Four

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Voilà le chapitre tant attendue

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In this house where I grew up

With cosy chair and broken cups

Memories piled up to the ceiling

Can they tell what I'm feeling

I know this house outside and in

But three birds fly upon my skin

Lay my head down in the darkness

Like so many nights before this

In this bed where I rest

I'm homeless

This house I know best

But I'm homeless

My hunger it grows

And it won't let me go

And it burns in my chest

I'm homeless

Homeless, sans maison. Voilà ce que je crains, me faire virez de chez moi si mon père venais à l'apprendre. Si il venait à apprendre ma grossesse non désiré j'étais littéralement dans la merde. Déjà que mon frère pète un câble, et veut encadrer León dans un mur. Alors comment réagiras mon père ? Moi qui suis sa PETITE PRINCESSE PRESIEUSE de 5 ans. Je risquais la mort, il fallait que convainque Fédé de ce la fermer. Mais comment ? Est-ce que lui crier Shut up au visage suffirais ? Non.

Je rentrais du médecin. J'étais la voiture de Fédé, qu'il avait eu pour ses 18 ans. Le silence régner seul une ligne de radio passer des chansons du moment –ou pas- Il n'avait quasi pas ouvert la bouche depuis sa vision de mes écographie, j'étais enceinte de 9 semaines, soit j'avais encore 1 mois pour décider –ou non- sur mon avortement. Depuis puis il avait juste marmonné des phrases du genre : « -Je vais encadrer ce fils de... », « -Je vais lui refaire le portrais, puis lui niquer ça... » Ou encore : « -Comment peut-on mettre une fille aussi innocente que Vilù enceinte, putaint de merde elle à 17 ans ! » Innocente ? Moi ? Si mes calculs sont bons, la foi qui a causée ce cauchemar remonte à une nuit suivant une soirée, j'avais signalée à mon père que je dormais chez Fran, et j'étais allez chez mon ex copain. Cette nuit-là jetait légèrement bourré, pas assez pour me causer un trou noir, mais assez pour ne plus me contrôler, je lui avais littéralement sauté dessus puis l'avais supplié, puis convaincu de coucher avec moi, puis, il avait céder à mon caprice contre son gré. Cette nuit la protection c'était cédé, je n'étais pas trop inquiète, surement à cause de ma gueule de bois, mais j'avais comme même pris la pilule du lendemain afin de n'avoir aucune mauvaise surprise. C'est pour cela que cette grossesse ne m'avait jamais vraiment traversé présent...

-On est arrivé ! –s'exclama mon frère mécontent.

-Fédé, attend !

-Quoi ?! –dit-il sur un ton désagréable.

-Pour Papa...

-Je ne lui dirais rien.

-Merci

-C'est pas pour toi que fais cela, c'est pour moi. Je n'ai pas envie de me sentir comme une balance ou un espion qui doit ramener toute ses informations sur sa sœur à son père.

-Pourquoi t'es fâché ?

-Tu te fous de ma gueule !

-... ?

-Violetta t'es enceinte !

-C'est pas ma faute, c'est celle de León !

-Arrête de jouer les victimes ! S'il te plait t'a plus 5 ans malgré ce que PAPA peut faire croire, t'es plus une enfant ! Tu vas avoir un gosse alors, ce serais peut-être le moment de grandir un peu tu ne crois pas ? Tu pourrais devenir un peux plus responsable, et assumer tes erreurs !

Sur ce je sors de la voiture en claquant la porte, il avait raison. J'étais tout autant fautive que Leon dans cette histoire malheureusement. Je me l'étais avoué –déjà cela- mais pas question de le dire à qui conque, je n'assume généralement jamais mes erreurs je ne veux pas passer pour la méchante ou la stupide. En rentrant je remarquai Francesca sur le canapé.

-Fran ?

-Ah Vilù, enfin ! Ca fait une heure que je suis ici !

-Quesque tu fais là ?

-Je me faisais du souci pour toi je te signal ! Aller on va dans ta chambre !

Une fois arrivé dans la chambre nous nous pausions sur mon lit.

-Alors ?

-Quoi ?

-Quesque tu as ?

-Comment ça ?

-Eh bien tu es bien allé chez le médecin non ?

-Ah oui, c'est rien juste le stress, il e m'a pas donné de médoc mais si je sens un moment de stress je dois m'allonger sur mon lit...

-Vilù tu ne me dit pas tout, ou pire même tu me mens !

-Vilù ?

-Mmm...

-Je peux te confier un truc ?

-Vas y.

- Ca ne fait pas très longtemps que je suis sûr à 100%, et j'attendais d'être sûr pour...

-Vas droit au but.

-Je suis Bi.

-Hein ?

-Je suis Bisexuelle.

-Donc tu...

-J'aime les hommes et les femmes.

-Et tu vois quelqu'un en ce moment ?

-Oui.

-C'est...

-Une fille, elle s'appelle Juanita et elle est vendeuse chez Lush.

-Ça fait combien de temps ?

-1 mois.

-Je suis enceinte.

-Je sais.

-Comment ?

-Tu avais tous les symptômes d'une femme enceinte, à moins que tu nous fasses une grossesse nerveuse, ce qui m'étonnerais car ce n'arrive qu'aux femmes qui veulent absolument une grossesse, ce qui n'est pas ton cas je crois ?

-Non.

-De combien de temps ?

-9 semaines, dis-je en me mettant à pleurer.

Je sortis les écographies de mon sac et le lui donna.

-Et León ?

-Quoi León ?

-Tu dois lui dire tu sais.

-Nan !

-Vilu !

-Pourquoi ?

-Car c'est le père du Bébé, je me trompe ?

-Nan.

-Alors quoi que tu fasses avec ce gosse, il aura le droit de donner son avis. Tu as réfléchit à l'avortement ?

-Légèrement.

-Et... ?

-Non je ne crois pas, écoute il y a une chose que je ne t'ai jamais dîtes à propos de ma mère.

-Quoi ?

-Ma mère à mener sa première grossesse à 15 ans.

-Avec German ?

-Non avec son copain de l'époque : Fabien.

-Elle à mener sa grossesse à termes ?

-Oui, un petit garçon. Qu'elle a donné à un couple gay, « La pire erreur de sa vie ! » -citais-je de son journal. Elle l'a regretté toute sa vie. Jusqu'à sa mort, et je pense que si elle était à elle me conseillerait de ne pas faire la même erreur qu'elle et de garder ce bébé. Car tu vois je ne veux faire une dépression comme elle a fait après son accouchement, et je sais que mon père ne voudras pas me sortir d'une dépression noire comme il l'a fait avec ma mère : Je vais garder le bébé.

Childish ResponsabilityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant