Les haricots qui sont séparés des carottes dans mon assiette, n'inspire pas mon estomac. Ma mère relève sa tête et croise ses mains au dessus de sa table.-Tu n'aimes pas l'université c'est ça ? me demande t-elle.
J'haute mes épaules et regarde mon grand père, ne portant pas d'intérêt lui non plus à ses haricots.
- Si ... C'est assez .. c'est cool. Ouais, c'est cool, finis-je par dire en écaillant mon vernie.
- Tu t'es fâchée avec Maé alors ?
- Maman .. Tout vas bien. C'est juste les haricots .. j'aime pas.
- Sweetheart.. , je vois bien que quelques choses ne vas pas ...
Je roule des yeux et la rassure en posant ma main sur la sienne. Cependant, elle n'avait pas tout à fait tord à ce sujet. Les jours passent, et le seul garçon dans ma vie auquel ma relation se basse sur un pendentif et un trousseau de clef, ne m'a pas fait signe depuis une semaine. Peut-être s'était il résigné; Avait t-il oublié ce qu'il s'entêtait à retrouver ?
- Ah tant que j'y pense, quelqu'un n'aurait pas vu un espèce de pendentif .. en argent ? demandais-je en me levant de table et ramassant les assiettes.
Mon grand père et ma mère s'échangèrent un regard, puis elle secoua la tête.
- Pas à ce que je sache, mais depuis quand possèdes-tu un bijoux en argent ? demande t-elle.
- Depuis, qu'un am-.. commençais je, De toute façon je l'ai perdu, donc je n'en possède plus.
- Y'a t-il un désert ? Quel qu'un a-t-il pensé à moi dans cette famille ? dit mon grand père ironiquement en posant son journal sur la table.
Je souris.
*
Moi : Il n'est pas chez moi.
Je mis mon portable à charger sur le bureau. Je suis heureuse de constater que mon ancienne chambre est devenu une bibliothèque pour ma mère. Elle n'avait pas changé le papier peint jaune pal et avait laissé quelques étoiles au plafond. J'apprécie le geste. Mon portable vibra à l'autre bout de la pièce.
Harry : C'est une bonne nouvelle
Moi : Heu .. J'ai du mal à te suivre ..
Harry : Je veux dire, si mon pendentif n'est pas chez toi, c'est une bonne chose. Tu peux déjà éliminer un lieu de ta liste.
Moi : Je n'ai pas de liste.
Harry : Tu m'as comprises Peyton.
Moi : Je n'irais pas chercher dans l'université, vraiment, je n'aurais pas le temps.
Harry : Trop de travail ?
Moi : Entre autre oui. L'université c'est pas que les Kappa kappa tau ou tout ces sororités très prisés.
Harry : Ah bon ? Je pensais.
Moi : Tu penses mal.
Harry : C'est de l'humour imbécile.
Moi : Peut-être qu'en te voyant en vrai, je comprendrai ton sens de l'humour.
Harry : Ca serait très gênant si tu ne rigolerais pas.
Moi : Exact !
Je ne pu m'empêcher de m'imaginer Harry rire, déployant ses dents blanches devant une dizaine de personnes rigolant avec lui. Même pas de sa blague, juste avec lui.
Je secoue la tête me surprenant à m'imaginer un quelconque moment rien qu'avec lui.
Moi : Tu es occupé ?
Harry : Pas vraiment. Mais je m'ennuis pas non plus. Harry : Et je ne veux pas faire de jeux, au cas où si tu me demanderais.
Moi : Je n'allais pas te demander de toute façon.
Harry : Tant mieux.
Moi : Alors que fait Harry Styles à 22h un samedi soir ?
Harry : Allongé dans son canapé avec une bière et prétendre que je n'existe pas.
Moi : C'est passionnant.
Harry : Je viens de renverser quelques gouttes sur mon canapé.
Moi : Encore plus, tu devrais écrire un livre.
Harry : Ta vie ne doit pas être plus excitante que la mienne ?
Moi : Elle ne mériterait pas qu'on en écrive un livre dessus. Les pages d'écritures ne seraient que des lignes sans interêt : Aujourd'hui j'ai regardé le dernier épisode de Friends, après l'avoir téléchargé inégalement.
Harry : Wah .. J'achète le livre toute suite, pour l'offrir à quelqu'un que je n'aime pas.
Moi : Soigne le papier cadeau au moins.
Harry : J'y penserais. Son anniversaire est la semaine prochaine, tu penses l'avoir finis ?
Moi : Hum .. Si j'avais eu le talent d'Anita Brookner, j'aurai pu.
Harry : Dommage.
Moi : A qui voulais tu l'offrir ?
Harry : Rick, un imbécile.
Moi : Quand est-ce ton anniversaire ?
Harry : Un jour dans l'année.
Moi : Ouais ..
Harry : Tu as prévu de m'organiser une fête surprise ?
Moi : Ca ne serait plus une surprise si je te le dis.
Harry : 1 février
Moi : J'ai donc jusqu'au premier février pour retrouver ton collier.
Harry : Retrouve le avant, ça serait mieux pour toi, et moi
Moi : Surement.
Harry : Je baille. Ce veut dire que je dois dormir.
Moi : Intéressant.
Harry : Bonne nuit ?
Moi : Tu me dis bonne nuit à moi ?
Harry : Oh nan .. tu ne peux pas répondre comme toute personne normale !
Moi : Pas de problème. Bonne nuit harry tout court.
Moi : J'aime pas la bière.
Harry : Bonne nuit.
Moi : Nan mais vraiment, c'est quelque chose que je ne supporte pas.
Harry : Je m'en souviendrai.
Il n'avait donc pas oublié son espoir.
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Clef of messages
FanfictionSon nom sillonnait les rues à chaque coin de monde. Quelques intonations et les gens criaient de joie à l'entente de ses trois syllabes . Tant qu'à moi, mon nom était seulement affiché sur mon dossier d'inscription d'une simple université de San Di...