Chapitre -18

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Le trajet nous a pris deux heures et nous voilà enfin devant chez moi.
Ma maison, là où j'ai vécu mon enfance, là où je jouais avec mon frère, mon père, ma mère.
Je ressent un pincement au coeur, des souvenirs par milliers refont surface dans ma mémoire, j'ai demandé aux autres de rester dans la voiture le temps que je fasse ce que j'ai à faire, et par pur bonheur ils ont accepté.

Au premier abord j'ai du mal à reconnaître ma maison, la peinture a fissuré, le bois des mûr part en décomposition, mais le charme que cette demeure avait autrefois et pourtant resté.
Je gravit les marches qui mène au porche, celles-ci grincent.
La balancelle qui est sur le porche a perdu toutes ses couleurs, le tissu et délabré, déchiré, vieilli par le temps.
Je me rappelle que j'aimais me trouver là pour lire un livre tout en regardant la vue qui était face à moi, un champ un vaste champ où dès le matin très tôt on pouvais apercevoir des biches avec leurs petits.

Avec difficulté j'ouvre la porte et entre dans ma demeure, des araignées on pris ma maison pour un hôtel, je balaye de mes doigts les toiles qui couvre mon passage. J'arrive dans ma salle à manger et y découvre des jouets à mon frère, je ramasse son doudou de mes doigts tremblant et l'apporte à mon visage, j'en hume son odeur mais il a perdu toute sa fraicheur seule l'odeur de la poussière règne dans cette maison.

Un courant d'aire me fais frissonner, une fenêtre est resté ouverte depuis huit ans, la nature c'est réfugié dans ce lotissement, quelques feuilles sont rentré par la fenêtre.
Le bruit d'un objet tomber à terre me fais sursauter, ce bruit provient de la cuisine alors je mis dirige. Une petite créature à longue queue se trouve dans l'évier entre deux assiettes, ma mère avait dû oublier de faire la vaisselle ou alors elle avait eu l'intention de la faire à son retour, mais cette vaisselle ne sera jamais lavé.

Je sort de là et je monte à l'étage pour y retrouvais mon ancienne chambre, la porte grince et s'ouvre avec difficulté, l'humidité n'as pas aidé ma maison à rester en forme.
Si on dépoussière tout ses meubles et qu'on enlève ces toiles rien n'a changé dans ma chambre, toujours ma coiffeuse blanche contre le mur gauche où ma mère adorait passer des heures à me rendre belle, en face de moi se trouve ma fenêtre ou j'adorais regarder le soleil se coucher à travers les arbres, à ma droite ma commode puis mon bureau et enfin en face de ma fenêtre mon lit, mon lit à deux places où j'aimais plus que tout me trouver.
Je saute dessus juste pour voir s'il est toujours aussi confortable que dans mes souvenirs, je rebondis tout en faisant voler les kilos de poussières qui c'était accumulé.
Je descends du lit avant de mourir étouffé et me dirige prés de mon bureau, je fouille dans mes affaires et j'y retrouve mon carnet de dessin, je dessinais bien avant, je n'ai jamais retenté l'expérience, c'est une partie de moi qui est morte en même temps que mes parents.

Je retrouve aussi mon livre préféré de l'époque "Roméo et Juliette" j'ai toujours aimé les histoires d'amour mais surtout Shakespeare, ses écritures son tellement profonde.

À travers les feuilles et les crayons qui trône sur mon bureau il y a un cadre renversé, je le relève et y découvre une photo de mes parents avec mon petit frère et un tyrannosaure derrière eux, j'avais ris en prenant cette photo pendant une visite dans un musée archéologiques que mes parents avait organisé pour faire plaisir à Paul qui adorait ces bêtes disparu.
J'enlève la photo du cadre puis la met dans ma veste, dans la petite poche à l'intérieur qui repose sur mon coeur, comme ça ils seront toujours avec moi.
Je pars de ma chambre pour aller à celle de mes parents, après avoir tout retourné leurs affaires pour essayer de trouver le moindre indice sur ce que je pourrais être, mais en vain, je redescend l'étage.
Je fouille dans les placards de la salle à manger, je regarde avec attention toute sorte de papier, impôt, feuille de paye... Mais malgré que certains se sont fait dévorer par les mythes ou même des souris, je n'ai absolument rien trouvé sur moi.
Je suis sur le point de partir quand mon regard se pose sur notre piano à queue, un sourire se dessine sur mon visage, que j'aimais me perdre dans les notes produit par chaque touche, mes parents était toujours en admiration quand j'y jouais, j'aimais ça, mais encore une fois cela appartient au passé.
Je me dirige quand même vers lui, sur le socle du piano se trouve une petite figurine, une figurine de super-héros celle que mon frère avait toujours sur lui.
Comment se fait-il quels soit là ?
Ah oui ma mère lui avait interdit de la prendre pour ne pas la perdre, je la regarde sur tout les angles puis la range avec la photo contre mon coeur.
Mon index vient se poser sur une touche du piano puis une deuxième ainsi de suite pour en sortir une mélodie.
Affreux ! ça fait longtemps qu'il n'a pas été accordé.
Isaac: j'ignorais que tu savais jouer du piano.
Je pensais bien qu'il allait se ramener.
Moi: ça fait longtemps.
Isaac: tu as d'autres talents cachés ?
Moi: tout ça c'est du passé Isaac. Dis-je en faisant le tour de la pièce avec mon doigt.
Isaac: on oublie jamais son passé.
Moi: je sais, mais c'est plus moi ça.
Isaac: tu me fais visiter ?
Moi: ma maison par en lambeaux, j'ai de la chance de ne pas avoir traversé le plancher.
Il me regarde avec un petit air de pitié, ce petit air qui me fait toujours craquer.
Moi: OK viens.
Je lui ai donc fait visitez chaque pièces, arrivé devant la porte de ma chambre j'hésite à ouvrir, il m'a jamais connu en tant que "la gentille Sunshine" qui aime tout le monde et qui n'est pas capable de tuer une mouche, c'est mon endroit secret celui auquel personne n'a le droit d'y mettre un pied.
Isaac: promis ça reste entre nous. Dit'il comme si il avait lu dans mes pensées.

Vampire Hunter - Tome 2, Les yeux bleus !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant