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- À TABLE ! crie ma mère à mon père et mon grand père.

- Hum ... Ça sent .. Ça sent ..

- Le brulé, completa mon grand père en s'asseillant tout en nous souriant.

- Si vous n'êtes pas content, vous feriez la cuisine la prochaine fois, Peyton, va chercher ton père dans son bureau s'il te plait, dis ma mère en servant de la salade à mon grand père.

Je me dirige alors vers le petit bureau de mon père en face du salon.

- On mange ..
- J'arrive tout de suite, dit-il en rangeant un dossier.

- Ah enfaite, j'ai quelque chose à ..

Je sors le trousseau de clef de ma poche pour l'informer à mon père. Sauf que quelque chose manquait entre ses trois clef. Le collier en argent.

- Oui ? me demanda mon père en se levant de son bureau.

Ma salive passe difficilement dans ma bouche, redoutant la réaction de l'inconnu aux clefs.

- N-nan rien .. Je .. , dis je en tapotant dans les poches de mon jean.
- C'est quoi ces clefs ?
- Euh .. Les clefs de Maé.. Je lui ai pris par .. Erreur .

Il hoche de la tête.

- Allez viens, le diner va refroidir, en plus d'être cramé ...

*

Je chasse une mèche de cheveu rebelle de mon visage en soufflant dessus puis sortis du dessous de mon lit. Le pendentif n'est ni dans mon sac à dos, ni sous mon lit. Je pris alors mon portable et décide de lui dire.

Moi : Ok ... Alors nous avons un petit probléme .. Le medaillon ..

Je m'affale ensuite sur mon lit, les clefs dans une main.

Inconnu : Quoi le medaillon ?

Moi : Hé bien ... Il se pourrait qu'il ai disparu ..

Inconnu : C'est une blague ?

Moi : Hahaha. non.

Inconnu : Tu l'as perdu ?

Tient, voilà qu'il me tutoie maintenant ? Je suis pratiquement sur que c'est un garçon.

Moi : Je suis désolée .. Je ne comprends pas moi aussi, pourtant il était dans mon sac... Je peux en racheter un autre ?

Inconnu : Non vous ne pouvez pas en rachetez un autre. C'est incroyable la malchance que j'ai de tomber sur des gens désordonnés.

Moi : Je chercherais peut-être demain.

Inconnu : Non, maintenant.

Moi : J'ai déjà cherché. Arrête d'être autoritaire, je vais finir par les balancer tes clefs de malheurs.

Inconnu : Comment veux tu que je réagisse quand une gamine pert la seul chose précieuse chez moi.

Moi : Mais qui es tu ?  Et je dois te signaler que c'est toi qui les as perdu en premier.

Inconnu : On n'a alors quelque chose en commun.

Moi : Tu penses que perdre des choses c'est quelque chose en commun ?

Inconnu : Peut être. Quoi qui l'en sois, je te demande de retrouver ma chaîne au plus vite.

Moi : J'essayerais.

Il ne me répondit pas.
J'essayais, tout en cherchant une énième fois le médaillons, de m'imaginer l'homme au bout du téléphone. J'imaginais un gros messieurs, mangeant chaque jour un sandwich au cheese avec du gruyère dégoulinant de partout. Il aurait un manager pour le lui réchauffer chaque jour. Répugnant.

*

Cheese : Alors tu l'as retrouvé ?

Je souris au nom du contacte venant de s'afficher.

Moi : Il est dix heure, un samedi matin ? Sérieusement ?!

Cheese : Quoi ? J'estime que ta priorité absolue en ce moment même est de chercher mon médaillon.

Moi : Je vais pas passer ma vie à le chercher ?

Cheese : Si je te le demande oui.

Moi : Je refuse alors. J'ai des devoirs à faire, l'université ça prend de la place dans mon emploi du temps.

Cheese : Un souvenir ne se perd pas.

Moi : Je ne pensais pas que ce médaillon avait de la valeur pour le propriétaire. Sinon j'y aurais fait plus attention.

Cheese : C'est bien l'étudiante ,tu te remets en question.

Moi : Peyton.

Cheese : Hein ?

Moi : C'est mon prénom.

Cheese : Ah. Peyton, tu as retrouvé mon précieux ?

Moi : Non.


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