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Point de vue : Stiles

Assis sur la table d'opération de la clinique vétérinaire qui sert, en temps normal, de soigner chiens, chats, oiseaux et autres bêtes un peu plus surnaturelles, mon meilleur ami lit encore et encore l'énigme, essayant coûte que coûte, de la résoudre

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Assis sur la table d'opération de la clinique vétérinaire qui sert, en temps normal, de soigner chiens, chats, oiseaux et autres bêtes un peu plus surnaturelles, mon meilleur ami lit encore et encore l'énigme, essayant coûte que coûte, de la résoudre.

- C'est peut-être une allusion à un fait historique ? Hasarda-t-il. Vous avez déjà fait des recherches ?

- Honnêtement, je ne pense pas, intervint la rouquine. Il faut penser comme lui. Ses énigmes ont toujours porté sur des métaphores : la porte entrouverte, l'ombre... N'est-ce pas Stiles ?

Je relève la tête, pour les voir tout deux, les yeux braqués sur moi. Lydia m'a pris au dépourvu et je n'avais franchement pas envie de prendre part à ce débat sur la réponse de cette énigme, trop occupé à penser à l'éventuel retour du Nogitsune que tout le monde croyait mort.

- C'est exact. Lâchai-je non sans un certain grognement

- Lydia a raison.

Je sursaute et me tourne au même moment.

Deaton.

Il a vraiment le chic pour intervenir au bon moment lui. Je me demande si c'est une sorte de sixième sens propre aux druides.

Alors qu'il approche un énorme grimoire de la table pour insister sur le fait qu'aucun évènement comme décrit sur le mot ne s'est vraiment passé, je saute au sol et attrape le bout de papier des mains de Scott, qui se penche pour lire une page où l'on peut distinguer des images qui me font penser au Moyen-Âge. Je vais m'appuyer contre le mur et relit l'énigme pour la je ne sais combientième fois depuis la découverte.

« Deux sœurs jumelles, l'allure fragile quoique pouvant faire disparaître le monde tout d'un coup. »

Je froisse le papier entre mes doigts. Bordel, c'est quoi ce truc ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Je soupire, car hélas on ne le saura qu'au moment où l'on trouvera la réponse à cette devinette idiote. Je me retourne tellement le cerveau que j'en ai mal au crâne, c'est insupportable. Mon esprit est tellement préoccupé par le retour du Nogitsune que je suis totalement replongé dans l'état d'esprit que j'avais il y a un an. Pendant la période où le Nogitsune me possédait et se servait de mon corps d'adolescent pour tuer des innocents.

- T'es sûr que t'es d'accord ?

En relevant les yeux, j'aperçois une tête brune qui me fixe de ses yeux d'Alpha véritable. Il veut faire référence à ce que je lui avais dit au téléphone avant d'arriver ici.

- S'il me possède, c'est la seule façon de le savoir et de l'arrêter, lui dis-je avec un ton se voulant sûr de lui.

- D'accord.

Il grimace alors que je tends les mains pour qu'il m'accroche les chaînes. Ce qui me fait me rappeler les débuts de ces folles aventures, quand c'était moi qui devais accrocher Scott au radiateur qui était alors en pleine crise de loup-garourisme à l'époque. Cette situation inversée me semble comique et je ne peux m'empêcher de ricaner sous cape, Scott le remarque et je vois qu'un sourire apparaît sur son visage, il doit penser à la même chose que moi. Après s'être assuré que mes mains étaient fermement attachées, il m'aide à me relever. J'ai l'impression d'être dans une camisole de chaîne, ce qui est un peu le cas. Nous nous dirigeons dans la pièce annexe de la salle d'opération vétérinaire pour nous retrouver dans une petite salle un peu plus grande que mon armoire, certes, mais petite. Un lit simple trône gentiment dans un coin de la pièce et plusieurs affiches prônant diverses pubs sur des produits pour animaux datant de la fin des années 90 décorent les murs de la salle de repos.

Never trust a foxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant