Chapitre 16 : Malchance

158 13 3
                                    

Après tous les baisers de reconnaissance que j'ai donné à mon Edouard, j'ai décidé de partir jusqu'à chez moi pour me préparer pour la soirée d'aujourd'hui. Edouard me dépose devant chez moi en me donnant un tas de fais attention. Après tout ce que j'ai vécu ces deux derniers jours, j'étais vraiment épuisée. Mais j'avais une grande envie de se débarrasser de toutes les idées noires qui se propagent dans mon esprit et qui m'empêchent de vivre sereinement. Je trouve alors que cette soirée a le pouvoir de m'arracher de la situation de merde dans laquelle je noie jour après jour et de redessiner le sourire sur mes lèvres.

En entrant dans la maison, j'entends la toux de ma mère que j'ai horriblement négligé depuis que j'ai rencontré mon Edouard, c'est ce qui m'attriste violemment le coeur. Je jete par terre tout ce que j'étais en train de porter dans mes mains et je me dirige en courant vers elle. Elle me manque terriblement, ça fait deux jours que je ne l'ai pas vu. Je monte les ecaliers deux par deux pour faire diminuer la distance qui nous sépare. Maintenant, il n'y a entre nous qu'une seule barrière, c'est la porte de sa chambre. Je l'ouvre avec une immense prudence, vu que, à cette heure, elle doit être endormie dans son lit. Mais en entrant dans sa chambre, j'étais tout à fait déçue. Elle n'était pas dans son lit comme je l'imagine il y a deux secondes. Je cours vers la toilette mais je ne la trouve pas. Je descends vers le salon mais pas une seule trace d'elle. Je commence à paniquer et à trembler, et je me dirige instictivement vers la dérnière chambre de la maison, la cuisine. Je la trouve là-bas; elle n'était pas en train de préparer quelque chose à manger comme d'habitude, mais elle était allongée par terre, les yeux demi-ouverts, le teint pâle et la bouche ouverte laissant couler son salive sur sa joue.

Hypnotisée par le spectacle, je la regarde attentivement à travers mes yeux mouillés. Puis, je me penche vers elle et je tends ma main vers son coeur dans la recherche d'un seul battement. Malheureusement, ses battements étaient irréguliers. Je cours vers mon sac pour chercher mon téléphone mais il était éteint. J'ouvre instinctivement la porte de la maison et je vois devant mes regards mouillés Mia et Marc en train de se baiser dans la voiture. Je me dirige en larmes vers eux, mais je me sens vraiment incapable de continuer le trajet. Mes pieds tremblent comme les feuilles d'hiver et je me laisse couler par terre. Je commence à crier à haute voix que tout le monde peut m'entendre :

-Mamaaaaaaaaan.

Mia et Marc m'entendent. Ils courent rapidement vers moi. Leurs bouches en mouvement m'indiquent qu'ils sont en train de m'adresser la parole, mais malheureusement je n'entends rien. Je n'étais capable que de prononcer une seule phrase :

-Aidez Maeva.

Puis, je me sens emporter vers un sommeil très profond où mes cinq sensations se trouvent totalement paralyser.

* Point de vue de Mia :

Ma relation avec Marc a beaucoup évolué ces deux derniers jours. Il m'a enfin avoué qu'il m'aime. Nous étions dans sa chambre en train de faire preuve de notre amour. Marc est vachement violent quand il me fait l'amour. Je trouve toujours, après chaque contact amoureux, des taches violettes sur mes endroits intimes. Mais cela ne me gêne jamais, parce qu'il sait exactement la manière par laquelle il m'apporte un grand plaisir.

Après notre fort entraînement amoureux, je décide de partir de chez lui pour rencontrer Laura dans sa maison. On se dirige alors vers la voiture de mon Marc et on prend la route silencieusement vers l'appartement de ma meilleure amie. Laura me manque beaucoup, car depuis le début de mon relation avec Marc, je l'ignore tellement fort. J'étais tout à fait occupée par lui, mais elle aussi, elle était occupée par ses aventures amoureuses. Oui, son amour à Edouard l'a complètement épuisée. Elle s'affronte fortement tous les genres de problèmes.

La distance qui me sépare de ma meilleure amie rétrécit de plus en plus. Marc gare sa voiture devant la petite maison de Laura puis il s'approche dangereusement de moi. Il regarde attentivement mes lèvres gonflées du plaisir puis il dépose ses lèvres sur les miennes. Je me perds alors entre ses deux bras bien fermés autour de mes hanches et son baiser qui me rend totalement aveugle. Au milieu de notre baiser, j'entends une voix que je le connait très bien, celle de Laura. Je coupe notre contact excitant et je me retourne vers le son. J'étais paralysée par ce que je viens de voir. Laura était par terre, les larmes aux yeux en criant désespéramment le nom de sa mère. Je cours rapidement dans sa direction et je me penche vers elle.

-Moi : Laura qu'as-tu?

-Marc : Laura réveille-toi, s'il te plaît.

-Moi : Nom de dieu, tu me fais vraiment peur. Réponds-moi, je t'en prie.

Elle ne me répond pas, alors je commence à la secouer fortement pour qu'elle se réveille. Elle ouvre enfin ses yeux mouillés pour enfin nous prononcer une seule phrase :

-Laura : Aidez Maeva.

Puis il ferme ses yeux en se dilatant sur le sol. Mes larmes commencent à couler abondamment, alors que Marc me prend dans ses bras en me demandant :

-Marc : Mia, c'est qui Maeva?

Ah oui, Laura nous a demandé d'aider Maeva. Mais qu'est-ce qui se passe aujourd'hui? Je me lève sous les regards étonnés de Marc et je cours vers la maison de Laura. Je me dirige directement vers la cuisine et je me suis étonnée par Maeva qui s'allonge par terre. Nom de chien, qu'est-ce je vais faire? Je la quitte et je me dirige en courant vers Marc qui était en train de faire réveiller Laura.

-Moi : Maeva...la mère de Laura...là-bas...par terre. Articulé-je en sanglottant.

-Marc : N'aie pas peur mon coeur. Je vais tout réglé. Me dit-il en prenant Laura entre ses bras.

Il se dirige vers le 4×4 pour faire déposer Laura, puis il court vers la maison pour prendre Maeva. Je ferme bien la maison et je me dirige avec Marc et les deux autres évanouies vers l'hôpital Saint-Joseph. J'étais terriblement effrayée et paralysée par le choc. Maeva et Laura, que je les considère comme ma propre famille et avec lesquelles je vis depuis mon enfance, sont maintenant évanouies, toutes les deux, à mes deux côtés.

Après dix minutes qui me paraissent interminables, nous arrivons devant l'hôpital. Je me dirige tout de suite vers les urgences pour informer le service hospitalier que j'ai dans la voiture deux cas d'urgence, puis je me retourne vers la voiture avec quatre infirmières et deux chaises roulantes. Les infirmières prennent Laura et Maeva vers l'interieur de l'hôpital. Je les accompagne jusqu'à la chambre dans laquelle sont déposées. Deux docteurs viennent pour soigner les deux membres de ma famille, alors que l'une des infirmières ferment soigneusement la porte de la chambre. Je sors dehors en attendant des nouvelles sur Laura ou sur Maeva, mais rien jusqu'à maintenant ne produit. Je vois Marc qui marche dans ma direction, alors je lui fis un signe de main pour lui affirmer mon existence. Il vient à côté de moi et me prend doucement entre ses bras.

-Marc : Relaxe bébé.

-Moi : On va informer Edouard.

Au moment où il va ouvrir sa bouche pour me répondre, les deux docteurs sortent de la chambre. Je croise l'un d'eux et je lui demande poliment :

-Moi : Qu'est-ce qu'elles ont?

* Hello mes lectrices. En écrivant ce chapitre, j'ai eu un pincement dans le coeur sur Laura et sur sa mère :(

Les événements qui vont suivre ce chapitre doivent être vachement tristes. Alors, je vous conseille d'attendre la suite qui va être postée prochainement.

Merci pour celles qui votent et qui commentent toujours, précisément :

1) Najwataghi(à qui ce chapitre est dédié).       

2) Ouardadada3.

3) MickalaFerrand.

4) Yatatch.

À très bientôt :*

Un Amour PerduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant