude ruisselait le long de son corps, éveillant tous ses sens. Réveillant son côté humain.

Une chose la tracassait pendant qu'elle coiffait sa chevelure, pourtant. Le sentiment d'être épiée avait disparue et elle ne saurait dire si cela était un soulagement ou non. Elle avait l'impression que ce regard la protégeait.

Or, il avait disparu depuis qu'elle et Caleb s'étaient rendus à Versailles. Salem avait-il un quelconque lien avec ce ressenti ?

Elle décida d'arrêter de penser à cela et se dirigea jusqu'à sa porte sous les coups incessants de Caleb contre cette dernière. Pourquoi diable était-il aussi pressé ?

— Oui ?

— Dépêche-toi, il faut partir. Le plus vite possible.

Mélissa resta immobile sous la perplexité : elle ne connaissait la source d'angoisse de Caleb. Aussi bien le dévisagea-t-elle, attendant un peu plus de précision.

— Mélissa, dépêche-toi. Les hommes de Salem nous recherchent et ce n'est sûrement pas pour faire ami-ami. Si tu vois ce que je veux dire.

-

Après avoir quitter Paris et ses environs, les deux acolytes trouvèrent refuge dans un petit café abandonné. Ce petit espace était tout ce qu'il restait d'un café autrefois réputé. Du moins était-ce avant que les Chasseurs ne détruisent tout, la raison étant que le propriétaire était un lycan. Il se nommait William Sensor d'après les quelques affiches publicitaires qu'il restait et Mélissa fut pris d'une empathie à son égard : les Forces de l'Ordre avait foutu en l'air toute une vie.

Petit à petit, sa compassion laissa place à une colère contre les personnes qui avaient osé faire cela : s'ils en étaient capable un fois, ils recommenceraient. Cela était une certitude : William avait été l'une des premières victimes de ce fiasco.

La raison de sa présence en ces lieux lui revint très vite en mémoire : Caleb.

— Tu comptes me le dire quand ? l'interpella-t-elle

— De quoi ? lui répondit-il agacé

Un rire amer sortit des lèvres de la jeune femme : comment osait-il?

— Pourquoi nous sommes ici, pourquoi les hommes de Salem sont à notre poursuite et pourquoi tu n'as toujours pas dit un mot depuis notre arrivée.

Become A Vampire : DescendanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant