Chapitre 5

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Elle avait bien dormi, bien mangé, pris une bonne douche, elle se sentait mieux, même si elle avait des bouffées de chaleur de temps à autre, vu la chaleur extérieur, elle arrivait à tout cacher. Elle devait aller chez le médecin, faire un autre test de grossesse aussi, mais maintenant elle devait surtout écouter ses collègues parler, parce que là elle pensait à autre chose qu'au travail qu'elle devait effectuer, et en plus elle tenait toujours la main d'Aaron dans la sienne. Elle prit la conversation en route :

-Alors, les amis, jusqu'à ce que JJ me ferme l'ordinateur sur les doigts, dit Garcia en regardant sa partenaire qui lui sourit, j'ai trouvé quelques petits trucs. Un des fils Harris était dans la même équipe de football qu'un des fils des Steele.

-Et est-ce que ça nous amène à un lien avec les Nikolas ? demanda Rossi.

-Non les enfants des Nikolas ne pratiquaient pas le football. Répondit Garcia.

-Ok alors peut-être autre chose ?

-Oui attendez un peu, j'y viens. Les Harris et les Nikolas ont embauché le même électricien il y a un mois, et les Steele et les Nikolas ont embauché le même entrepreneur pour faire rénover leur terrasse.

-Ok mais il n'y a rien qui relie les trois ensembles ? demanda Hotch.

-Non pas pour l'instant, j'essaie de les relier mais il n'y a aucun lien, je ne trouve pas. Ils n'ont pas fréquenté les mêmes restaurants, les mêmes clubs. Il y a juste un magasin où ils sont allés tous les trois durant les 6 derniers mois, mais ils ne s'y sont pas croisés.

-Ce n'est pas grave, donne nous les employés et l'adresse, Rossi, Prentiss, vous y allez, vous questionnez le personnel, regardez les vidéos de surveillance.

-C'est parti ! dit Prentiss.

-Nous, continua Morgan, on va revoir les dossiers, Garcia tu continues de chercher des liens entre les familles.

-Alors ça va toi ? demanda Rossi, alors qu'ils étaient dans la voiture à rouler en direction.

-Oui bien sûr, pourquoi ça n'irait pas.

-Toi et Hotch, vous aviez l'air assez distant hier.

-Oh non, pourquoi tu penses ça ?

-Ce matin vous vous teniez par la main et hier dans l'avion vous ne vous parliez même pas et nous t'avons entendu le réprimander !

-Ecoute, nous allons très bien, ça arrive une petite dispute.

-Mais pas chez vous !

-C'est juste que je voulais qu'au travail nous restons comme des amis pas comme un couple, et lui voulait que nous soyons un couple partout où nous allons. Mais je ne veux pas que dans chaque commissariat où nous allons tout le monde nous juge et puis surtout au bureau, il y a Strauss et les autres, déjà que nous venons tous les jours ensemble, dans la même voiture.

-Ça va mieux ?

-Et en plus il veut qu'on ait une discussion ! Commença-t-elle à s'énerver. Mais discuter de quoi ?! Je lui aie dit que je démissionnerais si Strauss nous découvrait !

-Tu veux démissionner ?

-Et puis maintenant il est encore plus protecteur. Il veut parler de cette situation mais il ne comprend pas que j'ai besoin de temps !! Du temps pour réfléchir pour être sûre que je fais le bon choix !! Cria-t-elle.

-Quelle situation ?

Elle s'était rassise au fond du siège, la tête contre le repose-tête, elle inspira et ferma les yeux.

-Ça va mieux ?

-Oui.

-Tu m'expliques exactement ce qu'il se passe maintenant ?

-Je ne peux pas Rossi.

-Comme tu voudras, mais sache que je suis là.

-Je sais mais tu es aussi là pour Aaron, et je ne veux pas te coincer entre nous deux.

-Tu as quelqu'un pour en parler au moins ?

-Arrêtes de t'inquiéter pour moi, je vais bien ça va passer, par contre il faut vraiment que tu arrêtes la voiture là !

-Quoi maintenant ? Mais pourquoi ?

-Arrêtes toi c'est tout !

-Ok ok ça va je m'arrête, dit-il en en se garant rapidement sur le bas-côté.

Et avant même qu'il ait arrêté complètement la voiture, elle était déjà sortie et se dirigeait vers les buissons pour vomir, puis elle revint dans la voiture comme si de rien était.

-C'est bon continue ça va.

Ils arrivèrent cinq minutes plus tard dans le magasin proche des quartiers où sont mortes les différentes familles.

-Bonjour, dit Rossi à l'agent d'accueil du magasin, agent Rossi et Prentiss, nous aimerions voir votre directeur, dit-il alors qu'ils montraient leurs cartes.

-Oui monsieur je l'appelle, il va venir.

-Très bien nous allons attendre.

Au bout de dix minutes, un grand homme, chevelure brune, musclé, un visage séduisant, sévère, stricte, arriva d'un pas nonchalant.

-Agents, enchanté, je suis Monsieur Barnett, gérant de ce magasin, que puis-je faire pour vous ?

-Les trois familles assassinées récemment sont toutes les trois venues dans votre magasin au cours des six derniers mois. Nous aimerions voir les vidéos surveillances s'il vous plaît.

-Je suis désolé mais nous ne gardons pas vidéos de plus de trois mois.

-Et bien tant pis nous prendrons seulement celles des trois derniers mois, dit Prentiss.

-Très bien suivez-moi, dans mon bureau.

Ils le suivirent, il leur donna les vidéos surveillances. Rossi lui montra des photos des familles mais :

-Je suis désolé, mais je ne vais jamais dans le magasin, il faut demander à mes employés.

Ce qu'ils firent après avoir présenté le profil du suspect au directeur du magasin, qui ne savait pas grand-chose visiblement. Ils parcoururent les rayons du magasin, les caisses, même l'entrepôt. Mais seulement une caissière avait reconnu deux des mères de famille, mais rien d'autre, rien à signaler de suspect, et personne n'a reconnu quelqu'un qui correspondrait au profil. Rossi et Prentiss repartirent donc bredouille jusqu'au commissariat.


C'est compliqué...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant