VII

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Dédicacé à butterflykn à l'occasion de son anniversaire "Bonne fête mon amie" désolée pour ce cadeau en retard.
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    De la même manière qu'elle était rentrée, elle ressortait de la même façon, en faisant beaucoup plus de dégât.

- Léthy-Ciah, enfin tu es rentrée, félicitation sœurette. Mais tu aurais pu me présenter mon beau-frère. Me dit Cia sur un ton de reproche.
- Cia, s'il-te-plait...
- Il te les a données? Me coupa t-elle.
- NON! M'énervais-je à la fin.
- Oh! Pourquoi!?
- Il m'a demandé de l'épouser en échange.
- Mais, ce n'est pas mauvaise cette proposition.
- Pardon Cia!?
- Tu n'as qu'à l'épouser et tout rentrera dans l'ordre.
- Ta réponse est honteuse, et même impertinente.
- Mais...
- Il n'y a pas de "Mais", car tu ne vois que ta petite personne.

    Je sais que s'est interdite de claquer la porte à la maison, mais j'ai plus dix ans pour obéir de la tête aux pieds aux règlements. Je me demande, comment Cia a pu devenir aussi égoïste. Et qu'est-ce qu'il y a d'aussi dangereux sur ces photos? Qu'est-ce-qui pourrait être pire, que la fois où Cia se droguait? Oui, il y a 3 ans de cela, qu'elle avait commencé à cette soirée chez Nick, son soi-disant "petit ami". Qui lui conseillait cette substance comme un moyen de voyager plus rapidement, sans aucun souci. Mais, ce qu'il ne lui avait pas dit, c'est qu'elle pourrait rendre une petite visite au tyran qui n'épargne personne au plus vite qu'elle ne le croyait. Cette même nouvelle avait causé un infarctus à mère.

- Bonjour Léthy.
- Bonjour Dolorès. Passe-moi un doliprane s'il-te-plait car, j'ai une forte migraine.
- Je le vois ma chérie, tes yeux sont cousus et tu bavais. Tu as eu une nuit mouvementée?
- On peut le dire.
- Ce n'est pas la peine de descendre mon cœur, je t'apporte ton petit déjeuner.
- Merci Dodo, tu sais que je t'aime.
- Depuis vingt-cinq ans, je n'entends que cette chanson dès qu'on vous annonce, qu'on vous apporte le petit déjeuner au lit. Dit-elle en souriant.
- Mme Perrier grondais-je, je meurs de faim.
- Attends 5 secondes ma fifille.

    Je sirotais tranquillement un bon café dans le salon, quand la porte sonna.

- Mlle Léthy-Ciah, il y a un paquet au nom des Delanie, sans destinataire, je vous le donne? Me demanda Armel, une de nos jeunes employés.
- Oui passe le moi.

    Qui a pu envoyer un si joli paquet, sans nom? Mais ce que j'ai vu, m'indiqua tout de suite de qui il s'agissait. Il y avait sur la photo, ma sœur accompagnée d'un jeune homme, dont la physionomie me rappelait bizarrement quelqu'un. Je pouvais les distinguer vaguement, car la photo n'était pas trop nette, de même pour l'endroit, mais j'avais ce pressentiment de déjà-vu. Enfin de compte, on peut dire que c'est un homme de parole, de plus, il l'avait accompagnée d'une petite carte "J'en ai plusieurs de ces petites choses à ma disposition, qui pourraient vous éclaircie sur la vie de votre fille. En cas de curiosité, je vous ferai part, d'autres photos, ainsi que mon adresse et mon numéro, afin que nous puissions prendre contact".

    Comme mon père me l'avait si bien dit un jour "Dans une famille, quand l'un mange une banane, et que ça passe mal, c'est toute la famille qui se trouve à l'hôpital pour la désintoxication". Ce jour-là, je n'avais pas compris, mais quand Cia grandissait, je comprenais l'ampleur de ses paroles.

- En définitif, on peut dire que vous ne savez pas frapper aux portes.
- Je vous épouse.
- Pardon, je vous ai mal entendu.
- Je suis prête à vous épouser, quand vous le voulez.
- Ah! Vous avez eu mon colis. Dit-il d'une voix remplie de sarcasme.
- Oui! Maintenant vous fixez une date.
- Je suis sûr qu'il y a quelque chose que tu n'as pas saisi.
- C'est quoi alors?
- Vous deviendrez ma femme dans tous les sens du terme.

Hum! Hum! Voici! Voilà!
Alors qu'est-ce-que notre chère Léthy-Ciah va répondre à ça?
J'attends vos commentaires.

Au nom de ma soeur [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant