Chapitre 27

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Gilisnky se tenait devant moi. Je ne savais pas vraiment quoi faire. À la limite j'aurais préféré que n'importe qui d'autre entende ça... Mais pas lui. SURTOUT pas lui. Je me détache violemment de ses mains qui me tenaient fermement les bras.

Moi: Qu'est ce que.. Que tu fais là ?
Jack: Bah on est rentré et j'avais envie de.. Et puis t'as pas besoin de savoir je peux aller où je veux je crois ?
Moi: J't'ai posé une question et toi tu sens obligé de me crier dessus ... Tu me soûle Jack
Jack: j'm'en bat les couilles frère
Moi: Putain mais qu'est ce qui va pas chez toi ?
Jack: c'est Andréa, elle dit ça tout le temps, du coup je le dis aussi
Moi: Ahhhh d'accord ok, et c'est elle aussi qui te rend désagréable ? Ah non ! T'as pas besoin d'elle tu sais très bien le faire tout seul

Je repartis vers les escaliers. Moi qui voulais un moment tranquille, tout ce que j'ai eus c'est une dispute avec l'autre con. SUPER !
Quand je rentre dans ma chambre, il est deja 2:37, et c'est à ce moment là que je calcule comment de temps il me reste à dormir.
Alors 8-2,37 ça fait 5,23. Il me reste 5 heures 23 de sommeil.
Les filles dorment déjà à points fermés quand je me glisse sous ma couverture. Par "les filles" je veux bien dire Maho et Andréa. Madison dort avec Jack; et je ne commenterai pas la situation.

[...]

Moi: Nash, tu peux me passer le Café s'te plait ? ... Merci

À la table, personne ne parlait. Je pense que c'est surtout parce que tout le monde avait la tête dans le cul mdr. Tout le monde sauf Madison et Jack. C'est fou comme certaines personnes peuvent vous faire mettre hors de vous.

Madison: Écoutez-moi tout le monde !

Je restais concentrée sur ma tasse.

Madison: Même les moches !

Je faisais en sorte de ne pas m'énerver. Je savais très bien de qui elle parlait, mais je ne veux pas crier de bon matin c'est pas le moment. Je regardais ma tasse, mon index suivait le rond de cette derrière.

Madison: Ouh Ouh Léa!

Moi: Quoi ? Dis-je sèchement.

Madison: Ta mère t'as jamais appris la politesse?

Alors là je cède. D'où elle parle de ma mère comme ça cette salope ?
Tout le monde s'arrêta net sauf Gilinsky, qui lui, riait de la situation. Il est sincère lui? Je ne sais pas ce qui lui prend. Un jour il va m'embrasser puis celui d'après, rire de quelque chose qui est toujours pour moi dur à avaler.
Je me leva violemment.

Moi: Tu sais quoi ? JE N'EN AI RIEN À FOUTRE DE TA PUTAIN D'ANNONCE.  Au lieu de te préoccuper de moi, garde ton chien en laisse connasse.

Madison: comment tu m'as parlé ? Je te permet pas de me répondre...

Moi: Mais tais-toi, je ne t'ai jamais manqué de respect avec tes parents alors tu vas calmer ta joie avec les miens ok ?!

Je commençais progressivement à bégayer, les mots ne voulaient plus sortir de ma gorge. À chaque bouffé d'oxygène que je prenais, mes poumons se contractaient me créant une douleur insupportable. Je me rasseyais immédiatement. Aaron qui était à côté me parlait lentement.

Aaron: Ça va ? L'écoute pas... Tu sais très bien ce qu'elle essaye de faire.
Moi: non je sais pas et j'en ai marre de recevoir des pics en permanence alors que je n'ai rien demandé à personne.

Je monta dans ma chambre en furie. Je me mis sur un coin du lit en respirant fortement. Quelque chose n'allait pas et me faisait énormément stresser. J'alla dans la salle de bain. Devant le miroir, je regardais mon reflet cherchant désespérément ce qui me faisait sentir ainsi; comme si ma douleur allait sortir de mon corps en une espèce de petit personnage et me dire ce qu'il fallait faire pour la stopper.
Je retenais mon poids sur le lavabo.

Love Me HarderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant