"Sache que t'as gagné... J'ai plus la force de jouer..."~Louis TomlinsonIls ont raccroché sans me laisser le temps de te parler. Ils n'avaient pas le droit de faire ça. Non je te jure ils n'avaient vraiment pas le droit. Qui sont ils pour se mêler de notre histoire? Mes meilleurs amis? Et alors, j'en ai rien à foutre. Ça ne les regarde pas. Ça ne les regardera jamais. Et même si ça les regardait, ils ne comprendraient pas. Ils ne sont pas toi. Ils ne sont pas moi. Ils ne sont pas nous. Et ça change tout. J'ai toujours considéré que notre histoire n'était pas une histoire banale. Que ce n'était pas un amour normal. On avait ce truc en plus. Le truc qui fait la différence entre une banalité et un conte de fée. On s'aimait vraiment. À en crever. On s'aimait trop. Tout était trop beau. Trop. Ouais c'est exactement le mot. Tout était trop. Trop rangé, trop tracé. Trop prévisible, trop évident. Parce qu'évident ça l'était putain. Personne n'imaginait qu'on puisse se séparer. Moi le dernier.
-Hazza?!?
Je sais que la ligne est coupée. Je sais que tu n'entendras jamais mon cri désespéré. Je ne suis pas idiot. J'avais juste besoin de prononcer ton nom. Ou plutôt ton surnom. Ça fait tellement de bien de dire ces deux petites syllabes de rien du tout. Dis moi Hazza, ça te fait le même effet quand tu m'appelles Lou? Ce sentiment envahissant de vivre dans un monde parallèle. Un monde où seuls toi et moi sommes réels?
-Vous aviez pas le droit putain! Je voulais lui parler, je voulais l'écouter ! Il avait des choses à me dire. Il voulait que je prenne le téléphone. Il l'a dit. Je l'ai entendu. Je l'ai entendu. Vous aviez pas le droit de me priver de ça. Non vous aviez pas le droit...
Tous deux me regardent d'un air désolé. Je déteste ces yeux braqués sur moi comme si j'étais un animal de cirque. Non pardon je viens de faire une erreur. Ce n'est pas leurs yeux que je déteste. Ni la façon dont ils me regardent. Ce sont eux. Ce qu'ils sont. Ce qu'ils incarnent. Ils sont l'obstacle qui m'a empêché d'entendre ta voix une dernière fois. Et je les déteste pour ça. Ils n'avaient pas le droit. Oui je le répète mais je ne pense qu'à ça. À cet appel que je viens de loupé. À cette conversation d'adieu qu'on aura probablement jamais.
-C'était pas une bonne idée Tommo, tu le sais...
Qui est il pour affirmer une chose pareille? Personne. Il n'en sait rien. Le seul moyen d'être sûr de le médiocrité de cette idée était de me laisser te parler . Ne serait ce que cinq petites secondes de rien du tout. Pour que je puisse entendre ta voix. Et pour que tu puisses m'expliquer ce qui t'as pris de partir comme ça.
-Ta gueule Liam. T'avais pas à te mêler de ça, t'es pas mon père merde! J'ai 23 ans je peux choisir à qui je parle et quand non?!? J'ai plus cinq ans putain, pourquoi vous l'acceptez pas?!? Je ne suis pas un gosse! Ni le tien, ni celui de Sophia, et encore moins le tien El'! Non mais expliquez moi merde, j'ai l'air si fragile que ça ?!?
Je ne sais pas pourquoi je me suis énervé comme ça. Sûrement car ils m'ont empêché d'entendre ta magnifique voix.. Au fond, je rêvais de leur cracher ces mots à la gueule depuis toujours. Même du temps où nous étions ensemble tu sais. C'était toujours "mon ange" par ci, "mon bébé " par là. "Tommo arrête tes gamineries" "Louis reste tranquille s'il te plait". Ils m'ont toujours parlé comme à un petit enfant naïf, comme à un être qu'il faut protéger de la négativité de cette société de merde.
-T'énerves pas Lou, on veut juste ton bien...
Juste mon bien? Mais elle plaisante j'espère. Ils ne veulent absolument pas mon bien. Je ne sais même pas d'où elle sort ça. Je crois que je n'ai jamais rien entendu d'aussi hilarant de ma vie ...
-Putain El, t'as écouté ce que je viens de dire ?!? J'en ai marre qu'on m'appelle Lou, je ne suis pas votre gosse, je ne suis pas votre bébé, je suis grand merde! Faut que je le répète combien de fois pour que ça imprègne?
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Let me forget...
Fanfic-Casse-toi. Casse-toi Harry. Sors de ma vie... Je ne sais pas pourquoi je viens de dire ça. Je n'ai pas d'explication à tout. La seule chose dont j'ai conscience à l'instant présent, c'est que tu m'as écouté, puisque j'entends la porte claquer. Je...