Chapitre 1

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- COUPEZ! C'est la bonne, on la garde!
Sophie quitte le plateau de tournage et s'approche de moi.
-Alors, comment c'est d'être VIP?
Elle avait eue un contrat pour un nouveau film et puisque le tournage était à Montréal, elle m'avait invitée à y assister.
-J'aime bien... Qui est le scénariste déjà?
-James Burlang
-Tu sais si il est présent aujourd'hui?
-Euh, je crois oui. Il ne doit pas être loin du réalisateur... Mais ne va pas t'imaginer que tu vas pouvoir t'échapper de moi comme ça
Sophie s'approcha a pas lents vers moi, me regardant intensément. Je senti le rouge me monter aux joues, ce n'était jamais bon signe quand elle me regardait comme ça. Elle se mordit doucement la lèvre inférieure et me tira par le bras pour que je la suive vers sa loge.

‼️🔞
Sophie ferma et verrouilla la porte derrière nous, son regard intense toujours rivé sur moi, me déshabillant du regard.
-Je n'ai pas cessé de penser à toi... Ta voix, ta bouche, tes mains...
Son corps se rapprochait dangereusement du mien, ses mains ayant déjà gagné mes cheveux et ma nuque.
-... Tes cheveux, ton cou...
Elle posa ses lèvres sur mon cou, embrassant, mordillant ma peau. Un petit grognement s'échappa de ma gorge. Je la saisi pas les hanches et la plaqua contre le mur, un sourire se dessinant sur visage. Elle me prit la main et y déposa un baiser dans son creux. Je coinça doucement une mèche rebelle derrière son oreille et caressa sa joue, déposa délicatement mes lèvres sur les siennes. Un doux baiser. Ma bouche s'entrouvrit et ma langue se glissa dans la sienne, explora sa bouche. Ses mains trouvèrent mon dos, mes hanches puis mes fesses, déboutonnèrent mon jeans. Je me décollât d'elle et la regarda un moment, admirant sa beauté, ses lèvres rougit et son souffle rapide. Son torse se soulevant et s'abaissant rapidement, c'est sous cette image que je décida qu'elle n'avait plus besoin de ses vêtements. Je me mît donc à la tâche, pressée, de lui retirer ses vêtements d'époque; jupe, chemise, cardigan et collant. Lui laissant son soutien-gorge sans bonnet et armature et sa petite culotte. Tout noir, contrastant avec sa peau blanche, qui était seulement quelque mois plus tôt, bronzée, marquant les saisons changeantes du Québec. N'étant pas de nature timide et soumise, Sophie suivit mon exemple et me retira mes vêtements, un simple jeans et un pull de laine. Mais me retira mon soutien-gorge, laissant à l'air libre ma faible poitrine, frissonnante dans l'air froid de la pièce. Sophie se fit un plaisir de me réchauffer. Sa bouche s'attaquant à mes seins, ses mains s'attardant dans mon dos et sur mes hanches, rencontrèrent assez rapidement mon sexe. Je m'entendit gémir, elle se faisait un malin plaisir à me toucher aux bons endroits pour attiser mon désir, sans jamais l'assouvir. Je pris me vengea en lui griffant le dos et en libérant ses seins de son soutien-gorge, suçant la peau fragile de son buste, dans l'objectif de voir apparaître des tâches violettes, qui ne disparaîtraient pas avant une bonne semaine.

Elle grogna et me poussa vers le canapé, le seul meuble à plus d'une place de la pièce. Elle était par dessus moi et me couvrit de baisers pleins de désir, puis embrassa mes lèvres, sa langue se déversant dans ma bouche, jouant avec la mienne. Elle glissa deux doigts à l'intérieur de moi, à la quête de gémissements venant de moi, qu'elle obtenu.
-Sophie!
Je répétais son nom faiblement, encore et encore, le souffle court. Sa main faisant des vas et viens rapides entre mes jambes, sa tête enfouie dans mon cou et mes mains s'agrippant à ses cheveux blonds. Puis, je senti un spasme se répandant dans tout mon corps, m'arrachant un gémissement puissant. Sophie plaqua sa main sur ma bouche en riant.
-Chut! On va se faire prendre!
Je lui lança un regard de défi et je vit la peur se dessiner sur son visage. D'un mouvement de jambe, elle s'est retrouvée sous moi. Je glissa mon corps contre le sien et enfoui ma tête entre ses jambes, ma bouche rencontrant son clitoris enflé de désir. Je jouait dans sa fente si douce, chaude et humide, la faisant trembler et gémir. Il me prit peut de temps pour lui faire atteindre l'orgasme. Je remonta vers sa bouche, qui m'accueilli avec plaisir, Sophie poussa un grand soupir de contentement en m'enlaçant. Je posa ma tête sur ses seins et elle posa un baiser sur ma tête, passant sa main dans mes cheveux bruns.

Quelqu'un cogna à la porte,
-Sophie? What are you doing, we need you on set! Hurry! (Qu'est-ce que tu fais, on a besoin de toi sur le plateau, dépêche toi!)
-Merde merde merde merde! J'arrive!
Sophie se leva rapidement, son corps nu ayant quitté la chaleur du mien, elle frissonnait sous l'air froid de sa loge mal chauffée. Elle se rhabilla rapidement, trop rapidement, son costume quelques instants plus tôt parfait, était désormais en désordre et même un peut grossier. C'est cheveux, qui tombait en grosses boucles parfaites, étaient maintenant en pagaille, ce qui me fit glousser. Il était clair qu'elle allait se faire gronder, vu ce qu'elle avait fait du travail long et acharné des maquilleuses, coiffeuses et costumiers du plateau. Espérons qu'elle ne perdra pas son rôle, ai-je pensé.

Sophie me souffla un baiser et sorti de la loge en vitesse, j'avais eue le temps de voir son visage, illuminé et les yeux brillants. Son visage crevait le bonheur, alors je la rend vraiment heureuse, probablement autant qu'elle me rend heureuse. Un immense sourire perça mon visage à cette pensée. Je secoua la tête et me leva pour me remettre mes vêtements, remettre un peut d'ordre dans mes cheveux et tenter de dissimuler le suçon que Sophie m'avait fait dans le cou. Mon sourire revint en repensant à nos ébats d'à peine cinq minutes plus tôt.

•••

Je discutais tranquillement avec le scénariste, M.Burlang. Sophie qualifierait probablement cette conversation de "plus ennuyante que ça tu meurs", nous parlions de la façon dont M.Burlang construisait ses personnages. Je lisais tout les scénarios de Sophie, et ceux de M.Burlang était de loin ceux que je préférais, il avait une façon de représenter toute les facettes de l'être humain, de jouer avec les différents lieux et ça vision sur toute chose était fascinante! Je pouvais passer des heures à discuter avec lui et j'aimais penser qu'il était de même pour lui.
-Alors, Morgan, est-ce que tu sais ce que tu veux faire plus tard?
La question qui tue. Pour être honnête, j'aimerais être scénariste. Écrire toute ma vie, avoir Sophie comme muse et pouvoir être sur les plateaux de tournages, c'est mon rêve. Mais expliquer mon enthousiasme aux autres était difficile.
-Je ne sais pas
C'est à se moment que Sophie fit son entrée.
-Bonjour M.Burlang!
-Mademoiselle Nélisse, fit James Burlang, en lui baisant la main.
Sophie gloussa.
-Tu interprètes Gabrielle Devigne à merveille! C'est exactement comme je l'avais imaginée!
-Merci, c'est un honneur pour moi que vous me disiez ça, j'ai tellement travaillé fort! Demandez à Morgan!
-C'est vrai, elle répète jour et nuit, jusqu'à ne plus avoir de temps pour moi!
Sophie et moi passions tout notre temps ensemble, elle habitait pratiquement chez moi, quand elle n'était pas à l'extérieur pour le travail. Il était vrai qu'elle répétait tout le temps et s'était un sujet glissant entre nous, la source de multiple engueulades.
-C'est admirable qu'une jeune femme de ton âge soit autant dévouée! Je t'en félicite!
Après quelques politesses, Sophie et moi se dirigeons vers la sortie, la journée était fini. Je pris la main de Sophie, mais elle la retira vivement quand un employé du staff passa près de nous. Sophie n'était pas sorti du placard et notre relation n'était pas publique, ce qui était aussi, une source d'engueulades. Le regard sombre, je me dirigea vers l'arrêt d'autobus, Sophie me suivant de près.
-Qu'est-ce qu'il y a? Elle s'était doucement approchée de moi et son ton était léger, presque enfantin.
-J'en ai marre qu'on se cache. Je ne peux même pas te prendre la main! C'est complètement ridicule Sophie!
Elle ouvrit la bouche puis la referma.
-Non seulement du dit que Joey Scarpelino est beau à la télé mais en plus tu veux que je ne dise rien et que je ferme ma gueule!? Je ne passerais pas ma vie dans le placard Sophie!
-Morgan, calme toi, je t'ai dit que c'était impossible pour moi, que ma carrière en prendrait un coup...
L'autobus arrive, je ne lui laissa pas le temps de finir sa phrase.
-C'est bon, j'ai compris.
Je monta rapidement dans l'énorme véhicule, paya mon billet et alla m'assoir dans le fond, le visage tourné vers la fenêtre. Sophie me rejoint, le visage anxieux. Se n'était pas la première fois que nous avions cette conversation.
-Morgan, je suis désolée. Je ne peux pas exposer notre relation au grand jour pour le moment.
Les larmes me montèrent aux yeux. Non. Ne pleure pas. Ne lui montre pas à quel point ça te blesse.
-Mais je peux faire ça par contre.
Je me tourna vers elle, intriguée. Elle s'approcha doucement de moi et posa un léger baiser sur mes lèvres. Il n'y avait pratiquement personne dans l'autobus et personne n'avait porté attention à nous. Je la regarda, surprise, c'était la toute première fois depuis six mois qu'elle m'embrassait en publique.

Hold on to me, babyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant