Amour impossible [boyxboy] [ TERMINER]

Chapitre 13

J'hésite de l'ouvrir mais l'ouvre finalement.

... : protège tes arrières petite pédale, je t'avais dis de rien dire, mtn assume les conséquences !!

Hein ?!
Ça commence sérieusement à  m'énerver toutes ces histoires moi je n'ai rien demandé. Putain. Ça ne peut qu'être Mathieu. Je supprime le message et descends en bas. Je prends mes basket et mon manteau. J'ai vraiment besoin de prendre l'air, je ne veux pas rester enfermé, je veux réfléchir et m'éclaircir les idées. J'avance doucement mais sûrement vers la porte mais mon père me rattrape.

- Où vas tu comme ça ?

- Je vais prendre l'air je ne

Il croise les bras.
- Il est tard Hugo.

- Bon je reste seulement dans le jardin.

- Très bien mais ne tarde pas !

Il disparaît dans la cuisine, moi qui voulait un peu marcher. Pourquoi Mathieu se comporte-t-il tout le temps comme ça avec moi ??? J'aimerais bien savoir. J'entends la porte du jardin s'ouvrir, cela me coupe les pensées.

Je me tourne vers le portail mais il n'y a rien, ça doit être le vent qui commence à se lever. Je m'en vais refermer la porte.

En me retournant je vois deux ombres, avec des battes de baseball. Je fais un bond en voyant qu'ils se rapprochent de moi et me mets à crier comme je peux en essayant de rejoindre l'intérieur de ma maison.

C'est bien trop tard pour moi, ils se mettent à me taper avec leurs battes, je continue de crier. Je regarde mes agresseurs choqué et à moitié éveillé, je les ai reconnu.

• PDV de Lucas •

Putain elle ne veux pas me lâcher cette pute ! Je décroche au bout de la cinquième fois.

Mélissa : bb je suis désolée.

Moi : Je m'en fous, fallait pas coucher avec.

Mélissa : mais c'est à cause de l'alcool , J'ai cru que c'était toi.

Moi : te fous pas de moi, tu tiens très bien l'alcool !

Mélissa : non s'il te plait Je t'aime.

J'allais lui répondre quand j'entends une personne crier assez fort. Ma première pensé fut Hugo.

- HUGO !!

Mélissa : hein ? Qu'est-ce que tu racontes ?

Je lui raccroche au nez , allume la lumière , cours à la fenêtre et se que je vois me mets totalement hors de moi !

Je cours comme un fou, je croise mon père. Il descend avec moi.

Je cherche Hugo du regard et le vois inconscient sur le sol. Je cours vers lui. Je ne le reconnais plus ! Il était amoché partout, la lèvre et le contour de son œil gauche étaient violets, le nez en sang et le front entaillé.

J'ai eu comme un choc, je suis tombé à côté de lui. Je le regarde sans bouger. Ça ne peut être que ces gars du lycée.

Ma faute. C'est de ma faute. Je suis le seul et unique coupable.
Si j'avais accepté son homosexualité avant, il se serait peut être confier à moi.

J'ai l'impression de lui avoir prouvé qu'il soit dehors ou à la maison, personne ne le défendra. Je l'ai rabaissé alors que je voyais bien qu'il mangeait de moins en moins et que son regard était vide. Sans expression.

Je me mets à pleurer de plus belle, crier et à me défouler contre le mur. Je ne ressentais que de la haine envers moi, je n'ai pas été un frère pour lui.
Je m'en veux tellement.