Monsieur le professeur Tome I (Réécriture)

Premier jour d'un élève

Putain de merde, je suis en retard pour mon premier cours de la journée : l'histoire. J'enfile un jean qui me fait des belles fesses bien fermed, une chemise bûcheron et une paire de vans. J'attrape ensuite mon sac de cours et mon Samsung.

Oh pardon j'ai oublié de me présenter... Je m'appelle Andrew Harrington et j'ai dix-huit ans. À quoi je ressemble ? Et bien je suis châtain avec des cheveux mi-longs et de grands yeux bleu iceberg.
Je suis encore plus en retard, je sors en vitesse et cours jusqu'à l'arrêt de bus pour aller à l'université située à vingt minutes de chez moi.

Quand j'arrive dans la salle de cours, je me retrouve devant une centaine d'élèves qui me regardent tous.
-Excusez moi de mon retard, j'ai eu un problème de transport, dis-je.
-Installez-vous rapidement, répondit le professeur.
Je m'installe assez rapidement au deuxième rang, à côté d'un jeune homme aux cheveux blonds habillé d'un pull à col roulé bleu. Je sors mon ordinateur et mon livre que j'ouvre à la page affichée au tableau noir.
-Je vais me présenter rapidement avant de commencer notre cours qui durera quatre heures. Je ferai une pause au bout de deux heures, afin de souffler un peu. Donc je suis Monsieur Harrap mais vous pouvez m'appeler Harrap ou professeur, nous dit le professeur.

Après ce petit discours, le cours commence avec un petit QCM d'une vingtaine de questions pour voir notre niveau. On rend les feuilles puis le professeur nous pose différentes questions qui ne suivent pas forcément un ordre chronologique. Harrap me regarde puis me demande de me lever, ce que je fis.
-Bien, pourrais-tu me donner deux dates qui ont changé la face du monde au vingtième siècle ?
-La chute du mur de Berlin qui indique la chute de L'URSS le 9 novembre 1989 et l'invasion de l'Allemagne nazie en Pologne, ce qui a déclenché la seconde guerre mondiale le 1er septembre 1939, répondis-je en restant debout.
-Très bien tu peux te rasseoir sur ta chaise, reprit-il. Ton voisin maintenant ! Peux-tu me donner la date de la mort de Churchill ? demanda mon professeur se tournant vers le blond jeune homme.
-Churchill est mort le 24 janvier 1965 après un accident vasculaire cérébral dans son château, reprit-il en s'installant sur la chaise.
-Bravo cette année j'ai deux bons élèves sur cent, reprit le professeur.
Un toc toc résonne dans l'amphithéâtre, le professeur ouvre la porte et nous voyons la doyenne entrer dans l'amphithéâtre, se place devant nous et réclame le silence.
- J'ai rajouté un cours supplémentaire qui est obligatoire. C'est la philosophie, il y aura une trentaine d'élèves et vous aurez cette matière deux heures par semaine. J'en ai rien à foutre que vous soyez contents ou non car c'est moi qui décide bande de petits cons, cria la doyenne en partant.

Elle est tellement bien roulée avec cette jupe haute et volante. Et puis son décolleté qui est juste parfait pour plonger son regard. Elle est vraiment séduisante, si j'étais hétérosexuel, j'en aurais fait mon quatre heure.
Après l'intervention de la jeune femme colérique, le cours reprit et le professeur recommença avec ses questions de culture générale. Il ne me posa aucune autre question. Par contre mon voisin apparemment bavard, se faisait réprimander toutes les dix minutes.

C'est enfin la fin du cours, je range mes affaires dans mon sac de cours que je jette sur mon épaule et sors de l'amphithéâtre. Je prends ensuite la direction de la bibliothèque pour prendre quelques livres pour ma lecture personnelle.
Quand j'ouvre la porte de la bibliothèque, je me cogne contre quelqu'un. Je relève la tête et vois un homme aux cheveux presque rasés avec un regard froid ou même glacial. Il est d'ailleurs très grand et imposant : il doit bien faire un mètre quatre-vingt dix. Je n'arrivais plus à bouger en le voyant, comme s'il pouvait lire en moi : j'ai l'impression de l'avoir déjà connu.
Après cela il me contourne et reprend sa route. J'entre dans la bibliothèque et prends quelques livres de grands auteurs mais je ne trouve pas un des livres que je cherchais. Je décide donc me diriger vers la bibliothécaire.
-Excusez-moi de vous déranger, mais je ne trouve pas ce livre, dis-je en tendant mon bout de papier.
-Attendez je vais regarder dans la base de données, reprit-elle en le prenant dans sa main.
Je regarde l'horloge qui m'indique treize heures, je pose les autres livres sur le comptoir et regarde cette magnifique jeune femme taper sur son ordinateur. Elle relève la tête et me regarde en rougissant, c'est vrai qu'elle est pas mal avec ce débardeur blanc limite transparent.
-Il a été emprunté, il y a vingt minutes par un professeur de philosophie, m'informa la bibliothécaire.
-Quand ramène-t-il le livre? Demandai-je en me penchant sur le comptoir.
-Et bien les professeurs peuvent garder les ouvrages plus longtemps, et celui-ci, il doit le rendre dans deux mois, me répondit-elle.
-C'est dans longtemps, me plaignis-je en lui donnant les livres que j'emprunte pour le mois.

Elle enregistre mes livres, puis me les tend. Je les mets dans mes bras et pars en direction de mon appartement. Je sors du bâtiment de la bibliothèque quand je croise de nouveau cet homme aux yeux glacial qui, je suppose, est le professeur de philosophie. J'essaie de le rattraper pour lui demander le livre mais le temps que j'arrive à lui, il était déjà parti dans sa voiture de sport vintage. Fait chier, pensai-je. Je me mis alors en route vers l'arrêt de bus.

J'arrive assez rapidement à mon appartement qui a une surface d'environ quarante mètres carré. J'ai pu l'acheter avec l'héritage de mes parents, qui sont morts il y a deux ans maintenant.
Je fais toujours paraître que je vais bien mais ce n'est pas vraiment le cas, depuis leur mort. Le plus difficile c'est quand arrivent les fêtes de fin d'année, les anniversaires et le jour de l'accident.
Je pose mon sac sur le canapé, je m'installe devant la fenêtre pour regarder la vie qui s'agite dans la rue et dans le quartier. C'est une ville de pluie, un peu comme moi, dans mon âme. Je prends mon ordinateur et l'ouvre, je me retrouve rapidement sur le site de l'université sur lequel on peut discuter avec ses camarades de classe, ou autres élèves et même parler avec ses professeurs. Je parcours les photos des professeurs et je tombe sur celle du jeune philosophe aux yeux glacials. Il est vraiment pas mal sur cette photo... Andrew arrête, c'est ton professeur, pensais-je. Je prends mon courage à deux mains et appuie avec ma souris tactile sur le logo mail de la page du professeur.

À: Monsieur.Fords...gmail.com
De: Harrington.Andrew...gmail.com

Objet: Bonjour

Bonjour M.Fords,
Je suis élève à l'université dans laquelle vous travaillez. Aujourd'hui, je suis allé à la bibliothèque pour emprunter un livre de philosophie mais il s'avère que vous étiez plus rapide que moi ! Je souhaiterais savoir si je pouvais avoir cet ouvrage rapidement.

Cordialement.
Passez une bonne fin de journée.

Après avoir envoyé le mail, je me sens complètement stressé à l'idée qu'il risque de ne pas me répondre. Je pose donc mon ordinateur sur la table basse située devant moi et prends un des livres que j'avais posés sur le canapé.
Après avoir lu un petit moment, je pose le livre regarde ma montre qui m'indique vingt heure. Le temps passe vraiment vite quand on lit un livre... Je regarde deux minutes mon ordinateur et constate que j'ai reçu la réponse dans ma boîte mail :

À: Harrington.Andrew
...gmail.com
De: Monsieur.Fords...gmail.com

Objet: Bonsoir

Je viens de voir votre mail, je ne peux vous le passer car je vais l'utiliser dans mon cours prochainement.

Cordialement.
Passez une bonne fin de soirée également.

M.Fords

《Je veux ce putain de livre》.