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- Laquelle?
- Que vous ... Pardon je dois répondre.

    D'un coup son visage se crispa, il paya l'addition. Mais les seuls mots que j'ai eu le temps de capter sont " Oui, j'arrive tout de suite ". Je paniquais, car, pour la première fois je le voyais angoisser. Je voulais le réconforter, le prendre dans mes bras. Mais qui suis-je?

- Vous êtes en voiture? Me demanda t-il.
- Je vais appeler mon chauffeur.
- Ce n'est pas la peine, je vous dépose.
- Mais vous n'êtes pas pressé?
- Ne vous inquiétez pas, vous êtes sur ma route.

    Comme un gentleman, il m'ouvra la portière de sa Mercedes Bens. Le long du trajet s'effectua dans un silence confortable. J'ai dû somnoler, car une caresse sur ma joue me ramena sur terre.

- On discutera de notre accord, la prochaine fois. maintenant, j'ai une urgence, je dois y aller.
- Ce n'est pas trop grave j'espère?
- Je peux gérer.
- Merci. Passez une bonne nuit Mr. Smith.
- A vous de même, une agréable nuit Mlle Delanie.

    Une fois arrivée au pas de la porte, je croyais qu'il allait partir, mais il attendit jusqu'à ce que je rentre dans la maison.

- Tu les as eues? Me demanda Cia d'une voix surexciter.
- Non! Cia
- Je croyais que tu allais faire tout ton possible, pour les récupérer.
- Je n'ai jamais été magicienne. Tu sais ça au moins?
- Bon ok! Mais j'ai tellement peur ...
- Chut, chut, viens .

    Comme à chaque fois, que Cia déprimait, je lui donnais un câlin qui l'apaisait à l'instant.

- Au lit mon bébé, il se fait tard.
- Ah ne m'appelle pas comme ça.
- Bonne nuit Cia.
- Bonne nuit. Grogna-t-elle.

    A force de penser à lui, j'ai fini par attraper le pays des rêves.

- Bonjour père.
- Bonjour ma fille. Je t'ai pas entendu rentrer hier soir.
- Tu me surveilles père?
- OH! QUE NON MA FILLE. Dit-il avec moquerie.
- Bonjour Léthy-Cia.
- Bonjour mère.

    Je n'arrivais pas à capter, pourquoi mes parents étaient si joyeux ce matin. D'habitude ils sont si froids, qu'on dirait qu'ils n'ont plus d'âme, qu'ils ont cessé de vivre. Ils se lancèrent des regards espiègles. La dernière fois que je les avais vu ainsi, c'était le jour où Cia leur avait présenté son petit ami "Comme il faut".

- Tu comptais nous en parler quand?
- Pardon mère je ne te suis pas.
- De ton futur époux. Répondit mon père
- Mais ...
- Je sais que tu crains peut-être notre réaction concernant le choix que tu ferais à l'avenir. Mais, je ne pense pas que tu dois avoir honte. Dit ma mère sur un ton de reproche.
- Mais de quoi vous me parlez ?
- Léthy-Cia! Cesse de nous berner, nous ne méritons pas encore la retraite. Et Dieu merci on peut encore lire et tu sais ça! Tiens, lis par toi même! Mon père me tendit le journal tout en colère et se leva de la table.

D'après vous que dit ce fameux journal?
Merci de lire ma fiction.
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Au nom de ma soeur [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant