Chapitre 8: Prisonnier d'un amour perdu

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Un carnage...
Ma maison...
Mes parents...
Pourquoi ?
Pourquoi !!!!!!!!!

~ ~ ~ ~
Quelques heures plus tôt...

Je m'étais évanoui pendant la transportation, assez étrange de mon sauveur, ou devrais je dire, ma sauveuse.
Alors que j'entrouve légèrement les yeux, je commence à regarder mon environnement: je me trouvais actuellement sur un lit de fortune, avec des draps d'une couleur douteuse.
Je relevai le torse, pour m'asseoir en tailleur sur le lit. Alors que mes yeux s'habituent à l'obscurité, j'aperçois non loin de moi, une table, une armoire, une chaise et une porte.
"- La sortie" pensa automatiquement mon cerveau.
Puis ma conscience réagit:
"- Mais... Où suis-je ?"
Je remarque également une petite fenêtre, trop étroite hélas, pour que je puisse mis faufiler.
Peu décidé à trouver la réponse à ma dernière question, je restais un moment à méditer sur les événements au bar.
Une bagarre qui a finie en massacre, une mort en approche et un sauvetage "in extremis".
"- Et qui est cette fille ? Une tueuse à gage ?"
A cette pensée, je déglutis.
"- Bon Joe. Si tu veux sortir, va falloir te bouger les fesses !" M'encouragai-je.
Alors, je me levai précautionneusement, et vu pendant quelques secondes, la terre tanguer autour de moi. Une fois les tournis passés, je me dirigeai vers la seule sortie de la pièce.
Avant de poser ma main sur la poignée, je me demandais si elle était ouverte.
"-Aller empoigne la au lieu de réfléchir Joe !" Me lança une petite voix dans ma tête.
Alors, j'appuie sur la poignée et j'entendis un léger déclic avant de la pousser, et d'avoir une vue sur un immense couloir, plongé dans le noir.

~ ~ ~ ~

J'avance prudemment, pas à pas, de peur de faire trop de bruit, qui risquerait de dévoiler ma présence.
Mes yeux maintenant habitués à l'obscurité, discernaient d'autres portes fermés. Je passai devant trois d'entre elles, avant d'apercevoir une lumière, émanant d'une porte plus loin, ouverte sur ma droite.
Quand je me retournai pour observer mon avancé, je remarquai, quand réalité, le couloir était étroit mais pas très long.
Aux aguets, mes pas calculés, et touts mes sens en alerte, me donnais l'impression d'être dans un mauvais James Bond.
Une fois à porter de la porte, qui était légèrement ouverte, je me glissai contre le mur pour ne pas être vu.
Je regardai furtivement vers le fond du couloir, opposé à l'endroit d'où je venais, qui semblait être ouvert sur une porte avec l'inscription: WC.
"- C'est pas par là que je vais réussir à sortir..." ironisais je.
"- Bon, essayons d'être discret, pour voir s'il y a quelqu'un à l'intérieur de la pièce. " commençais à réfléchir.
Alors, je me mettais à plat ventre sur le mur, pour disposé ma tête et mes yeux, à la vue de la pièce éclairée.

~ ~ ~ ~
Tout d'abord, je constate que cette pièce, sert de salon.
Des sofas vieux et usées étaient disposées en carré autour d'une petite table ronde. En face, une télévision allumée sur une chaîne de télé-reportage. A ma gauche, une petite cuisine et à ma droite, un petit corridor, avec la porte d'entrée, et à la droite de la porte d'entrée, une grosse étagère, remplit de papiers et de gros livres.
"- Ou est ce que j'ai atteris ?" Me questionnais je.
Puis, ne remarquant pas une âme qui vive, je sortis de ma cachette, et me dirigeai vers la porte, quand, sortant de nul part, une voix m'apostrophe:
- Et où tu vas comme ça ?
Je me retournais vivement, pour voir dans l'ombre d'une fenêtre, assise sur son rebord, une personne aiguisant un couteau.
"- Mais d'où elle sort ?! Je ne l'avais pas vu !"
Restant dans la pénombre, je ne distinguais pas bien son visage, ne réussissant à ne voir d'elle, que ses cheveux noirs jais.
- Qui êtes vous ? Demandais je apeuré.
Et là, elle sortit de l'ombre que lui procurait la fenêtre et je pus agréablement l'observer:

Ses yeux d'un bleu ciel intense, me regardèrent d'abord avec indifférence, pour ensuite, me jauger (du regard).
Comme je l'avais vu, ses cheveux de jais, tombaient jusque sur ses seins, légèrement ondulés.
Ses lèvres rosées, petites et pulpeuses, rendaient un charme enfantin sur son visage. Son nez légèrement pointu, et arrondit, se mouvait parfaitement sur son visage.
Alors que je posais mon regard dans le sien, il se durcit instantanément:
- Je suis ton salut.

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