Chapitre 10

321 31 8
                                    

Je n'en reviens pas, il nous a claqué la porte au nez. J'allai pour ouvrir la porte mais Marie eu le temps de me retenir, je me débattais de mieux que je pouvais mais je n'y arrivais pas. Je voulais la sortir de cette enfer, la protéger, la prendre dans mes bras, je voulais la sortir de là. Je fondais en larme dans ses bras, elle passa un bras par-dessus mes épaules et nous rentrons à la maison. Arrivé à la maison je me défis de ses bras, lança un regard noir à mon père qui était étalé sur le canapé et monta dans ma chambre. Je ne fermai pas la porte car j'entendais des pas venir, c'était Marie. Je m'assis sur le lit et elle fit de même.
Je la regardai pour qu'elle commence.

- Marc a été mon premier amour, on s'est connu au lycée. Je devais avoir seize ans. On est sorti à peu près six mois ensemble, j'ai toujours cru que j'allai passer le restant de mes jours avec lui, me marié, avoir une famille avec lui. Puis les choses on déraper quand il a voulu passer au chose sérieuse, si tu vois ce que je veux dire. Je hochai la tête pour lui faire comprendre que oui. Euh, j-je suis tombé enceinte, je paniquais, je ne savais pas si je devais garder ça pour moi où alors le lui dire. J'ai donc décidé de le lui dire, il m'a promis de rester, et il est resté. Mes parents eux l'on pas vraiment bien prit, en même temps votre fille de seize ans tombe enceinte, ce n'est pas vraiment la joie.
Le jour de l'accouchement, les parents de Marc ont pris ma fille disant que je ne saurais m'occuper d'un enfant, parce que je suis une fille irresponsable. Mes parents n'ont rien dis, ils étaient même d'accord. Depuis ce jour, je n'ai plus revu, ni Marc, ni ma fille. Termina Marie, alors qu'une larme descendait le long de sa joue. Je m'empressai de l'essuyer et de la prendre dans mes bras.

- Mais si ça s'trouve il sait où elle est, non ?

- Oui mais...

- C'est super tu pourras la voir, la serrer dans tes bras et tout. Dis-je avec plein d'enthousiasme.

- Eh bien...hum. Elle était hésitante et regardai un peu partout, fuit-elle mon regard ?

- Quesque ce passe ? Dis-je assez inquiète.

- Je...hm, ma fille a à présent vingt ans. Et si je la retrouve, elle va sûrement m'en vouloir.

- Pourquoi penses-tu ça ?

- Parce que je l'ai abandonnée.

- Mais non, pas du tout. On ne t'a pas laissé le choix, en aucun cas tu la abandonné.

- Je m'en veux tellement.

- On va la retrouver.

Je lui souris mais le perd au moment où je repense à la scène d'il y a quelque minute. On ne peut pas toujours sortir quelqu'un du pétrin, on ne peut pas toujours l'aider. Eh bien moi je le veux, je veux aider Roxane parce que... Je l'aime. Comment Marie peut-elle laisser ça passer ? Elle a bien vu que Roxane n'allai pas bien. Elle l'a vu, non ?

- Tu l'a vu ? Tu l'a vu qu'elle n'était pas bien ? Tu l'a vu qu'elle avait les yeux rouges et gonflés parce qu'elle pleurait ? Lui dis-je alors que je regardais dois devant moi.

- Alex, me dit-elle en soupirant, on ne peut rien faire.

- Bien sûr que l'on peut. Si l'on veut on peut, et moi je le veux, je veux aider Roxane parce que je l'aime et... Je m'arrêtai voyant mon père dans l'encadrement de la porte.
Je pourrais lui sortir le truc du genre " ce n'est pas ce que tu quoi, je peux tout t'expliquer".
1. Ça ne marchera pas.
2. C'est exactement ce qu'il croit.

Je n'étais rienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant