Chapitre 18 : La vérité

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J'ouvre mes yeux peu à peu et je me rends directement compte que je suis à l'hôpital. Je me concentre un peu plus et je vois l'ombre de Marc, recroquevillé par terre et perdu dans ses pensées. Je prends mon temps à réorganiser mes idées, puis je lui adresse la parole :

-Moi : Hey Marc. T'es là?

-Marc : Ah laurette, tu te réveilles!

Et il se lève en s'approchant de moi.

-Moi : Elle est où?

-Marc : Qui? Mia?

-Moi : Non, ma mère.

-Marc : Elle est là, à côté de toi. T'inquiètes laurette, elle n'avait rien.

-Moi : Ahhh merci Dieu. J'étais vraiment inquiète, je ne peux pas la voir comme ça. Elle est tout pour moi.

Et les larmes commencent à couler abondamment sur mes joues. Ce sont des larmes chaudes qui brûlent mon visage. J'avais peur de perdre ma mère et de continuer ma vie seule sans elle. Mes terribles pensées m'empêchent de tenir mes sanglots, ce qui pousse Marc à intervenir en me prenant entre ses bras.

-Marc : N'aie pas peur. Tout va bien aller.

Il tapote sur mon dos avec une main, et avec l'autre, il caresse mes cheveux. Je me sens finalement en paix entre ses bras bien fermés, ce qui me pousse à prendre une grande respiration en essuyant mes larmes brûlantes. Puis, je lui donne un petit calîn comme un signe de reconnaissance.

À ce moment là, Edouard entre dans la chambre avec un regard vachement triste. Il me regarde avec un mélange d'amour, de tristesse et de peur. Puis, il commence à s'approcher de moi. À chaque fois qu'il s'approche un peu plus, je vois qu'il est égaré et perdu dans des pensées pénibles, ce qui me rend mal à l'aise. Nous étions séparés par quelques centimètres, quand d'un coup, il me prend violemment entre ses bras musclés. Je me sens vraiment écrasée entre ses bras et j'avais un problème à reprendre mon souffle, ce qui me pousse à reculer un peu. Il prend mon visage entre ses mains et il me chuchote tendrement :

-Edouard : Bébé, tu me fais tellement peur. Je ne veux jamais te perdre. Tu dois être toujours forte pour surmonter toute sorte de problèmes. D'accord?

-Moi : D'accord mon amour.

Et je plaque mes lèvres contre les siennes dans un baiser d'amour et de besoin. Oui, j'étais besoin de le sentir à côté de moi, cela me donne la force pour résister. Mes lèvres se brûlent plus fortement sur son cou et son oreille, alors que lui, il gémit de plus belle en me montrant son excitation. Nous nous séparons finalement par le son de Mia qui fait une toux pour marquer sa présence. Je me dégage alors de l'étreinte de mon amour en sentant enfin la joie occupant mon esprit. Nos yeux ne se quittent jamais, j'avais une immense envie de le sentir en moi, à l'intérieur de moi, afin de former, nous les deux, un seul corps et une seule âme. Ses yeux qui ne cesse jamais de briller d'amour et d'envie, me surprennent parfois par un changement d'humeur. Il a l'air triste au plus fond de son âme, ce qui me pousse à me forcer pour se lever de ce putain de lit. Je m'approche directement de l'amour de ma vie qui devient de plus en plus triste, ce qui me rend mal à l'aise. Pourquoi il a l'air pensant? Est-ce qu'il est blessé de quelque chose? Ou bien, il a un problème de travail? Mille questions tournent dans ma tête en regardant ses yeux gris. Je lui tends ma main pour venir avec moi dans un coin plus serein pour discuter, alors que lui, il accepte en croisant sa main dans la mienne. On se dirige vers la fenêtre du couloir et je comprends tout de suite que je suis dans une situation de merde. Les larmes commencent à couler sur les joues de mon Edouard en regardant par la fenêtre. Mais, qu'est-ce qu'il y a? Je lui prends entre mes bras en fonçant mon visage dans sa poitrine musclée, puis je lui demande avec un son plein de tristesse et de peur :

-Moi : Edouard, qu'as-tu bébé? Pourquoi tout ça! Je suis là, à coté de toi. Je ne veux jamais te voir dans cet état.

-Edouard : Bébé, je sais que tu m'aimes et que je ne dois pas faire comme ça devant toi. Mais c'est beaucoup plus fort que moi. Je ne peux pas te voir triste et seule.

-Moi : Mais mon coeur, je ne suis pas seule. J'ai beaucoup de personnes chères dans ma vie, comme toi, ma mère, Mia et les gars. Tu vois comment?

-Edouard : Oui ma belle, mais si tu vas perdre l'une de ces personnes. Tu dois être vachement triste, non?

-Moi : Nom de Dieu, qu'est-ce qu'il y a Edouard? Ma mère a quelque chose? Dis-moi la vérité, j'ai besoin de tout connaitre.

-Edouard : Laura, ta mère ne va pas bien. Je ne peux pas te dire autre chose. Elle va se réveiller dans une heure pour te discuter du tout. Mais, n'oublie pas que je suis toujours à côté de toi. Je t'aime, oké?

-Moi : Maman...mais comment? Qu'est-ce qu'elle a? Je...je ne peux pas la voir malade. Elle est tout pour moi.

J'ai dit ces quelques mots avec la difficulté du monde et je commence à pleurer en courant dans la direction de la chambre où se trouve ma mère. Elle dort comme une princesse dans son lit, mais elle est fortement pâle. Je me mets à côté d'elle, par terre, à genoux et je continue à verser les larmes de mon faible corps.

Après un certain temps, je sens une main caressant mes cheveux. Je connais cette main parmi mille autre, c'est celle de ma mère. Instinctivement, je crie à haute voix le nom de cette femme que j'aime de tout mon coeur. Je soulève mon regard vers son visage et je la vois avec un sourire réconfortant sur ses lèvres sèches. Je prends un verre d'eau et je commence à aider ma mère pour boire un peu d'eau puis je lui donne un calîn qui va tout dire. Après quelques secondes, elle commence à regarder Edouard et Marc puis elle me dit avec son sourire :

-Maeva : Alors, c'est lui le prince charmant?

Dit-elle en pinçant l'amour de ma vie.

-Moi : Ah oui maman, c'est Ed...

-Maeva : Edouard Allister, oui je sais ma puce.

-Moi : Mais comment?

-Maeva : Je sais tout depuis le début de votre relation. Mais t'inquiètes, je suis ravie pour toi. Alors, je peux vous parler tous les deux?

-Moi et Edouard : Mais oui, bien sûr.

Marc et Mia sortent de la chambre laissant la chambre vide et froide. Ma mère prend une respiration et continue :

-Maeva : Écoute Laura. Moi, je ne peux pas rester toute la vie à tes côtés. Je suis fatiguée et épuisée et je ne peux pas battre encore plus. Je sais tout de votre relation et je connais tout de suite que je vais te quitter dans des mains protectrices, celle d'Edouard. La vérité c'est que j'ai, depuis une année entière, un cancer dans le cerveau. Le docteur m'informe, la semaine dérnière que j'ai encore une seule semaine. Je crois que le temps de ma mort a finalement arrivé. Je te laisse ma fille, mais n'oublie jamais que tu es entre des mains protectrices, dans les mains de l'homme qui t'a aimé le plus dans ce monde. Et toi Edouard, je sais que tu aimes Laura le plus au monde, mais sois toujours à côté d'elle. Elle est sensible et elle est besoin de toi. Arrête tous les deux de pleurer, c'est comme ça la vie : un jour pour vous et les autres sur vous. Vous devez être un peu plus forts pour surmonter cette maudite vie. Il me reste aussi un seul...

-Dr. Julien : Jour...


*Coucou mes amies.

Premièrement, je m'excuse pour ce retard. Mais j'avais quelques problèmes à contrôler.

Vous voyez alors la souffrance de Laura avec l'agonie de sa mère. La pauvre, elle ne veux pas être loin de sa mère. Alors, qu'est-ce qu'elle va faire pour empêcher la mort de sa mère? Est-ce qu'elle va se suicider pour mettre fin à sa vie?

J'attends alors vos commentaires et vos réponses.

N'oubliez pas de voter comme d'habitude, mais surtouuuut commentez.

Je vous aime beaucouuuuup.

À bientôt :*

Un Amour PerduOù les histoires vivent. Découvrez maintenant