Eux...

I-H: AAD. 3_Nouvelle

N/A: Ce chapitre a été entièrement redigé sur le téléphone. Il doit donc être bourré d'erreurs. Je m'en excuse; je les corrigerais lorsque je relirai.

Une bonne nouvelle ne vient jamais seule. Auteur inconnu.

Hinata, couchée sur son lit, souleva le bout de papier vers la lampe. Les chiffres qui y étaient semblaient correspondre à ceux de ce pays, et non d’un pays étranger. Mais si Temari était de retour à Konoha, pourquoi ce silence, pourquoi ne pas revenir chez elle, et surtout pourquoi envoyer une autre personne lui passer un numéro, lorsqu’elle pouvait le faire elle-même ? Et puis, il y avait la maison aussi. Pourquoi laisserait-elle un étranger loger dans leur maison familiale ?

La brune composa le numéro, mais se retint de lancer l’appel. Pouvait-elle vraiment faire confiance à cet Itachi Uchiha? N’était-ce pas simplement une blague de mauvais goût ? Et puis, qui ne tente rien n’a rien, décida-t-elle finalement, en appuyant sur la touche d’appel. A la troisième sonnerie, la personne à l’autre bout décrocha. La Hyuga ne dit rien, attendant d’entendre le timbre de voix de cette personne, histoire de confirmer s’il s’agissait bel et bien de Temari.

-Allô, fit la voix familière de son amie, et la brune relâcha sa respiration, qu’elle n’avait même pas constatée avoir arrêtée.
-Temari dit-elle soulagée d’enfin entendre sa voix, après toutes ces semaines. Il y eu un léger silence, très vite rompu par la personne à l’autre bout du fil.
-Hinata, il te l’a enfin donné… soupira la voix au combiné. Tu n’as pas idée de l’attente que j’ai dû supporter.
-Toi ? s’étonna-t-elle en prenant une position assise. Je te rappelle que c’est toi qui a plié bagage et qui es parti sans rien dire.

Il y eu encore un léger flottement, avant que son amie ne rétorque.

-Et tu t’es senti mal hein ?
-Très
-Et aussi en colère hein ?
-Très
-Et aussi triste hein ?
-Très- gronda-t-elle presque, avant de comprendre ce que la blonde était entrain de faire : se payer sa tête. Temari, fit la voix d’Hinata, dans un ton de reproches, lorsqu’elle constatât que sa meilleure amie la taquinait. C’est vrai, c’était au départ de sa faute à elle, la Hyuga avait fini par le comprendre. Mais elle avait appris la leçon, elles pouvaient passer à autre chose. Et tu reviens quand au juste ?

Son amie éclata de rire.

-Dix sept petits jours et tu n’en peux plus pas vrai. La blonde soupira. Je suis irremplaçable pas vrai ? Hinata n’était pas tellement d’humeur à flatter l’égo de son amie, et décida donc bien vite de changer de sujet.
-Comment ça c’est passé avec ton copain ? Vous avez déjà rompu ? taquina-t-elle, connaissant le côté un peu frivole de son amie et son manque d’attachement réel aux hommes. La seule fois où la sabaku avait vraiment été amoureuse dans son couple remontait au lycée, lorsqu’elle sortait avec un certain Shikamaru. Mais ils avaient fini par rompre et son ex s’était même marié.
-Encore mieux que prévu. Fit la voix de son amie, et la brune ne douta pas que celle-ci était entrain de sourire. Hinata, tu n’en croiras pas tes oreilles, il m’a fait une demande en mariage, cria-t-elle, et Hinata dû écarter son téléphone de ses oreilles, pour prévenir ses tympans d’exploser. Et évidemment, elle n’en croyait pas ses oreilles.
-Quoi, fit son amie. Tu ne peux pas être sérieuse, ça fait quoi, deux mois, que vous sortez ensemble ?
-Trois, rectifia au plus vite son amie toujours dans ce ton qui laissait deviner sa joie. Mais Hinata n’était pas en état de la partager, cette joie. La brune ne pouvait s’empêcher de se faire la voix de la raison.
-Trois mois, et il se dit apte à partager ta vie. Et toi tu as dit oui, continua-t-elle sur un ton de reproche.
-Bien sûr que j’ai dit oui, rétorqua la voix de son amie, qui semblait déjà moins heureuse et un peu plus en colère. Il semblait évident qu’elle aurait préféré que sa meilleure amie saute de joie avec elle. Hinata, recommença-t-elle doucement, histoire de s’expliquer un peu plus. Il y a juste ce truc entre nous, tellement fort, tellement... Les mots lui faisaient défaut. Elle soupira. C’est lui l’homme de ma vie, je ne peux pas t’expliquer pourquoi, mais c’est juste lui.
-Si tu es heureuse, c’est tout ce qui compte, trancha finalement Hinata. Peut-être que la dispute qu’Hinata venait d’avoir avec ses parents avant de prendre le téléphone expliquaient ses réticences, mais tout de même, les choses n’allaient-elles pas un peu trop vite, même si c’était l’homme de sa vie ? Et là, maintenant, je suppose que tu es chez lui, entrain de profiter de vos fiançailles, continua la brune dans un ton plus acide qu’elle ne l’aurait voulu, mais elle ne pouvait pas vraiment s’empêcher.