Même si nous sommes finis, aime-moi encore...

Chapitre 8: Brèves discussions, rêves et Bill lance les dés.

Hey! J'ai mis le turbo pour écrire ce chapitre, ayant une soudaine montée d'inspiration. J'ai réalisé qu'on n'avait pas eu beaucoup de scènes Bill/Candice mais de scènes de leur passé. Alors je vous en propose une en flash back/rêve. Ce chapitre contient une scène mettant en scène un rapport sexuel décrit. Ce n'est pas vulgairement écrit, j'emploie des termes français et neutres. Si ça ne vous plait pas, vous n'êtes pas obligez de lire (zappez simplement ces lignes...).

Je suis contente de ce chapitre, on avance doucement mais surement. Je l'ai corrigé du mieux que je pouvais, si vous trouez des fautes, n'hésitez pas à me les signaler en commentaires. J'espère que vous apprécierez ce chapitre!

Bonne lecture!

Fléadora

-Oh non...

Bill était dans l'encadrement de la porte. Le couloir du bus étant étroit, il n'offrait aucune possibilité de sortie. Candice comprit qu'il avait probablement entendu un bon bout de la conversation et que si elle, désirait l'écourter, lui avait clairement en tête de la poursuivre.

Il la regardait sans la lâcher des yeux. C'était comme s'il gravait sa silhouette dans sa mémoire et dans les moindres détails.

Cependant, les pensées de Candice étaient bien trop occupées par la phrase de Bill pour qu'elle s'en rende compte. Assumer sa fugue? Elle l'avait assumée puisqu'elle avait appelé Alessandra et qu'elle avait tout avoué. Que devait-elle faire de plus?

-Assumer ma fugue Bill? C'est déjà fait. Tu veux que je fasse quoi de plus.

Elle se serait voulue plus agressive mais elle avait promis de faire des efforts aux trois autres garçons et elle ne comptait pas rompre cette promesse. Elle c'était donc montrée relativement neutre.

-Bah tu sais, ne pas nous accuser de ressasser le passé. Parce que le passé tu ne peux pas l'effacer en partant d'un pays pour un autre. Tu peux aussi avouer que t'as fugué sur un coup de tête et que t'as toujours fait mine de rien parce que rien jusqu'ici ne te rappelait ta maison. Ceux que tu as aimés. Tes amis, ta famille...

Il aurait pu continuer un moment si la voix cassante de Candice ne l'avait pas coupé vivement.

-Regretter ma famille? Pour regretter quelque chose Bill, il faut l'avoir eu! Et j'en ai jamais eu de famille!

-Tu t'es persuadée de quelque chose Candice! Ta famille avait beau être dysfonctionnelle, elle t'aimait plus que tout et elle aurait tout fait pour toi! Et ça, ce n'était un secret pour personne!

Leurs tons étaient montés, Bill n'était plus avachi contre la porte mais redressé et le corps tendu en direction de Candice. Cette dernière c'était levée malgré les secousses du bus et les deux s'affrontaient du regard. Ce fut Georg (oui oui, encore lui!) qui calma les tensions.

-Oh!! On se calme et on baisse d'un ton ! Ce bus n'est pas fait pour qu'on se batte ni des escarpins ni un tailleur!! Candice, sur ce coup là, je ne peux qu'être d'accord avec Bill. Tu ne peux pas nous accuser de te rendre malheureuse ou incertaine. C'est malhonnête de ta part. Tu comprends bien que ton passé ne s'est jamais effacé. Il aurait resurgit d'un moment ou un autre et t'en prendre à nous sous prétexte que nous sommes ce "moment" c'est injuste.

La brune baissa les yeux. Posant ses coudes sur la table, son front dans sa main, la femme de presse sembla devenir muette. Puis, elle sentit une colère brûlante inonder ses veines. Pour qui se prenaient-ils. Est-ce que c'était vraiment anodin qu'elle se retrouve face à eux ou est-ce-qu'ils avaient été envoyés par dieu-sait-qui pour lui faire la morale ?!