Hotel for two

Chapitre 4

PDV. Inconnu:

J'ouvre doucement mes yeux, quand je remarquai Le Chien me lécher, oui je l'appelle Le Chien. Je trouve les noms comme Rocky ou Vicky à vomir dessus. Je connais Le Chien il y a dix ans, on a grandi ensemble et c'est ma seule famille. J'efface les mauvais souvenirs qui commençaient à hanter mes pensées. Je me lève enfin et me lave. Je sors de la douche, le petit-déjeuner est servi. Je sors au balcon boire mon café bien chaud. De vilain nuages gris me gâchent la vue et n'annoncent rien de bon.

Brad: Jeune maître, rentrez vous habiller, vous risquez d'attraper froid.

Moi: Ça va aller, Brad.

Brad: Vous n'allez pas vous décidez à prendre vos repas avec votre famille un jour?

Je ne perds pas de temps pour considérer l'idée. Je répondais par un simple: Pas pour l'instant.

Brad: Pensez-y comme une opportunité...

Moi: Brad. Le coupai-je en grognant.

Je me dirige vers mon dressing pour me mettre quelque chose sur le dos. Je ne veux plus écouter Brad, je connais cette chanson, Brad a beau être proche de moi, ni lui ni personne d'autre ne pourra changer l'horrible image que j'ai de mon père. Mais Brad reste un serviteur loyal et appliqué dans son travail, je le connais également dès le jour où je suis venu au monde. C'est le genre qui offre de l'attention et l'affection sans trop le montrer. Je pense qu'il est grand temps qu'il rencontre des filles, il est beaucoup trop sérieux. En gros, c'est le seul à qui j'adresse la parole ici.

J'enfile rapidement un t-shirt, et capuchon et une paire de jean noir, enfin je mets mes chaussure et retourne à la chambre. Brad est toujours là.

Brad: Vous devez vous rendre à la réunion aujourd'hui pour régler quelques détails au sujet de l'hôtel.

Moi: Quel hôtel?

Brad: Votre premier pas dans le parcours de votre père afin d'accéder au siège présidentiel de l'empire.

Moi: Ah. C'est quoi son nom déjà? Demandai-je nonchalamment.

Brad: Pearl hôtel, jeune maître.

Moi: D'accord, j'y passerai plus tard.

Brad: 18h, le rendez-vous aura lieu à 18h. Me rappela t-il.

Moi: C'est bon, j'y serai.

Je fis un pas hors de cette prison et respire un bon coup, je pris la voiture et me dirigeai quelque part, n'importe où... Samedi après midi, aucun de mes copains ne répond à mes appels, ils sont surement à la bourre.

L'hôtel. je vais y aller faire un tour le temps que ces cons se réveillent. Je m'arrête au bout du boulevard. Je me précipite doucement vers l'entrée, le regard baissé. Le pire serait que quelqu'un me reconnaisse.

Je m'arrête net devant la réception en levant la tête. Quelque chose me dit que cet endroit m'est familier, c'est bizarre puisque je ne suis jamais venu ici. Par contre, la petite fontaine en plein milieu de l'harmonieux mariage entre l'époque ancienne et les temps modernes contemporains mis en valeur par un thème blanc et noir et une légère retouche de couleurs aussi froide l'une que l'autre, ne me déplaît pas. Je ne regrette pas entièrement cet hôtel en fin de compte. Il faut que je me bouge de là avant de croiser quelqu'un.

Je pris l'ascenseur. Une silhouette sort rapidement de l'engin de laissant derrière elle qu'un doux parfum. Je clique sur le dernier étage histoire de voir à quoi ressemble la vue de là haut. J'allais franchir une large porte qui indiquait un café sur la terrasse quand mon regard se riva sur une porte entrouverte au fond du couloir. Un petit coup d'oeil ne fera aucun mal. Je poussa le chariot de linge et me permit d'entrer, par chance il n'y avait personne.

C'est un peu le bazar mais j'avoue que la vue n'est pas mal. Je m'empresse de sortir du bâtiment, l'image de cette chambre encore dans mes pensée. Il commence à se faire tard. J'envoie rapidement un message à Brad à propos de cette suite, j'envisage de m'y installer.

Mon téléphone sonne, l'écran affichait Harry. Il vient de se réveiller ou quoi? Je ne réponds pas, je suis tout près de chez lui, j'y vais de toute façon. Je me gare et entre dans sa maison. La première chose que j'aperçus était une jolie demoiselle descendant de l'étage, elle fila timidement vers la cuisine. Harry descend quelque seconde après.Tout s'explique à présent. Je le dévisage.

Moi: On s'en remet vite apparemment.

Harry: Ta gueule, c'est la nouvelle femme de ménage. Son visage s'assombrit quelque peu.

Moi: Si tu le dis. J'hausse les épaules.

Harry: Il y a une une fête ce soir, tu viens?

Moi: Je sais pas, j'ai cette foutue réunion plus tard à propos de l'hôtel.

Harry: Sérieux? Ton père insiste encore pour que tu sois part de ce merdier? Il s'arrêta un moment pour laisser échapper un rire. Je sais même pas ce que tu vas lui ajouter à ses affaires, t'es nul. Je lui jette un regard noir.

Je regarde ma montre. Putain, je vais être en retard et Brad va gueuler.

Moi: T'aurais pas un costard par hasard? Il me regarda comme un alien.

Harry: Toi? Porter un costard? Alors tu prends les choses en main pour de bon? Comme je suis fière de toi mon chéri. Il fit mine d'un parent en effaçant une larme inexistante au coin de ses yeux. Un vrai con lui alors. C'est vrai je déteste porter des costard mais encore Brad va me faire la morale. Harry remarqua que je m'amusais pas, alors il se leva finalement. Je vais t'en chercher un tout de suite. Ma mère m'en a fait une collection, je les mets rarement; je les hais tout autant que toi.

Je partis à la réunion sans perdre plus de temps. À vrai dire c'était ennuyeux au début, mais le vendeur de l'hôtel s'est avéré être de très bonne compagnie. Il est difficile de trouver des personnes qui ont réussi leurs vies aussi... Comment dire? Aussi humain.

Il m'a raconté comment sa vie avait si brutalement changé, comment il est devenu de homme d'affaires célèbre à chômeur endetté, et enfin comment la vie a été amèrement injuste envers lui quand tout le monde lui a tourné le dos. Il m'a fait part de ses projets d'avenir et comment il allait se rattraper, mais pour l'instant il n'avait aucun choix autre que prendre la fuite.

Après avoir signé quelques papiers dont le contrat de vente, on a réglé quelques brefs détails finalisants tel que sa demande de ne pas toucher au personnel ni à la suite impériale. Visiblement Pearl comptait beaucoup pour lui.

J'accepte. Son histoire m'a surprennent touché, je sentis le besoin de l'aider, même si ça ne me ressemble pas du tout. Vers la fin de la réunion, chacun de nous prit son propre chemin. C'était assez de sentiments pour une journée.

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Je suis vraiment désolée, ça fait déjà deux mois que je n'ai pas écrit de chapitre. Mais avec la rentrée et les examens, c'est pas trop la joie. Merci de lire ma fiction et de votez si le chapitre vous plait. Laissez moi vos avis sur la fictions si possible. Excusez moi pour les fautes. J'avais remarqué que mes chapitres étaient courts, alors cette fois ci, j'ai un peu allongé. Bonne lecture.