Partie 2

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Partie 2

Aujourd'hui nous sommes le 9 août 2016, ça fait plusieurs mois que l'on s'est parlé, dans quelques semaines c'est la rentrée des classes, Marjène m'a demandé de l'accompagner acheter ses fournitures, j'accepta volontiers, c'est son frère Kaamil qui nous déposera. Nous entrons au E.Leclerc, et son frère Kaamil décida d'y entrer pour faire quelques courses. Kaamil prit ddux caddies, un pour lui et un pour Marjène, elle le prend et le roule, pendant ce temps je suis sur mon nouveau portable, il ne me l'a pas réparé mais il m'a acheté un portable identique au mien, Iphone 5s noir, il a dû vraiment avoir eu peur que Marjène en parle à son frère. Moi, personnellement ça m'arrange. Enfin, revenons au sujet, nous avons au moins prît deux bonnes heures pour faire les courses, j'en ai fait aussi un peu de mon coté. 


Marjène m'a encore soulé avec ses produits pour le visage, les cheveux etc etc ... ce n'est pas que je ne veux pas, mais j'ai pas le temps ni la force d'en faire. Je sais qu'elle veut m'aider mais je préfère qu'elle se consacre sur ses études, c'est la seule chose qui la sortira de ce quartier de merde. Moi, j'en ai pas la foie pour l'instant, cette année me servira à énormément de choses, et de plus j'en ai besoin de prendre le large un peu. 


Nous arrivons enfin au quartier, Kaamil appelle quelques uns de ses amis pour porter les sacs, pour que Marjène et moi ne portions rien, j'aime pas du tout ça, je ne sais pas pourquoi ils font ça, mais sérieusement ils commencent à me gaver, ils me prennent pour je ne sais qui, ils pensent que c'est comme en agissant comme cela que je leur pardonnerai, surtout Kaamil, il se fout clairement de moi, après tout ce qu'il m'a fait, il essaie de se faire pardonner en faisant des choses telles que celles-ci, mais il sait pertinemment que ça ne marchera pas, pourquoi il fait ça ?
Il serai temps que l'on ai une conversation. Il le faut vraiment. 


Nous rangeons les courses puis je ramène les miennes chez moi, puis je les range, et ça frappe à la porte. Je vais pour ouvrir, et j'aperçois Marjène je l'a fait entrer après qu'elle ai retiré ses chaussures.



Marjène- Je dois régler quelques choses j'arrive, dit-elle après avoir regardé son portable. 


Elle se lève de mon lit, puis se dirige vers la sortie. J'enfile un gilet, puis mes baskets et je sors de l'appartement, j'envois un message  à Kaamil, pour qu'il me rejoignes sur notre ancien banc, ce banc, ce fameux banc, il nous réunissait tous ensemble il y a pas plus d'un an, mais les choses ont fait que nos chemins à tous ce sont séparés. Nous étions une belle bande de bras cassées, Kamel, Marjène, Aymen, et moi. Oui, vous avez bien lu, Aymen, je le considérait comme mon frère mais notre relation n'est plus pareille et elle ne le sera plus, c'est le destin. 


J'étais arrivée en première, il y avait seulement quelques lampadaires qui éclairaient furtivement le chemin jusqu'au banc, arrivée à lui, je m'assois et j'attends, une ombre apparaît quelques minutes plus tard. Je lève la tête, c'était bien lui. Il s'assoit à mes côtés en laissant un large espace. 


Moi- Kaamil tu te moques de moi ?

Lui- De quoi tu me parles ?

Moi- Tu sais très bien, ne fait pas semblant.

Lui- Mais sérieusement dit-moi.

Moi- Tu fait comme si il ne s'était rien passé... tu essaies de revenir vers moi ...

Lui- Mais y'a quoi de mal ? Je comprend pas, j'essaie de me faire pardonner.

Moi- C'est pas de cette façon que tu y arrivera, tu le sais toi même.

Lui- Je... Je sais... mais tu le sais toi aussi.

Moi- Bien évidemment que je sais mais j'en veux pas, et tu connait la raison, la raison pour laquelle ça ne deviendra plus comme avant.

Lui- Mais, tu m'accuses à tort...

Moi- *en le coupant* Nan, je ne t'accuses pas à tort, c'est seulement la vérité, et c'est la seule, c'est de ta faute et celle des autres mecs, si... si... .


Je ne pus retenir mes larmes de couler, avant que je m'effondre, j'essuie mes larmes avec ma manche droite, puis je lève la tête en sa direction, il me regardait, avec un regard triste, j'en veux pas de a pitié, garde-là pour toi. 


Moi- Arrête de vouloir revenir vers moi, toi et les autres, je veux plus rien à voir à faire avec vous, c'est de votre faite si... si... il... est plus...

Lui- Je... te fais pas de mal, ne prononce pas, ce que tu penses. 


Je me dirige rapidement vers chez moi, je ressers ma capuche sur ma tête, je baisse la tête et je passe dans le hall pour rejoindre mon palier, j'ouvre la porte, je retire mes chaussures, je les range puis je m'assois sur le canapé, en prenant la télécommande en même temps, je zappe pendant plusieurs minutes, jusqu'à tomber sur un épisode de dragon ball z, le moment où Vegeta, qui est sous l'emprise de la sorcellerie de Babidi, se sacrifie pour son fils, Trunks. Majin Vegeta, à préférer sauver son fils, mes larmes coulèrent les unes après les autres. Pourquoi ne pas avoir réagi de la même manière, sauver sa famille, ce n'est pas comme si ils allaient en mourir tous, mais je rêve beaucoup trop, mais quand il est venu leur demander de l'aide, ils n'ont pas bougés le petit doigt, je...je... 


Les larmes coulent de plus en plus, je commence soudainement à suffoquer légèrement, quand je me sens partir...














Vous en avez pensez quoi ?

J'espère qu'il vous aura plût, prenez soin de vous mes belles ❤️.

« MUSE »   en RéécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant