Chapitre2: Partie1

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vous semble, car en trois ans, tout bascule en une heure.

<<Pourquoi est-ce toujours l'homme qui doit se
contrôler?>>

Axel TREGUOR

*

Tout commença quand cette nuit là, le sommeil de Léticia fut peuplé de rêves plus étranges les uns que les autres. Elle n'aurait pas relater en détail lorsqu'elle se reveilla le lendemain matin, conplètement entortillée dans sa couette, mais elle se rapelait que Célio on était le personnage principal, et qu'il se dégageait de chacun d'eux d'un vague sentiment de malaise. Mais à la lumière de la conscience, il prit un nom: la peur, peur de ce qui allait arriver maintenant que Célio et elle s'étaient mis en couple. Apres le baiser qu'ils avaient échangé en classe, sans doute vroudait-il aller plus loin? Tout comme elle d'ailleurs mais elle l'aimait...
Ensuite, combien de temps leur relation durerait-elle? Une semaine? Un mois? Un an? Et apres que lui resterait-il? Des nuits entières à pleurer sur ses souvenirs. Elle en avait déjà fait l'expérience après sa rupture avec Axel. Elle ne voulait pas souffrir de nouveau.

*

Pendant ce temps, à la tombé de l'astre du jour, une fois son déjeuner pris, Jéssica décida de nettoyer sa chambre de fond en comble. Elle en avait bien besoin et au moins elle s'occuperait et son week-end sera moins long. Balayage, époussetage, néttoyage des vitre de sa fenêtre; tout y passa... Puis pendant que sa femme de ménage fesait la léssive, elle y envoya tous ses habits.
Elle avait presque terminé l'orsqu'elle entendit son téléphone sonner dans la chambre de Léticia.
Léticia: c'est Axel!
Jéssica sentit son coeur bondir dans sa poitrine. C'était le moment de guarder la tête froide, elle comprenait pas, ils étaient ensemble depuis tres longtemps mais elle ressentait toujours se frisson à l'approche de Axel et a l'écoute de son nom.
Jéssica: bonjour, Axel.
Elle se félicitat intérieurement du calme de sa voix.
Axel: il fait très beau, alors j'ai pensé que tu aimerais partir en pic-nic dans le parc de mon père...
Jéssica: j'en serai ravie! <<avec un enthousiasme non dissimulé>>. j'adore cet endroit.
Axel: dans ce cas je passe te prendre dans quinze minutes.
Quinze minutes! Jéssica baissa les yeux sur le pyjama qu'elle portait. Elle ne serait jamais prête, d'autant que tout ses vêtements corrects étaient dans le tambour de la machine à laver. Quelle idée aussi d'avoir décidé de tout néttoyer d'un coup. Il ne lui restait plus que ce jean noir qu'elle avait mis de côté, le trouvant trop court.
À peine eut-elle raccroché qu'elle se précipita dans sa chambre et courrut à sa garde-robe. Le jean était bien là, soigneusement plié. Mais dès qu'elle se glissa dedans, il se transforma en pantacourt; elle se senti encore plus élancée que l'orsqu'elle l'avait éssayé pour la derniere fois. Elle avait dû prendre quelque centimètre depuis.
Qu'à cela ne tienne, elle n'avait plus qu'a enfiler un
T-shirt par dessus. Une fois de plus, il ne lui restait plus que cet horrible body rose à fleur bleue et verte qu'elle s'étonait encore d'avoir acheté. Un coup de sonette intérrompit ses méditations vestimentaires. L'heure des éssayages était terminé. Il ne lui restait plus qu'a trouver un sweat-shirt qui cacherait par la même occasion son T-shirt; ou plutôt, non!
Ce sweat à rayure arc-en-ciel? Au point ou elle en était, autant jouer à fond la carte de la couleur!
Quand elle arriva dans le salon où Léticia avait fait rentrer Axel, ce dernier haussa les sourcils.
Axel: tu veux me mettre à l'épreuve? <<avec un sourire amusé>>
Jéssica: pardon?
Axel: tes vêtements...
Jéssica prit son air le plus innocent.
Jéssica: eh bien? qu'y a-t-il? tu n'aime pas les couleurs?
Axel pencha sa tête sur le côté, d'un air comique.
Axel: en général, si...
Jéssica: mais j'ai l'air d'un clown. c'est ce que tu pense, ne nie pas! c'est écrit sur ton visage.
Axel:alors tu doit peut être mettre des lunettes de soleil...
Jéssica: des lunettes de soleil?
Axel: pour ne pas risquer d'être reconnu.
Jéssica voulut le fusiller du reguard, mais elle éclata de rire avant.
Il mit un bras autour de ses épaules.
Axel: viens..., <<en riant lui aussi>>
Dehors, un soleil accablant brillait dans le ciel et il fesait chaud à en fendre; mais Axel demanda à son chauffeur d'allumer la climatisation des qu'ils montèrent dans la voiture.
Ils prirent la RN1 (route nationale numéro un), puis traversèrent le petit village de Liambou et bufuquèrent vers Hinda.
Le simple fait de se retrouver assise à côté de lui dans cet habitacle douillet et feutré avait suffi à plonger Jéssica dans une douce torpeur. Elle rêvait que ce trajet ne finisse jamais.
Jéssica: ce que j'aime dans cette région du Congo c'est qu'on se trouve loin de la ville, <<admirant le contour des collines qui se découpaient contre le ciel bleu>> on se sent tout d'un coup libre, comme regénéré
Axel: c'est vrai. je viens souvent ici lorsque je suis tendu. la paix qui se dégage de ce paysage m'aide à recouvrer une certaine sérénité. je me sens alors plus fort pour affronter les dures réalités de l'école.
Jéssica lui lança un reguard à la dérobé, envahi par un sentiment de bien-être. Ce n'était pas la première fois qu'ils se découvraient une sensibilité commune.
La circulation étant, fluide, ils ne mirent qu'une demie heure pour atteindre le parc. La voiture se gara sur une des places du parking.
Axel: veus-tu faire un tour à cheval? <<en ouvrant la portière à Jéssica>>
Jéssica: pas particulièrement, je préfère marché le long de la rivière.
Axel: tu es bien la première femme de la famille qui ne demande pas qu'a faire du gualop
<<de la famille?>> à l'entendre, on aurait presque pu croire qu'ils étaient marié, songea Jéssica, submergée par une vague tristesse.
Mais, elle la chassa presque aussitôt.
Elle ne devrait pas laisser ses états d'âme tenir cette journée.
Jéssica: en fait, ton problème <<d'un air malicieux>> c'est que, nous sommes ensemble depuis pratiquement un an et demi mais tu ne me connais pas assez
Axel: très juste! peut-être parceque dans cette période nous avons rompu plusieurs fois, mais j'ai la ferme intention d'y remédier.
Il voulut déposer un bref baiser sur ses lèvres, mais elle s'écarta lègerement.
Axel: que se passe t-il? <<d'un ton contrarié>>
Jéssica: rien
Axel: tu ne sais pas mentir, Jéssica
Jéssica: éh bien...
Comment lui faire comprendre qu'elle voulait savoir où elle allait? Le temps où l'on demandait aux garçons si leurs intentions étaient honorables était révolu depuis longtemps. Pourtant, c'était bien la question éssentielle.
Axel l'envellopa d'un tendre sourire comme s'il avait deviné la nature de son problème.
Axel: je veux passer plus de temps avec toi. Beaucoup plus... <<d'une voix sensuelle>> Et cela loins des ragots de l'école.
Il passa le doigt sous le menton de la jeune fille et l'embrassa avec une infinie douceur.
Axel: je sais que j'ai été con plusieurs fois, mais fait moi confiance et ça ne se reproduira plus.
Jéssica: comment veux-tu que je te fasses confiance si tu ne cesse de me tromper?
Axel: je serais me montrer patient Jéssica.
Ensuite, main dans la main, à l'instar de tous les amoureux, ils flânèrent le long de la rivière tout en bavardant.
Ce que Jéssica préférait, c'était lorsque Axel passait un bras autour de son épaule et qu'elle se laisait aller contre lui en savourant leur complicité retrouvée. Ils déjeunèrent sur le circuit d'équitation, sur une pelouse toute verte couvrant sur un hectar, d'où l'on avait une très belle vue sur les collines et les forêts verdoyante spécifique au beau pays qui est le Congo.
Le menu fut sans doute excellent; tout à son bonheur, Jessica prêta à peine attention à ce qui se trouvait dans son assiette.
Tout ayant une fin, ils prirent le chemin du retour. Axel la raccompagna jusque chez elle.
Jéssica: C'était magnifique, merci!
<<pendant qu'ils atteignirent son portail >>.
Axel: De rien, <<doucement>> En revanche tu peux me remercier en me donnant un baiser.
En reponse, Jéssica lui offrit ses lèvres et ce qui n'aurait dû être qu'un bref baiser d'au revoir, s'éternisa. Elle se serra contre lui, passant une main derrière sa nuque pour le sentir plus près.
Ce n'était pas une simple attirance physique que lui dictait ces gestes. C'était l'amour. Au bout d'un moment, Axel l'écarta doucement de lui.
Axel: Ce n'est pas juste, <<d'une voix rauque>>. Pourquoi est ce toujours l'homme qui doit se contrôler?
Jéssica décrocha un sourire mutin.
Jéssica: Je voulais justement mesurer ta capacité de résistance.
Axel: Evite de la mettre trop souvent à l'épreuve. C'est un conseil que je te donne.
Jéssica: J'essairai de m'en souvenir. Mais je ne te garantis rien...
Axel déposa une pluie de baiser sur le visage de la jeune fille, puis il la relâcha, visiblement à contre coeur.
Axel: Je ferais mieux d'y aller.
Jéssica devina qu'elle n'aurait eu qu'un mots à dire pour qu'il reste. Dieu seul sait si la tentation fut forte, mais elle resista.
Elle écouta les pas d'Axel s'éloigner sur le bitume, puis ferma doucement son portail, un sourire rêveur aux lèvres.

#VDL: vie de lycéenOù les histoires vivent. Découvrez maintenant