Au nom de ma soeur [En Réécriture]

I

- Pardon!?
- Je t'en supplie, imagine ce qui va se passer si mère l'apprend. Encore moins papa, il me tuera.
- Nom de Dieu, dis-moi que ce n'est pas vrai.
- Pourquoi te mentirai-je?
- Tu te démerdes, je ne peux rien faire.
- Non! Tu ne peux pas m'abandonner.
- Oh! Cia, que vais-je faire de toi?
- M'aider, fais en sorte que ses choses là, disparaissent.
- Permets-moi de rigoler, je ne suis pas magicienne.
- S'il-te-plait sœurette.
- Bon Dieu de Bon Dieu, peux-tu m'expliquer comment tu t'es trouvée dans ce pétrin?
- Je t'ai tout expliqué, il y a quelques minutes.
- Tu n'as pas touché à la drogue j'espère?
- Bien sûr que NON! Pour qui tu me prends?
- Pour celle qui se trouve toujours dans la merde.
- Tu vas m'aider?

Je ne crois pas que c'est de la tolérance le fait que j'aide toujours ma sœur. Là encore, je ne peux pas l'abandonner, car si nos parents apprenaient cette histoire. Ce serait la fin de leur vie. Je ne peux pas la lâcher, c'est l'unique sœur que j'ai, et dans une famille on s'entraide.

- Je ne te promets rien, mais je vais essayer.
- Oh! Merci! Sœurette.
- Attends! Rappelle toi bien de cela, c'est la dernière fois que je t'aide. La prochaine fois tu te dérouilleras toute seule. Combien de fois, j'ai répété cette même phrase à Cia.
- D'accord sœurette j'ai compris.

Malgré ses 21 ans, elle n'avait jamais compris, qu'elle grandissait, qu'elle devenait adulte, et qu'elle devait assumer ses responsabilités.

- Maintenant, j'ai du boulot.
- Oh oui, merci sœurette à plus.
- Au revoir Cia. Soupirais-je.

Je faisais des cent pas, dans mon bureau, sans vraiment savoir comment j'allais résoudre ce problème. Le pire, notre mère et notre père rentrent dans deux jours. Donc, je n'ai que demain devant moi.