Ziam Baskets 2

Débile ( 04 )

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- Casse toi.

Liam défaillait sérieusement, son sang brûlait dans ses veines pendant que la colère, elle, dansait sur son visage. Elle lui donnait un air meurtri et agacé, blasé et terrifié. Tout se mélangeait, si bien que seul deux mots pouvaient sortir de sa bouche.

- Casse toi, et ferme ta grande gueule pour de bon.

Finalement, ses cordes vocales aussi le trahissait. Il frémissait, son corps passaient du froid au chaud si bien que pour ne pas tomber raide mort sur le sol, il serrait les poings de toutes ses forces. Tellement, que les jointures blanches étaient criarde. En vérité il se sent salement utilisé, usé il est usé. Tout le monde ne fait que de l'utiliser, depuis le début. Ca ne peut pas être ça. Il n'a rien demandé, il a toujours été sympa aussi loin qu'il s'en souvienne. Déjà petit, dès qu'il croisait un sans abri il se dépêchait d'aller à sa rencontre et lui tendait un Skittles, il adorait le sourire de ses pauvres gens. Et finalement un jour les Skittles ont disparu, son enfance aussi alors il donnait de vilaines pièce marrons ou jaune, et le sourire n'était plus aussi jolie.

Il a cette âme charitable, il est gentil. Liam, le gentil garçon qui ne parle jamais. On l'appelait comme ça à l'époque du bac à sable jusqu'à celle du secondaire d'ailleurs. Il se faisait calme, mais ne se laissait jamais faire. Il a toujours honoré ses promesses.

Alors pourquoi on s'amuse autant à le déchirer de cette façon. Liam en tremble de colère et d'incompréhension. Il a maintenant les deux yeux sur sa cible qui visiblement même ébouillanté se moque bien de la tâche sur son pantalon et préfère rester gentiment sur sa chaise.

On dirait presque qu'il est sage. Tellement ses deux mirettes sont grandes ouvertes et sa posture rappel un enfant prit en faute. Ses mains sont sur la table, les paumes vers le haut. Il respire fort, on peut le voir à sa poitrine que son t shirt dévoile finement. Liam est alors absorbé par la tentation, le marrons coule avec le doré. Si bien que Liam se pencher un peu vers l'avant, mais finalement il se recule instantanément. La bile lui remonte dans l'estomac, le puzzle ne se fait pas. Ni ça, ni les mots qui viennent de sortir de la bouche de Zayn.

- C'est pas Danny le super héros. C'est moi, j'ai payé pour qu'on te sorte de là. Haith a pas supporter que tu le lâche pour Byron. Il a fouiné dans tes dossiers et il a des contrat de partout alors ça a été vachement facile pour te faire coller le fisc au cul, avoue tranquillement Zayn. Ca t'agace hein ? il commence à sourire, Ca te met les boules de savoir que pendant des mois t'as du lui donner ton cul pour le remercier. T'as pris ton pied j'espère, quand tu criais, j'espère que ça t'a plut de penser que vous faisiez l'amour parce qu'il t'a sauvé du grand méchant fisc anglais, il se tape la poitrine. Parce qu'en faite pendant tout ce temps tu me baisais moi. Et ouai, c'était moi le gentil dans l'histoire. Lui il a fait quedalle, à part jouer l'acteur. Ce qu'il fait mieux que moi il faut avouer. C'est son seul talent, ses mains retrouvent la table. Pauvre tatoueur raté, pauvre Leeyum abusé.

Zayn est lui même, tellement lui même que ça fait flipper le personnage gentil de ces huit dernier mois qui s'est tiré en courant.

- N'empêche c'est toujours toi qui te fait berner dans l'histoire. T'es toujours le petit qu'on délaisse, le mec cocu, l'enfant déshérité, le basketteur r-.

Il se prend le plus gros poings dans la figure qu'il ne s'est jamais pris. On a entendu les phalanges de Liam se craquer sous le choc. Et maintenant, l'eau sur le pantalon de Zayn s'est transformé en mer rouge.

- La vache, Zayn se tient la mâchoire et crache du sang sur la table. Tu vas pas avoir peur au moins.

Le sang est rejoint par une petite chose blanche de forme plutôt rectangulaire. Zayn a perdu un morceau de dent, mais ça ne se voit pas. Liam comprend le sous entendu sur son hématophobie, mais la peur à été absorbé par la rage. Comme la lueur de culpabilité dans son regard. Il n'en a vraiment plus rien à faire, mais il veut tout de même des explications.