Gaël se réveilla avec difficulté, gardant les yeux fermés, attrapant ses lunettes noires posaient sur sa table de chevet avant de les ouvrir. Elle regarda l'heure avant de soupirer et de se lever. Dans l'appartement désert qu'elle occupait, un froid s'était installé, lui donnant envie de retourner sous sa couverture. La jeune fille se prépara un chocolat avant de partir en cours. L'étudiante arriva à sa classe ou elle prit place, regardant dehors sans même daigner suivre le cours. La journée se finit assez vite et elle n'avait qu'une hâte retrouver sa solitude entre ses quatre murs ou elle se sentait en totale sécurité. Elle rentra assez tard et les rues commencer a être désert, laissant ses bruits de pas couvrir le silence lorsqu'elle entendit un petit bruit dans une ruelle. Gaël hésitante prit son courage à deux mains et alla dans la ruelle, son cœur bâtant a toute vitesse. Elle y vit un garçon blessé à l'épaule, elle l'aida à se relever malgré ses plaintes. Arrivé chez elle, la jeune fille alla cherchait de quoi le soigner.
- Pourquoi tu m'aide? demanda le jeune homme a Gaël.
- Je...je sais pas. répondit la jeune fille rougissante.
- Tu as sûrement une idée derrière la tête. lui dit il froidement.
- Non....je veux juste t'aider. annonça t'elle en souriant.Le jeune homme grimaça de douleur lorsqu'elle se mît a serrer le bandage puis elle s'éloigna souriante. Elle prit la chemise noire du jeune homme qui était déchiré et le laissa un moment, cherchant un vêtement convenable dans son armoire. Le jeune homme profita de se moment de solitude pour se lever et visiter un peu les lieux. Il ne trouva aucune photo de la jeune fille et seule des romans et des livres de cours se trouver sur les étagères de la pièce. Il eut alors un frisson face à cette pièce qui ressemblait plus à une prison qu'à un endroit où vivre. Gaël revint alors un t-shirt noire dans les mains qui rentra parfaitement au garçon. Il lui sourit et commença à partir lorsque l'étudiante le retint par le bras.
- Tu...tu peux rester un peu....c'est rare que je ramène quelqu'un. dit elle rougissante.
- Alors c'est ça. annonça le jeune homme.
- Qu...Quoi? fit Gaël surprise.
- Tu m'as aidé parce que tu te sentais seule. reprit il en souriant.Elle détourna alors son regard honteux, lorsqu'elle sentit une main lui ébouriffer les cheveux. Le jeune homme prit alors place sur le canapé et se présenta.
- Je m'appelle Éthane et toi? fit le jeune homme pour détendre l'atmosphère.
- Ga.....Gaël. bégaya la jeune fille le rouge lui montant aux joues.
La jeune fille était heureuse et souriante d'avoir de la compagnie dans cette salle vide la plus part du temps. Regardant la fille de haut en bas, elle avait les cheveux noir corbeau qui boucler merveilleusement, ses lèvres fines et rosé, semblaient délicate, sa peau blanche semblait douce et ses yeux cacher par ses lunettes étaient mystérieusement attirant. Éthane sourit alors face à ses joues qui s'empourprèrent légèrement et débuta la conversation.
- Pourquoi tu porte des lunettes? demanda t-il curieux.
- Je....c'est difficile à expliquer. dit Gaël.
- Tu préfères ne pas en parler. fit le jeune homme soupirant.Elle hocha la tête et le regarda sourire puis hocher les épaules. Il grimaça de douleur et s'allongea, fermant les yeux et dormit sans même s'en rendre compte. Elle laissa alors son invité dans le salon et alla se coucher dans sa chambre. Lorsque la jeune fille sentit les rayons du soleil traversé la fenêtre et réchauffer ses joues, elle attrapa alors ses lunettes noir et les mirent avant de se lever joyeuse. Elle arriva dans le salon et son sourire disparu lorsqu'elle vit le salon vide. Elle soupira de tristesse, reprenant alors sa vie monotone, remplit de solitude.
Elle retourna a l'école, regardant une fois de plus par la fenêtre puis soupira d'ennui, faisant réagir le professeur.
- Si vous vous ennuyez pendant mon cours, la porte vous est grande ouverte mademoiselle. dit l'adulte en colère.
- Désolé, monsieur. répondit la jeune fille honteuse, sous les critiques des autres élèves.Le bruit se calma alors peu à peu, laissant place au silence dans lequel se faisait entendre la voix du professeur. Le temps passa peu à peu et leurs cœurs furent comblés lorsque sonna enfin la fin du supplice. Gaël resta alors seule dans la classe, pensive avant de finalement se décider à sortir, surprise du temps qui s'était écoulé. Sur le chemin du retour, elle fut de nouveau plonger dans ses pensées puis elle s'arrêta devant la rue ou elle avait trouvé Éthane. Son pied eut à peine traversée l'obscurité qu'elle fut tiré à l'intérieur. Son corps disparu alors tirer au fond de la ruelle éclairer par des rayons de soleil faisant tomber ses lunettes aux passage. Elle ferma alors les yeux de toutes ses forces et se concentra sur les voix qu'elle entendait.
- Pourquoi elle ferme les yeux? demanda l'une d'elle.
- Je sais pas, elle à peur. répondit une autre.
- La ferme vous deux compte a toi, je t'ordonne d'ouvrir les yeux. fit alors une voix dominante.Elle hocha la tête, ses cordes vocale ne pouvant émettre de son, figés par la peur. Elle sentit alors un bras empoignant au cou, l'empêchant presque de respirer. Gaël sentit alors une douleur la prendre au ventre, sûrement dût a un cou puis le silence se brisa sous une voix qui lui sembla familière.
- Je peux savoir ce que vous faites? demanda la voix qui réchauffa son cœur.
- C'est pas tes affaires. répondit sèchement la voix dominante.Elle sentit alors son corps tomber à terre et l'air arriver de nouveau à ses poumons. Plusieurs cris se fit entendre avant de disparaître dans des pas rapide et bruyant. Une main se posa alors sur sa tête ébouriffant de nouveau ses cheveux.
- C'est bon, ils sont partit. dit la voix se voulant rassurante.
- Merci...j'ai....j'ai besoin de mes lunettes, tu pourrais...commença Gaël gentiment.
- Oui mais a une condition, que tu me dises pourquoi tu as besoin de tes lunettes coupa le jeune homme.
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Enfant de Méduse
Teen FictionGaël est une fille timide et asociale, que la plus part des personnes trouve bizarre. Elle porte des lunettes qu'elle n'enlève jamais et n'a aucun amis préférant la solitude. Se faisant harceler par les filles de sa classe, un jour la blague étant p...