* L'image représente la soeur d'Elizabeth
* Point de vu de Calvin
Elle vient à peine d'entrer qu'elle sillonne mon petit appartement observant tout ce qui est à la porté de sa vu. Toujours aussi curieuse. Mon coeur se serre, elle n'a pas changé et pourtant elle n'a aucun souvenir d'avant. Ni de moi. Et même si elle retrouve ses souvenirs elle ne serra jamais exactement la même.
J'aime la voir sourire innocemment. Cependant si elle se souvient, perdra-t-elle ce sourire à jamais ? Son passé est lourd et je veux la préserver.
Mais je sais à son caractère qu'elle va réussir à me faire cracher la vérité à mes dépends.
* Point de vu d'Elizabeth
Je m'assois à la petite table de la petite cuisine, tout est petit ici.
- J'ai une sœur ? elle ressemble à quoi ? quand pourrai-je la voir ? Demandais-je dubitative, impatiente d'en savoir plus sur elle.
Il soupire et s'assoit à mes cotés.
- Ta soeur . . .
Il sembla avoir la gorge noué à l'instant, que me cache-t-il ? Néanmoins il poursuivit:
- Des cheveux ébènes, des iris aussi bleu que le ciel . . . voilà la description qui conviendrait le mieux à Rose.
Elle s'appelle Rose ? Est-ce réellement un hasard que j'ai un tatouage en forme de rose et que ma soeur s'appelle Rose ? En moi quelque chose remonte à la surface, et si mes souvenirs étaient la clé ?
« L'odeur du feu, l'odeur de la fumée. L'odeur caractéristique du sang. Ce même sang qui coule sur moi mais qui n'est pas le miens. Je pers mes repères, où suis-je ? Tout est flou, seul se détache l'éclat des flammes.
- J'ai mal, aide-moi je t'en supplie.
Sa voix, elle est là, à mes côtés. Rose, ma sœur, ma protégé. La joie de la savoir à mes côtés fut brève, était-elle blessée ? Oui, d'après ses dires. Mes yeux me piquent, la douleur me déchire de l'intérieur juste à imaginer la sienne. Non, non, NON !
Où est-elle ? Je veux la rejoindre, la bercer, la consoler, faire disparaître son malheur ! Hélas, je suis prisonnière d'un corps désobéissant, incapable de mouvement. Ma sœur ne m'en veux pas, je n'ai plus la force de te délivrer.
- Tu m'avais promis . . .
Ses mots, reproches éternels, ont salis ma chair, mon esprit, par leur affliction et surtout par leur dégoût d'un être incapable d'honorer une simple promesse.
Je suis dans l'impasse, et telle une vrai incapable je me méprise de l'être sans chercher de solution. Je ne peux rien faire d'autre qu'ouïr ma soeur trépasser lentement. Que de l'entendre sangloter, que de l'entendre s'étouffer dans son propre sang. "
Cette réminiscence douloureuse ne me laisse pas indifférente, le goût amer sur ma langue et les frissons désagréables qui me parcourent le dos en sont témoins.
- Elizabeth ?
- Moui ? ai-je répondu un peu tard.
- Ne blâme personne pour cela, mais . . . mais tu ne pourra plus revoir ta sœur.
- Je sais, je sais . . .
À ce moment, les sanglots m'ont presque subjuguée. Mais je l'avait déjà pleurer suffisamment, cela faisait parti du passé. Je ne pouvais rien y faire. Je ne pouvais rien y faire. Je ne pouvais rien y faire. Cette pensée tourna longtemps dans ma tête quand je réalisa : aujourd'hui, aujourd'hui enfin je peux changer les choses.
Je peux la venger. Et je le ferais.
Je n'ai plus peur du sang ou de donner la mort, ma vengeance sera légende.
- Calvin, j'ai besoin de savoir qui est derrière la mort ma soeur.
* * *
J'ai patienté. J'ai fais un plan. Je me suis rendue à l'extrémité de la ville.
Je vais faire d'une pierre deux coups : il se trouve que l'association qui m'a séquestrer ait avoir avec la mort de Rose . . . Avaient-ils tout prévu d'avance ? En quoi sommes nous des victimes idéales ? Cela n'a plus d'importance, d'ici demain il n'y aura plus personne en mesure de m'expliquer.
Le bâtiment est lugubre sous le soleil qui décline, il semble abandonné, mais je sais plus que quiconque ce qui se passe en son sous-sol. Je marche sans presse vers l'entré par laquelle je me suis évadée la dernière fois, ou devrais-je dire autrefois. Les choses ont tellement changées depuis, je ne suis plus la même. Je n'est plus envie d'une vie normale, d'une vie stupide qui tourne en rond. J'accepte avec joie mes pulsations animales et meurtrières, rien n'est plus euphorique que d'occasionner l'agonie et de tuer de sang froid.
Dans ma main il y la poignée froide, je n'hésite pas un seul instant à la tourner. L'enjeu est grand : derrière cette porte se jouera mon avenir, vais-je y laisser la vie ? Au lieu de m'apeurer, cette pensée me fais frémir d'excitation, j'ai besoin du danger pour vivre.
Ce soir, ce soir . . .
C'est la rancune qui m'anime, elle a noirci mon être, et c'est avec elle que je me délecterais de mon massacre.
* * *
Coucou chers lecteurs ! J'espère que vous appréciez mon histoire et si c'est le cas, n'hésitez pas à voter :) Je voulais juste vous avertir qu'à partir du prochain chapitre la violence risque de décupler. J'invite les âmes sensibles à s'abstenir . . . ( Soyez courageux plz et continuez à lire ma fiction, cela me ferai très plaisir )
Xxx
Jeanne444
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Fleur de sang
HorrorJe suis une âme torturée. On m'a volé ce que j'étais, ce que je suis et ce que je serai. Quand la folie est le seul moyen de fuir la peur de ce qui est avenir. Quand la mort est le seul moyen de s'affranchir de cette folie. Quel choix nous reste-t-i...