Je n'en revenais pas. Je ne me serai pas douté qu'une telle erreur était possible ici. Je pensais pourtant que tout le monde avait été au courant de la mort de Charles et pourtant...
Je m'adossais à la porte de la chambre avant de soupirer. Je me sentais pourtant obligé d'entrer dans cette pièce, je voulais absolument récupérer des affaires à lui. Je me retournais et je posais la main sur la poignée, je respirais un grand coup avant d'ouvrir mais à ma grande surprise, tout n'était pas tel qu'il l'avait laissé. Peut être quelqu'un était-il passé avant moi m'étais-je dis. J'avançais lentement dans la pièce, les seules choses qui n'avaient pas bougé étaient les portraits de lui et sa famille. Je m'approchais d'une photo de lui étant enfant et la caressais du bout de mes doigts en souriant. Il me manquait tellement...J'étais resté un bon moment debout devant la photo, à l'observer dans les moindres détails, à me demander comment est-ce qu'un être aussi parfait avait pu exister. J'entendis alors quelqu'un crier juste derrière moi :
-Hey toi ! Je peux savoir ce que tu fais dans ma chambre ?
Je me retournais alors rapidement, les yeux écarquillés. J'avais immédiatement reconnue cette petite voix. Les sourcils froncés, quelques mèches de ses cheveux blonds suédois qui lui tombaient devant les yeux, c'était bel et bien Charles qui se dressait devant moi. Mon coeur s'accéléra et je me précipitais vers lui en prenant son visage entre mes mains pour le coller contre moi.
Je fus repoussé aussitôt, il sembla s'énerver et me plaqua contre le mur en fermant la porte avec un coup de pied.
-Je pourrai savoir qui tu es et ce que tu fais ici ? Sais-tu au moins qui je suis ?
Cela me rappelais vaguement quelque chose...Mais ce qui me troublait le plus était le fait qu'il ne se rappelait plus de moi.
-Je sais très bien qui tu es, Charles Henry Avery. Ton père qui te maltraitait est mort il y a trois mois, ta mère est morte lorsque tu avais sept ans et depuis tout petit tu entends une voix qui t'aide à traverser les épreuves les plus difficiles de ta vie.
Il déglutit et recula avant de bafouiller :
-C-Comment tu peux savoir cela ?
Il secoua la tête comme pour se raisonner avant de reprendre :
-Et puis cette voix je ne veux plus jamais en entendre parler c'est clair ?! Je suis capable de me protéger seul, je suis le grand comte Avery !
Il leva la main et je la laissais s'abattre sur moi en fermant les yeux.
VOUS LISEZ
Difficult Love - Tome 2
Подростковая литератураTrois mois s'était passé depuis la mort de Charles, Lewis ne sortait plus de chez lui, la seule visite qu'il avait était celle d'Arthur. Arthur était devenu un véritable ami, seulement ce qu'il fallait à Lewis, c'était la présence Charles...