Chapitre 7: Rencontre Véridique

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Aujourd'hui, en cette soirée d'automne, je marche tranquillement dans une ruelle abandonnée. Les idées noirs et le coeur lourd, je trouve enfin ce que je cherchais: le bar dénommé : " The Blue Dog".
"-Avec un nom pareil, je me demande comment ils attirent la clientèle... "pensais je.
Je reste un moment dans l'ombre. La rue est sombre, et j'arrive à apercevoir encore, quelques âmes égarées, soûl, claudiquant, sans réel but.
Je me trouve en face de ce fameux bar où je devais retrouvé mes..."potes".
Je me décide à y rentrer, mais avant de pousser le battant de la porte, j'observe la vieille bâtisse, qui compter trois étages: de vieux volets en bois, pourris par les ans, une grande baie vitrée crasseuse, au rez de chaussée, empêchant quiconque de l'extérieur de pouvoir voir l'intérieur, la bâtisse était colorée d'un rouge délavé et d'une enseigne comportant un chien bleu et le nom du bar.
Une pancarte était installée à l'entrée, où il y a avait décris à la craie, les différents plats du jour.
Je mis la main sur la poignée crasseuse et j'entrai à l'intérieur.

~ ~ ~ ~
Refermant la porte derrière moi, je pose mon regard sur le comptoir. Le barman discutait avec l'un des clients, assis sur une chaise rehausser. Des tables rondes se situées dans la pièce, avec à leurs côtés, des chaises de bois, où certains clients attablés, buvaient et rigolaient.
Je ne mis pas longtemps à trouver mes compares. Situés au fond de la salle, une boisson alcoolisée à la main.
Je descendis les quelques marches qui me séparé de la salle, pour me dirigeais vers eux.
Quand Bufford m'aperçut, il s'écria de joie et m'invite donc à sa table.
- Maintenant que nous sommes tous là, nous allons pouvoir discuté sérieusement les gars...
Sa voix trop soûl, me paraissait un peu trop sérieuse. Alors que je l'écoutais d'une oreille discrète, une autre personne rentra dans le bar.
Habillée de noir, ses docs martens de la même couleur, lui donnée un air de motarde. Sous son grand manteau noir, elle gardait sa capuche sur la tête.
Cette nouvelle entrer, me porta à la curiosité de découvrir qui pouvait se cacher sous ce masque.
Un homme ou bien une femme ?
A cet instant, je ne saurais dire. Tout ce que je réussi à discerner de cette personne, ce fût ses yeux noirs glacées.
L'inconnu s'installe au comptoir et commande une bière. Je détourne mon regard pour le reposer sur les nouveaux venus, qui firent sonner la petite clochette accrochée à la porte.
Eux non plus n'avait pas l'air très sympathique.
Tous habillés en costard noir mais sans cravate, avec des visages dures d'inexpressions, vides de tout sentiments. Leurs globes oculaires étaient noir, vide à l'intérieur.
J'eus soudain un mauvais pressentiment...

~ ~ ~ ~
L'ambiance devint tendue. Les six hommes qui venaient de rentrer s'avancèrent vers notre table. Plus personne ne parler. Même le pianiste se trouvant non loin du comptoir, s'arrêta de jouer.
Bufford se retrourna pour faire face à ses nouveaux perturbateurs, quand il les aperçut, je vis une légère peur passer à travers ses yeux. Et le fait que l'alcool se trouve dans son sang n'arrange rien. Je devais être le seul à notre table, à ne pas avoir le cerveau liquéfié par l'hypnose de la boisson.
Alors, Bufford se leva pour faire face à l'un des hommes qui s'avançait vers lui:
- Qu'est ce que vous foutez là !? S'écria t-il.
L'homme le regarda droit dans les yeux (même si j'avais l'impression qu'il n'en avait pas) et lui rétorqua de sa voix glaciale, sortant comme d'outre tombe:
- Allons Bufford. C'est comme ceci que tu accueil tes... collaborateurs. Siffla t-il entre ses dents.
- Dégagez ! Ici, c'est mon territoire, alors du vent ! Répliqua Bufford.
L'homme eu un rire, ressemblant au son strident d'un serpent, avant d'attraper Bufford par le col et de le plaquer violemment sur la table.
- Je veux mon argent Bufford !
Avant que ce dernier n'est le temps de répondre, les gars de notre bande se jetèrent sur les cinqs autres hommes qui accompagnés le premier, tandis que moi, je décollais une droite formidable dans la mâchoire de celui qui avait menacé Bufford.
Ne l'ayant pas vue venir, il se la prit de plein fouet, et il tomba à la renverse.
- Belle droite Kings. Merci. Me dit Bufford en se redressant, prêt à se battre aux côtés des nôtres.

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