J'ai sans doute tourner les yeux un instants vers les avions qui décollait à travers la baie vitrée. Un jumbo-jet basculait sur ses roues arrière ,des panache de fumée noire dans son sillage. Un deuxième a pris sa place sur la piste d'envol. Tu a dû procéder drôlement vite et je me demande si tu as eu recours à une technique particulière pour détourner l'attention des gens ou si personnes ne s'intéressait à toi de toutes façon. C'était probablement de la poudre, un petite quantité cependant. Elle devait avoir l'aspect du sucre, le goût n'étais pas différent.
J'ai tourné la tête et t'ai vu revenir vers la table, évitant adroitement les gens armés de tasse qui surgissait devant toi. Tu n'en n'a regardé aucun, tu n'avais d'yeux que pour moi. Peut-être est ce la raison pour laquelle personne ne s'est aperçu de rien. Tu te déplaçait comme un chasseur, à pas feutrée , le long de la rangée de plantes en plastique, frayant un passage pour arriver jusqu'à moi. Tu as posé deux café sur la table, tu en as poussé un dans ma direction et tu n'as pas touché à l'autre. Je t'ai détaillé, tu étais beau, d'une beauté frustre, mais tu étais plus âgé que je ne pensais. Franchement trop pour que je traîne en ta compagnie. Tu devais avoir 20 ou 25 ans, peut-être plus . De loin, quand je t'avais vu dans la file d'embarquement, je t'avais trouvé petit et mince, du même gabarit que les jeunes de 18 ans de mon lycée. Mais, de prêt, j'ai remarqué tes bras robuste et hallés , ton visage buriné, ta peau terre de Sienne.
-Je m'appelle Ty, tu as dit.
Tu as détourner les yeux instant, puis tu es revenu à moi et tu m'as tendu la main. J'ai senti tes doigts chauds lors ce que tu as tenu la mienne dans la serrer . J'ai noté que tu me lever un sourcil et compris ce que tu attendais.
- Gemma, ai-je dit sans réfléchir
Tu as hocher la tête comme si tu le savais déjà mais c'était sans doute le cas, bien sûr.
- Où sont tes parents?
-Ils sont a la porte d'embarquement , ils m'attendent . Je leur ai dit que je ne tarderais pas,ai-je ajouté soudain sur mes gardes. Que je prenais juste un café.
Tu a retrousser les lèvres et laisse échapper un petit rire.
- Le vol par quand?
- Dans une heure.
- Et il va où?
- Au Vietnam.
Tu as été impressionné. Je t'ai souri , sans doute pour la première fois.
- Ma mère y passe son temps ,ai-je préciser. Elle est conservatrice , un genres d'artistes qui collectionne au lieu de peindre.
Je ne sais pas pourquoi je me suis cru obliger de donner des explications. Sans doute l'habitude avec les camarades de classes qui posaient des questions sans savoir.
- Ton père?
- Il est agent de change.
- Costumes trois-pièces,j'imagine.
- Quelque chose comme ça. Très ennuyeux de s'occuper de l'argent des autres , contrairement a ce qu'il dit .
Je commençais à raconter n'importe quoi, j'ai bu une gorgée de café pour me faire taire. En sirotant mon café, je me suis aperçue que tu transpirais à la racine des cheveux. Je ne voyais pas comment tu pouvais avoir chaud, car l'air conditionné nous soufflait directement dessus. Tes yeux parcouraient fébrilement les alentours, sans toujours pouvoir croiser les miens. Cette nervosité t'a fait paraître timide, tu ne m'en as plu que d'avantage. Mais il y avait toujours ce quelque chose en toi qui continuait de rôder dans ma mémoire.-Alors, c'est quoi, ce que tu veux faire? Avoir un boulot comme ton père? Voyager comme ta mère?
J'ai haussé les épaules.
- Alors, c'est quoi, ce que tu veux faire? Avoir un boulot comme ton père? Voyager comme ta mère?
J'ai haussé les épaules.
- C'est ce qu'ils aimeraient, je ne sais pas. Rien ne m'attire vraiment.
- Ça manque de sens?
- Ouais, peut-être. Ils ne font que collectionner des trucs. Mon père, l'argent des autres et ma mère, les tableaux des autres. Ils ne produisent rien par eux- mêmes.
J'ai détourné les yeux, je détestais parler du travail de mes parents. On en avait discuté pendant le vol, maman était intarissable sur les tableaux qu'elle comptait acheter au Vietnam. C'était donc le dernier sujet que j'avais envie d'aborder. Tu t'es à nouveau moqué de moi, ta voix haletante, la cuillère en équilibre parfait sur ton pouce, suspendue en l'air comme par magie. Je continuais de me demander si c'était vraiment une bonne chose de rester en ta compagnie. Mais c'était bizarre, tu sais, j'avais l'impression de pouvoir tout te dire. Je l'aurais sans doute fait si je n'avais eu la gorge aussi serrée. J'ai souvent souhaité que les choses en soient restées là, à ton sourire, à mes nerfs à fleur de peau.
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Je sais c'est un peu long , il n'y a pas encore beaucoup de dialogue mais sa arrive bientot😉
Merci a ceux qui lisent et qui votent , ca prouve que c'est un bon livre...
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Lettre à mon ravisseur
RandomÇa s'est passé comme ça. J'ai été volée dans un aéroport. Enlevée à tout ce que je connaissais, Tout ce qui était ma vie. Parachuté dans le sable et la chaleur. Tu me voulais pour longtemps. Et tu voulais que je t'aime. Ceci est mon histoire. Un...