Chapitre huit

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Le soleil brillant contre ma fenêtre était la première chose qui me frappa ce matin. La lumière d'or angélique qui passait à travers ma fenêtre était une sensation agréable.

J'ai souri malgré le sentiment malheureux qui nageait en moi. J'ai trouvé la force de soulever mes couvertures et ai poussé mes jambes sur le côté du petit lit. Si je n'étais pas réveillée je ne pense pas que j'aurais bougé pour le restant de la journée.

J'ai jeté un coup d'œil au calendrier sur la porte de la salle de bain pendant que je brossais mes dents pour les rendre d'un éclat céleste.

24 Novembre.

J'avais presque oublié que c'était mon anniversaire.

Mon anniversaire. Une sensation de nausée s'est uni dans mon estomac. J'avais dix-huit ans et cela signifiait que j'étais une adulte et cela m' effrayais un peu. J'avais attendu avec impatience ce moment pendant ma vie entière et maintenant qu'il été là, je n'étais plus sûre de ce que je voulais. Mon esprit était un désordre et je ne pouvais pas me rappeler de la dernière fois que je ne m'étais pas inquiétée pour quelques choses.

Je n'ai pas tenu compte de la date et j'ai repoussé la pensé de l'âge adulte hors de mon esprit.

Je me suis douchée et habillée comme j'aurais fais les autres matin mais, quoique, j'ai sauté le petit déjeuner. Il était toujours un peu tôt mais je n'ai pas vu mes parents, en fait, leur voiture n'était même pas dans l'allée. Je suppose qu'ils sont allés dans le premier service religieux d'ouvert.

Je ne voulais plus retourner à l'église, pas après ce qui s'était passé et je ne voulais pas non plus rester dans ma maison. Je voulais partir. Je voulais aller en Californie mais je n'avais pas d'argent, pas encore. J' espérais que dans quelques jours j'aurais reçu un peu d'argent de mon anniversaire venant des membres de ma famille et peut être que cela pourra balancer le coût. Je voulais partir et je voulais partir maintenant mais je suppose que les bonnes choses viennent à qui sait attendre.

Au lieu d'utiliser le lavabo je le repoussais dans la routine que mes parents avaient sculpté pour moi, je pris ma guitare. Je ne l'avais pas touché depuis des semaines. J'étais trop distraite je suppose.

J'ai décidé qu'il faisait trop beau à l'extérieur pour rester assise à l'intérieur toute la journée. Ainsi, j'ai mis ma veste et mes bottes et j'ai glissé la sangle de ma guitare sur mon corps donc elle était solidement attaché. Elle l'était. Je ne laissais pas de note, je partais juste. Je n'avais plus besoin que quelqu'un sache où j'allais désormais, parce que pour une fois, personne n'avait un droit légal pour me contrôler.

J'ai soupiré essayant de secouer la pensée de nouveau. J'ai essayé de m'en distraire mais cela ne marchait pas. J'ai finalement renoncé et ai mis mes écouteurs les branchant à mon Ipod sur ma liste de lecture préférée.

Je savais que c'était risqué d'être dehors aujourd'hui, particulièrement après que j'ai retrouvé la photo de moi avec la date d'aujourd'hui griffonné dessus, chiffonné près de la fenêtre. Je sais que je devrais rester à l'intérieur mais si je le faisais cela lui donnerait une sorte de contrôle sur ma vie. Je ne le laisserais pas me contrôler. Je ne lui permettrais pas de m'effrayer en restant sur place. Si je continuais à me cacher je le laisserais gagner, je lui permettrais de dicter ma vie. Aucune quantité de crainte causée par lui n'allait m'arrêter de quitter ma maison.

J'ai vécu ici pendant presque six mois, je n'avais toujours pas de putain d'indice de ceux qui était dans le quartier à part au magasin d'alimentation maintenant détruit et à l'église. Laissez Zayn détruire un putain de bâtiment et tuer le propriétaire.

Misery Business | z.m [vf]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant