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- Tu vois, me dit la brune à mes côtés, en mettant deux crayons de parte et d'autre de ma trousse, la raison pour laquelle j'étudie les astres de la galaxie, elle fit tenir les crayons en équilibre pour ensuite ajouter un autre dessus, est surement du à notre professeur toujours en retard.


Je range quelques feuilles dans ma pochette et défais sa tour qu'elle essayait tant bien que mal de construire du côté de ma table.


-, se plaint-elle, ce n'est pas juste.

- Ouais, surement, mais les astres on en décidé autrement, lui répondis je en mettant son crayon à l'arrière de mon oreille.

- Tu n'es pas un astre, me dit elle en plissant des yeux.

- Je suis persuadée que si.


Mon portable vibra au même moment où Maé prit ma trousse en otage.


Harry : Quand n'est-il de tes recherches ?

Moi : Justement, je retourne ce week end chez mes parents.

Harry : Tu penses qu'il sera encore là-bas ?

Moi : Tu veux que je te dises la vérité Harry ?

Harry : Ais-je le choix ..

Moi : Pas vraiment. Ton pendentif est certainement perdu, pour toujours. Il a du tomber de mon sac et est certainement par terre au beau milieu d'un centre commerciale ou de l'université.

Harry : C'est embêtant. Et bien cherche le dans ton université.

Moi : Rien que le niveaux 1 me prendrait une éternité ...

Harry : Répartis toi la tache avec des personnes du campus.

Moi : Mae serait déjà fatigué rien qu'à l'idée de chercher un pendentif. Donc je pense rester sur l'idée qu'il est définitivement perdu à jamais.

Harry : Peyroni, ça ne te ferait pas plaisir si mon manager venait te rendre visite ..


J'éteins mon téléphone, en ayant assez de l'absurdité d'Harry. C'est bien ça le problème des messages, il peut se passer beaucoup de choses en quelques secondes. Par exemple, il doit justement appeler son manager.

Mon professeur arrive cinq minutes plus tard, s'excusant pour son retard. J'aurai bien aimé lui demander de nous chanter une chanson, mais mon manque d'assurance m'y obligea à ne pas le faire. Je regarde du coin de l'oeil mon portable, écran noir. Je me souviens avoir lu un livre il n'y a pas très longtemps où l'auteur disait qu'il avait éteins son portable durant un moi. Et c'est ce moi là où il a rencontré le plus de personne, et qu'il a vraiment ressenti ce sentiment de liberté, ce sentiment de n'être plus dirigé par un petit appareil, source de lumière qui nous aspire chaque jour 


Bizarrement, je décide de rallumer mon portable.


Harry : Je te laisse une semaine de plus .. Parce que je t'ai appelé Peyronie, et que ce n'était pas drôle.

Moi : Je suis d'accords, ça ne m'a même pas fait décrocher un seul sourire.

Harry : Tu attends des excuses ?

Clef of messagesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant