Chapitre 8 : Impossible !

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Point de vue normal (Iliane).


- Que... Comment... Tu dois te tromper de personnes !

- Non non, tu es bien l'unique descendante officielle d'Aphrodite ! Tu as ses yeux.

Aucun humain ne connaissait l'existence des dieux. Ce devait être une bonne blague... Mais pourquoi cette impression de déjà-vu ? Ce visage ne mettait pas inconnu !
Je plissai les yeux, inspectant de la tête aux pieds celle qui me faisait face.
Elle avait de longs cheveux noirs, et de grands yeux bleus dont la couleur me rappelait quelque chose... Une étrange couleur, bleue et changeante comme l'océan... Océan. Comme le regard profond de Poséidon.
Une fille du dieu de la mer.

- Océane ?

Un sourire naquit sur le visage de mon interlocutrice. Alors, c'était bien son nom.

- Tu as réussi à te rappeler de mon nom ! Maintenant, es ce que tu te rappelles de quand nous nous étions connues ?

Je secouai la tête, désolée. Je ne me rappelai pas grand-chose de mon enfance, un peu comme si elle avait été partiellement effacée.
Je me souvenais des sourires de ma mère, de ma première rentrée des classes, de ma rencontre avec Camille et Sam, et d'autres images plus joyeuses que les autres. Et c'était ça, le problème.
Ce n'était que des images heureuses.

Une enfance était parsemée de petits bonheurs, certes, mais il y avait toujours une part d'ombre. Et cette part-là, je ne l'avais pas.

Je l'avais toujours su, que quelque chose en moi clochait, mais me voir cette réalité jetée à la figure par cette Océane... C'était encore moins appréciable.

- Désolée, je ne me rappelle plus de toi.

- Ha oui ? murmura t'elle. Et si je te rafraîchissais la mémoire ?

- Je ne comprends...

- Juste un nom : Axel.

Elle ne m'avait révélé qu'un seul mot. Je ne devrai pas y faire attention. Passer mon chemin était la meilleure solution. Mais une étrange force m'en empêchait. Et puis, le nom Axel avait une étrange sonorité.
Je cherchais, mais en vain, ma mémoire était fermement gardée.

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Point de vue d'Océane.

- Iliane... Axel... Et moi. Tu ne te souviens de rien, n'est-ce pas ?

Je voyais à son visage fermé qu'elle ne se souvenait plus de rien, et qu'elle ne chercherait pas à en savoir plus sur notre passé commun.
J'étais écoeurée. La Iliane d'autrefois se serait souvenue de tout. De nos jeux, nos bonheurs, nos erreurs... Ainsi que de l'accident.
Mais cette Iliane, celle de notre enfance, douce et faible au point qu'Axel et moi devions la protéger, avait disparu. Que s'était t'il passé pour qu'elle oublie tout ?

- Iliane, tu ne te rappelles vraiment pas d'Axel ?

- Je t'aies déjà dit que non, soupira t'elle. Maintenant, je dois aller en cours. Salut !

Non, il fallait qu'elle attende. Elle devait se souvenir. Ce n'était pas pour moi que je tentai en vain de la prévenir. Ce pouvoir si puissant qu'elle avait déployé cette nuit-là, elle l'avait oublié en même temps que l'accident.

Et si elle ne s'en rappelait pas, il en profiterait. Et pas pour de bonnes intentions.

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Point de vue normal (Iliane).

- Mademoiselle Etidor, l'année vient à peine de commencer et vous arrivez déjà en retard ?

Free Star : Coeur de déesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant