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Point de vue : Stiles.

Le spectacle qui s'offre devant moi mêlé à l'odeur âcre de sang qui flotte dans la pièce me donne la nausée

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Le spectacle qui s'offre devant moi mêlé à l'odeur âcre de sang qui flotte dans la pièce me donne la nausée. Même si je suis plutôt pas mal habitué à ce genre de choses depuis ces dernières années, cette scène me met particulièrement mal à l'aise, et pour cause.

- Transpercés. Ils ont été transpercés. Tailladés. Mis en pièces.

Je frisonne aux mots qu'énonce mon amie. Je la soupçonne de penser à la même chose que moi, et j'hésite à prendre la parole pour lui demander son avis. Finalement, je me lance.

- On dirait...

Mais les mots sont bloqués dans ma gorge, remplacé par une brûlure inexplicable. Je la regarde et elle semble comprendre ma détresse, car elle complète ma phrase.

- ...le même massacre qu'on fait les Onis à l'hôpital quand ils étaient contrôlés par le Nogitsune, la blonde vénitienne se retourne vers moi un instant en rajoutant, et pas par toi Stiles.

Je lui souris faiblement pour lui exprimer ma gratitude puis contemple la pièce.

Nous sommes dans un immense hangar, au sud de la ville. Il est moderne, ne date que de quelques années et pourtant, on pourrait dire qu'il est planté là depuis des siècles. La crasse et les corps inanimés se rajoutant aux giclées de sang qui recouvre sol et murs y sont aussi peux être pour quelque chose.

Ouais, sûrement.

- Stiles, est-ce que..., commence Lydia d'une voix qui se veut plus douce qu'accusatrice.

- J'en sais rien Lydia. La coupais-je plus sèchement que je l'aurais voulu.

Je pense qu'elle comprend, car elle ne rétorque rien en retour et n'insiste pas plus. À la place, la Banshee fouille dans son sac et en tire un vieux livre qu'elle me tend avec un air déterminé.

- Vérifie si tu rêves ou si tu ne rêves pas.

- Lydia, c'est complétement ridicule, soufflais-je en attrapant tout de même le livre

La couverture est simple. Tellement simple. Une nuance de pourpre sombre faisant ressortir le contraste avec des lettres couleur d'or, ce qui me fait immédiatement penser à Harry Potter, et aux couleurs de la maison du héros et de ses deux fidèles compagnons. Toutefois, il y a ce titre, que j'arrive clairement à lire. En jetant un coup d'œil à Lydia, je la vois m'observer et m'offrir un large sourire se voulant certainement moqueur, la connaissant.

- Je te l'avais dit, que c'était un livre avant d'être un film.

J'ouvre le livre, pour m'assurer que j'arrive vraiment à lire les mots. Et vérifier par la même occasion que je ne rêve pas. Et aussi pour vérifier que je connais mes Disney.

Never trust a foxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant